J'ai entendu dire que le récit de la femme adultère était absent de plusieurs manuscrits anciens. Pourquoi est-il absent? Est-ce qu'on doit alors douter de l'authenticité de ce récit? 

Le récit de la femme adultère est effectivement absent des codex Vaticanus et Sinaiticus. Pourquoi est-il absent? C'est parce que ces manuscrits ont probablement été copiés à partir d'autres manuscrits qui ne contenaient pas non plus cette péricope. Mais, ce n'est probablement pas ce « pourquoi » là qui vous intéresse. Le « pourquoi » est une question très complexe à laquelle je ne crois pas que vous puissiez trouver une réponse définitive. Voici les grandes lignes de ce que je connais de cette problématique.



Le calendrier liturgique a maintenant été complètement redessiné. Il est maintenant en tête de la barre d'outils situé dans le coin supérieur gauche du blogue. Vous pouvez aussi suivre ce lien.

Voici une présentation interactive sur la naissance de Jésus pour les adolescents et les jeunes adultes que j'ai réalisée dans le cadre d'un projet pour mon cours de pastorale biblique. Cette présentation parcourt le récit de la naissance de Jésus (Luc 2, 1-20), auquel j'ai ajouté des commentaires. Vous n'avez qu'à cliquer sur les flèches au bas de l'écran pour vous laisser transporter dans les décors et le texte.

Ceci est une expérience pour voir combien de personnes peuvent être rejointes par ce genre de présentation interactive avec son intégration sur les réseaux sociaux. Vous pouvez m'aider dans ce projet en partageant la vidéo à votre tour ou simplement faire un « like ». Les commentaires et les suggestions sont bienvenus.

http://tinyurl.com/n8fdmap


La venue de l'Emmanuel annoncée à Joseph (Mt 1, 18-24)

18Or la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi. Maire, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, il se trouva, avant qu'il eussent habité ensemble, qu'elle avait conçu par la vertu du Saint-Esprit. 
Saint Jean Chrysostome
L'Évangéliste avait dit précédemment : " Jacob engendra Joseph, " dont l'épouse Marie mit au monde Jésus. Mais dans la crainte qu'on ne vînt à penser que la génération du Sauveur était semblable à celle de ses aïeux, il change la forme qu'il a suivie jusqu'à présent pour s'exprimer de la sorte : " Or la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi, " expressions qui reviennent à celles-ci : La génération des aïeux du Christ a eu lieu comme je l'ai dit, mais celle du Christ lui-même a été toute différente, et voici comment elle est arrivée : " Marie sa mère étant fiancée, " etc.
Saint Jean Chrysostome
Il annonce qu'il va décrire le mode de cette génération comme étant d'un ordre nouveau, dans la crainte que le nom d'époux de Marie donné à Joseph ne vous fasse croire que Jésus est né selon les lois ordinaires de la nature.
Jean Baptiste et Jésus (Mt 11, 2-11)


2Jean, dans sa prison, ayant entendu parler des œuvres du Christ, lui envoya dire par ses disciples : 3" Etes-vous celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? " 4Jésus leur répondit : " Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : 5les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres sont évangélisés. 6Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ! " 
La Glose
L'Évangéliste vient d'exposer comment Notre-Seigneur, par ses miracles et par sa doctrine, avait instruit ses disciples aussi bien que le peuple ; il nous apprend maintenant comment ces enseignements parvinrent jusqu'aux disciples de Jean, qui paraissaient avoir quelque jalousie contre le Christ. " Or Jean ayant appris dans la prison, " etc.
Saint Grégoire le Grand
Il nous faut rechercher pourquoi Jean-Baptiste, prophète et plus que prophète, qui avait fait connaître le Sauveur, lorsqu'il vint se faire baptiser, en lui rendant ce témoignage : " Voici l'Agneau de Dieu, voici celui qui efface les péchés du monde, " envoie de la prison où il est enfermé ses disciples pour demander : " Êtes-vous celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? " Il semble ignorer celui qu'il a lui-même manifesté au peuple, et ne pas connaître le Sauveur qu'il a proclamé si hautement dans ses prédictions, lors de son baptême, et quand il le voyait venir à lui.
La divinité de Jésus a toujours été un des dogmes fondamentaux du christianisme. Il y a cependant des groupes, qui ne peuvent pas par le fait même revendiquer le titre de « chrétien », qui croient que la divinité de Jésus a été en quelque sorte « inventée » au Concile de Nicée. Afin de prouver que cette croyance est fausse et que la divinité de Jésus a vraiment été enseigner depuis les temps apostoliques, voici plusieurs extraient de textes qui datent de bien avant le Concile de Nicée. Vous verrez alors que la divinité de Jésus a été enseignée de toutes générations et en tous lieux dès les débuts du christianisme.


Jean Baptiste annonce que le Messie vient juger le monde (Mt 3, 1-12)


1En ces jours-là parut Jean le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée, et disant : 2" Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. " 3C'est lui en effet dont a parlé le prophète Isaïe, disant : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. 
Saint Jean Chrysostome
Lorsque le soleil est près de se lever, avant de paraître sur l'horizon, il envoie ses rayons qui blanchissent l'Orient, et font de l'aurore qui le précède comme la messagère du jour. De même aussi, lorsque le Seigneur a daigné prendre naissance dans le monde, avant de paraître dans l'éclat de sa doctrine, il éclaire Jean-Baptiste de ses rayons et de la splendeur de son esprit pour qu'il marche devant lui et annonce son arrivée prochaine. Voilà pourquoi l'Évangéliste, après le récit de la naissance du Christ et avant de raconter l'exposé de ses divines, prédications, place en tête de son récit le baptême de Jésus où Jean, son précurseur qui le baptisa, lui rendit un si glorieux témoignage : " En ce temps-là, Jean-Baptiste vint prêcher au désert. "
Si vous n'êtes pas chrétien, prenez au moins ces 48 minutes pour réfléchir à cette question qui est la plus importante de votre vie.



◦ 00'00 : y a-t-il une vérité et comment y accéder ?
◦ 05'27 : démonstration de l'existence de Dieu
◦ 23'33 : certitude de l'existence du Christ
◦ 24'31 : fiabilité et conservation des Évangiles
◦ 27'56 : ce qui rend Jésus unique dans toute l'histoire de l'humanité
◦ 30'38 : la sublimité de l'enseignement du Christ
◦ 33'30 : les prophéties et leur accomplissement
◦ 35'44 : les signes, miracles et prodiges divins
◦ 40'22 : l'expansion miraculeuse du Christianisme
◦ 41'02 : la consécration totale de multitudes au Christ dans tous les siècles
◦ 42'25 : la permanente de la sainteté dans l'Eglise
◦ 42'54 : la permanence de l'Eglise et de son Magistère
◦ 43'33 : comment expliquer que tout le monde ne croit pas ?
◦ 48'18 : en résumé
Voici un très beau texte, écrit par le Père Mario St-Pierre, qui nous aide à entrer dans la période de l'Avent :

L’Évangile de Noël a de quoi surprendre (Luc 2, 1-20). La naissance du Fils de Dieu a lieu dans une grotte. Le jeune couple avait pourtant cherché refuge dans une auberge de Bethléem (Lc 2, 7 : « il n’y avait pas de place dans la salle commune »). Finalement, Marie et Joseph ne trouvent qu’une “mangeoire” où faire reposer le nouveau-né (Lc 2, 7 : « Elle enfanta son fils premier-né, l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche [mangeoire : phátne] »). Tout à coup, l’intimité familiale est rompue. Ce qui se vivait là secrètement et simplement devait-il être livré au grand public ? 

Vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra (Mt 24, 37-44)


Evangile : Le Roi crucifié (Lc 23, 35-43)


Le KéryCube est un jeu amusant, créé ici même au Québec, qui permet découvrir et d'annoncer le kérygme chrétien. Voici une vidéo où je fais une analyse du jeu et de ses enseignements.



Vous pouvez vous procurer le KéryCube ici
Bouleversements et persécutions annoncent le jour du Seigneur (Lc 21, 5-19)


Dans cet article, nous verrons que l'Église est le corps du Christ et aussi son épouse. Nous verrons aussi comment ces deux analogies ne forment en fait qu'une seule et comment expliquer plusieurs aspect de la doctrine de l'Église. Mais avant d'aller plus loin, je vous suggère de lire ce court passage de la lettre aux Éphésiens afin de vous préparer à ce qui va suivre.
Les morts ressusciteront  (Lc 20, 27-38)


Je viens tout juste de faire l'ajout d'une fonctionnalité intéressante à l'outil de Bible interactive. Il s'agit de l'intégration du dictionnaire du Père Dom Augustin Calmet (1672-1757) que vous pouvez intégrer au texte d'un simple clic. Il est certain que ce dictionnaire date un peu, mais il nous donne des indications et des précisions très utiles pour mieux comprendre les textes. Le dictionnaire est offert et hébergé sur le site 123-bible.com.

Vous pouvez essayer cette nouvelle fonctionnalité à l'adresse suivante : http://www.apologetique.net/BibleCatholique/BibleCatholique.aspx
Zachée : la conversion d'un riche (Lc 19, 1-10)


Parabole du pharisien et du publicain (Lc 18, 9-14)


Je viens tout juste de reconstruire l'outil de Bible, qui ne se trouve plus dans la barre de pages (en haut sous le titre), mais qui est désormais avec les autres outils dans la barre d'outils en haut à gauche.

Cette nouvelle version sera plus rapide et vous permettra de faire des recherches de trois façons :
  • par référence biblique (ex:Mt 16,18-19)
  • en sélectionnant un livre et un chapitre
  • en inscrivant des mots clés se trouvant dans le même verset
Vous pouvez essayer l'outil à l'adresse suivante : http://www.apologetique.net/BibleCatholique/BibleCatholique.aspx

D'autres fonctionnalités seront ajoutées dans le futur.Comme à l'habitude, les commentaires sont toujours les bienvenues
Parabole de la veuve qui demandait justice (Lc 18, 1-8)


Je me suis récemment fait poser cette question : Est-ce que tout ce qui est écrit dans la Bible est vrai? Après avoir répondu oui, j'ai tout de suite senti que la personne en face de moi se sentait un peu embarrassée. Elle m'a alors cité certains passages qui lui semblaient erronés ou qui semblaient contredire d'autres passages. Je lui ai alors rappelé deux principes de base concernant l'innérance (l'absence d'erreurs) de la Bible:

Guéri de sa lèpre, un Samaritain rend gloire à Dieu (Lc 17, 11-19)

Suite aux suggestions reçus, voici une nouvelle version de la page des conciles avec ces nouveautés :

  • J'ai ajouté une page d'introduction sur les conciles œcuméniques et l'utilisation de la page
  • J'ai ajouté plusieurs des textes manquants des conciles de Trente et de Vatican II
  • Chaque concile a maintenant un petit synopsis qui en donne les grandes lignes
  • J'ai travaillé un peu la présentation des différents textes en utilisant des boutons pour afficher/cacher les textes.

N’hésitez pas si vous avez d'autres suggestions

http://www.apologetique.net/Concile/Concile.aspx  
La puissance de la foi — L'humilité dans le service (Lc 17, 5-10)

Ce blog a pour objet de faire connaître la foi catholique. Et pourtant, les contributeurs sont tous des laïcs. Comment se fait-il qu’on se soit donnés pour objectif d’enseigner la foi, alors que ce rôle revient normalement aux ministres ordonnés de l’Église?

Lundi dernier, les contributeurs de ce blog se sont réunis pour prendre un repas ensemble. À un moment dans la conversation, j’ai dit que mon épouse avait été catéchisée comme tous les autres Québécois et Québécoises catholiques de sa génération et pourtant elle ne savait pas avant de me connaître qu’elle avait l’obligation d’assister à la messe le dimanche, sous peine de péché mortel. Quelqu’un d’autre est venu dire qu’il n’avait jamais été informé que c’était un péché de coucher avec sa copine sans être mariés. Des choses pourtant élémentaires!

Parabole du riche et de Lazare (Lc 16, 19-31)


Ces derniers temps, j'ai travaillé à la construction d'un nouvel outil pour vous aider à mieux découvrir les conciles œcuméniques. Je trouve qu'étudier l'histoire des grands conciles est une excellente façon de s'approprier l'histoire de l'Église et ses enseignements. Le site est toujours en construction et plusieurs textes des conciles de Trente et de Vatican II sont manquants, mais vous pouvez tout de même commencer à découvrir cet outil à cette adresse : http://www.apologetique.net/Concile/Concile.aspx 

Comme à l'habitude, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou suggestions
L'argent trompeur (Lc 16, 1-13)

Le phénomène des mèmes est présentement très populaire sur internet et sur les réseaux sociaux. Un mène signifie une idée qui peut être véhiculée par une image. Il y a des mèmes qui font la promotion de la foi et d'autres qui sont contre la foi. Dans cet article, je voudrais tenter d'apporter une réponse à un mème que j'ai reçu sur le réseau Facebook et qui véhiculait une position très caricaturale contre l'existence de Dieu.

Voici un excellent texte de Mgr Lépine sur la laïcité :

Les discussions concernant l’État laïque (séculier) et la religion sont importantes car elles 
concernent la démocratie et la dignité de toute personne. Dans une société il y a toujours deux 
écueils à éviter : la théocratie et le culte de l’État.

Paraboles de la brebis perdue, de la drachme perdue (et du fils perdu) : la joie du pardon

La vraie sagesse, c'est de renoncer à tout pour le Christ (Lc 14, 25-33)


Voici ce qu'enseigne la constitution dogmatique Lumen Gentium de Vatican II sur le rôles de la Trinité dans l'Église :

Le dessein du Père qui veut sauver tous les hommes 
2. Par une disposition tout à fait libre et mystérieuse de sa sagesse et de sa bonté, le Père éternel a créé l’univers. Il a voulu élever les hommes jusqu’au partage de la vie divine. Et une fois qu’ils eurent péché en Adam, il ne les abandonna pas ; sans cesse il leur offrit des secours pour leur salut en considération du Christ rédempteur, « qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature » (Col 1,15).
Pour avoir part au royaume de Dieu : choisir la dernière place, inviter les pauvres (Lc 14, 1a.7-14)

L'appel universel au salut et la porte étroite (Lc 13, 22-30)

Et la continuité dans tout ça?
Afin de pouvoir parler de continuité, il n'est pas seulement nécessaire qu'une doctrine ait du sens ou même qu'elle soit vraie. Il faut aussi qu'elle se trouve, au moins de façon implicite, dans les enseignements antérieurs de la Tradition de l'Église. Est-ce que cette idée de liberté religieuse, au sens où l'entend Dignitatis Humanae, est vraiment une nouveauté du concile de Vatican II comme l'affirment souvent ceux qui rejettent ce document, ou peut-on trouver cet enseignement dans la Tradition de l'Église? Voici certaines preuves que cet enseignement s'y retrouvait déjà, au moins implicitement.

Jésus, cause de division entre les hommes (Lc 12, 49-53)

La déclaration Dignitatis Humanae (sur la liberté religieuse) est sans doute le document du concile de Vatican II qui a causé le plus de remous dans l'Église. Ses déclarations sur la liberté religieuse ont été critiquées, ou même rejetées par certains groupes de chrétiens. Cet article veut tenter de prouver que non seulement il est possible, mais que l'on doit interpréter Dignitatis Humamae dans une herméneutique de la continuité. Une herméneutique de la continuité, c'est tout simplement ce que le Concile affirme lui-même en disant qu'il « scrute la sainte tradition et la doctrine de l’Église d’où il tire du neuf en constant accord avec le vieux » (DH 1).


La Bible traduite en allemand par Martin Luther
Au 16e siècle, le mouvement que l'on appelle la Renaissance avait permis l'essor d'un grand nombre d'érudits qui, grâce aux nouveaux moyens de diffusion de l'information, redécouvraient les textes fondamentaux de l'antiquité. C'est le climat qui a favorisé le développement de la méthode scientifique et de l'esprit critique. À une époque où la religion était le facteur social dominant, il est normal que ces nouveaux érudits y aient tourné un œil critique. L'un d'entre eux, Martin Luther, a passé à l'histoire pour avoir critiqué des abus dans la pratique des indulgences en publiant ses 95 thèses. Il se trouve que Luther avait raison de dénoncer ces abus et l'Église lui a donné raison en procédant à une réforme quelques années plus tard.

Pour ceux et celles qui apprécient les différentes traditions religieuses au sein de notre Église, je vous invite à découvrir un chaîne YouTube dédiée aux différentes traditions de chants sacrés développées au cours des siècles! Cliquez ici pour ouvrir la chaîne dans une nouvelle fenêtre!

J'aime particulièrement le chant byzantin, la différente tonalité est un changement appréciable pour nos oreilles.
Se tenir prêts pour le retour du Seigneur (Lc 12, 32-48)


Les événements tragiques du 11 septembre 2001 ont poussé certaines personnes à penser que les religions sont une des plus grandes sources de conflit dans le monde. En se basant sur ces allégations, certains vont aller jusqu'à penser qu'il y aurait beaucoup moins de guerres dans un monde sans religions.

Parabole de l'homme qui amasse pour lui-même (Lc 12, 13-21)

Le terme Protestant ne fait pas unanimité à l'intérieur du protestantisme. Ce sont surtout les groupes protestants historiques, ceux qui s'identifient au mouvement théologique initié par Martin Luther au 16e siècle, qui se considèrent Protestants. C'est le cas pour les Luthériens, les Réformés (Presbytériens) et la plupart des Anglicans (Épiscopaliens). Ils se considèrent la continuation de l'Église catholique purifiée de toutes les supposées erreurs du moyen âge.

D'autres groupes issus du protestantisme, surtout les Évangéliques, ont divergé sur le plan de la structure ecclésiale. Ils s'opposent à l'appellation protestante, se considérant simplement « chrétiens », bien qu'ils conservent la substance de la doctrine protestante. Ces groupes ne prétendent à aucune continuité avec l'Église catholique et prétendent naïvement retracer leur filiation spirituelle aux chrétiens primitifs du premier siècle.
Enseignements de Jésus sur la prière (Lc 11, 1-13)


Lisez les Évangiles en compagnie des Pères de l’Église

Dans la volonté d’utiliser les médias sociaux pour se connecter avec les catholiques du monde entier, le Pape François accordera prochainement des indulgences plénières sur Twitter.

Marthe et Marie accueillent Jésus chez elles (Lc 10, 38-42)

La loi d'amour : le bon Samaritain (Lc 10, 25-37)

Les premiers chapitres du livre de la Genèse sont une source de débat qui semble inépuisable, plusieurs groupes proposent leur interprétation du texte et leur opinion sur son origine. De plus en plus, le débat se polarise entre "créationistes" et "évolutionistes", entre ceux qui prennent la Genèse mot pour mot et ceux qui la prennent pour un récit mythologique ancien parmi tant d'autres. Dans cet article, nous tenterons de voir où se situe l'Église Catholique sur la question de la Genèse. 
Les soixante-douze en mission annoncent la joie du règne de Dieu (Lc 10, 1-12.17-20)

Kérygme et parénèse sont deux mots que l’on rencontre souvent dans la littérature touchant l’évangélisation. Qu’est-ce que le kérygme? Que signifie parénèse? Les deux ont-ils un lien entre eux?

Le sédévacantisme, qui vient de l’expression latine « sede vacante » (le trône de saint Pierre étant vacant), est la position selon laquelle il n’y aurait pas présentement de pape pour l’Église catholique. Bien entendu, nous traversons toujours une période de sédévacantisme entre le règne de deux papes, mais pour les sédévacantistes, ce serait depuis maintenant depuis environ 50 ans qu’il n’y aurait plus de pape pour l’Église catholique.


De quoi se mêle l’Eglise ? L’Abbé Grosjean revient sur cette question souvent entendue, lors des récents débats de société. L’Eglise ne reste pas cantonnée à ses sacristies, mais veut servir le bien commun, le bien de tout homme et de tout l’homme. Voilà pourquoi elle peut et doit prendre sa place dans le débat public. Elle le fait non comme un lobby qui défendrait ses intérêts particuliers, mais comme un service, pour éclairer les consciences et les interpeller. Cette prise de parole libre, souvent à contre-courant des modes de pensée, des sondages, ou des discours officiels, est sans doute un des plus grands services que l’Eglise puisse rendre à la société.

Source : PadreBlog.fr

Suivre Jésus sans condition sur la route de la Croix (Lc 9, 51-62)

Pour terminer cette série d'articles sur le latin dans l'Église, j'aimerais vous montrer quelques manières concrètes de mettre à profit le latin et je vous offrirai des pistes pour l'apprendre.

Saint Augustin, parlant un jour de l'Eglise à son peuple d'Hippone, résuma son histoire en trois mots qui révèlent son génie : « Credendo fundatur, sperando erigitur, deligendo perficitur : l'Eglise est fondée par la foi, soutenue par l'espérance et perfectionnée par l'amour ».

N'est-ce pas là l'histoire abrégée du peuple canadien ? Regardez-le à toutes les époques de sa vie ; il porte sur son front le triple cachet de la foi, de l'espérance et de l'amour. A lui aussi, la Providence a donné la foi pour appui, l'espérance pour soutien et la charité pour mobile : il est fondé par la foi en la Providence, soutenu par l'espérance en la Providence, perfectionné par l'amour de la Providence.

Est-ce que ça vous arrive de discuter avec quelqu’un d’un sujet biblique et soudainement, vous savez qu’un tel passage est dans la Bible, mais vous avez oublié la référence exacte pour pouvoir lui montrer? Vous chercher alors nerveusement en tournant les pages de la Bible, alors que votre interlocuteur vous regarde avec une expression qui semble vous dire « voyons donc si cela est dans la Bible… »

Si ça vous arrive à vous aussi, vous pourrez désormais utiliser ce petit index doctrinal qui vous donnera probablement le verset que vous cherchez selon le sujet que vous discutez. Pour utiliser cet outil, veuillez cliquer sur le mot « Doctrine » dans la barre de menu sous le logo du site. Il est présentement en construction et il sera augmenté et amélioré dans les prochaines semaines.


Comme à l’habitude, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires
Confession de foi de Pierre et annonce de la Passion (Lc 9, 18-24)

Le pape émérite Benoit XVI
Dans les précédents articles, nous avons vu que la langue latine est liée à l'identité de l'Église et aux traditions qui en font partie. Il serait impossible d'abolir l'usage du latin sans en même temps abolir les traditions qui font de nous des catholiques. Et pourtant, c'est ce qui s'est passé depuis la fin des années 1960. Non seulement on a abandonné le latin, mais une foule d'autres changements sont venus bouleverser la continuité qui existait depuis deux millénaires entre le temps des apôtres et notre époque moderne, unissant les chrétiens de tous les âges et de tous les lieux. Or cette continuité est l'une des caractéristiques propres au catholicisme. Dans cet article, nous verrons ce que le pape Benoît XVI a fait pour rétablir cette continuité qui avait été rompue par les influences modernistes.

Voici un article que mon ami Claude Gilbert a écrit il y a quelques années. Néanmoins, vous verrez qu’il est toujours d’actualité.

Au-dessus de l'ignorance, il y a la demi-science des choses religieuses. C'est encore une des causes de la libre pensée. Que savent-ils du catéchisme, de nos dogmes et de notre morale? Ils ont emporté à peine quelques brides du catéchisme à la première communion. Depuis cette étude forcément sommaire, du premier âge, ils n'ont rien lu, rien étudié. Ils parlent d'une reli­gion qu'ils connaissent très mal, des idées qu'ils puisent dans le journal chaque matin. Pour eux, la foi, c'est l'abaissement ou l'abdication de la raison, sans que jamais ils se soient rendus compte des fondements rationnels de la foi. De la religion, ils ne savent que les objections. Michelet n'a-t-il pas affirmé que le culte de la Ste-Vierge est sorti de l'imagination de St-Bernard? Oubliant par la même occasion neuf siècles de Tradition, les Pères de l'Église, les écrits de St-Jean Damascène, les fêtes de la liturgie antérieure, les peintures des catacombes !


Le bon pape Jean XXIII
Dans un précédant article, nous avons démontré que le concile Vatican II n'a pas aboli le latin. Au contraire, le concile l'a affirmé, en particulier dans la liturgie où il précise que les fidèles devraient pouvoir connaître l'ordinaire de la messe en latin. Le pape qui a convoqué le concile, le bienheureux Jean XXIII, est allé encore plus loin dans sa constitution apostolique Veterum Sapientia, que nous allons examiner ici. Je vous invite à lire le document vous-même, puisqu'il est court et facile à comprendre.

La pécheresse pardonnée à cause de son grand amour (Lc 7, 36-50)

C'est la question que se pose bien des gens au prise avec la scrupulosité. La scrupulosité est un problème qui affecte beaucoup de Catholique, elle se caractérise par une obsession sur ses péchés. La personne scrupuleuse est constamment en train d'analyser ses actions pour voir si elle a péché et elle a tendance à penser que Dieu ne lui pardonnera pas certaines actions. Cela pousse ces personnes à perdre foi et espoir peu à peu, transformant alors le problème en un cercle vicieux difficile à briser, et difficile à vivre.

Si vous êtes présentement affecté par la scrupulosité, je vous conseille de lire la deuxième catéchèse de Saint-Cyrille de Jérusalem, père et docteur de l'Église. En voici un extrait:

Le concile Vatican II n'a pas aboli le latin
Le bienheureux pape Jean XXIII, celui même qui a convoqué le concile Vatican II, nous a laissé pour monument à sa mémoire sa constitution apostolique Veterum Sapientia (la Sagesse des Anciens). Une « constitution apostolique » est le niveau de document le plus élevé qui puisse être émis par un pape concernant la foi, les mœurs et l'administration de l'Église. Dans ce document, le pape encourage, demande et ordonne, en des termes très percutants, non seulement que l'on préserve l'usage du latin, mais que l'on prenne des mesures pour restaurer sa place dans l'Église.

Ce n'est pas une coïncidence que Veterum Sapientia ait été émis quelques mois avant le début du concile Vatican II, puisqu'au début des années 1960, le latin était déjà en état de siège dans la société et au sein même de l'Église. On peut supposer que le pape, en écrivant ce document, avait voulu mettre la table en affirmant clairement les liens entre la langue latine et l'identité de l'Église, de sorte que le concile lui reconnaisse sa juste valeur.
Jésus rend la vie au fils de la veuve de Naïm (Lc 7, 11-17)

Le titulus est rédigé dans les trois langues sacrées
Pourquoi dit-on que le latin est la langue de l'Église catholique? Est-ce encore vrai depuis qu'on ne célèbre plus la messe en latin? J'aimerais répondre à ces questions dans une série d'articles que je vais commencer aujourd'hui, avec la généreuse permission de Miguel qui m'a ajouté comme collaborateur.

À la base, le christianisme est une religion qui transcende les frontières et les cultures. Il n'y a pas de culture et de langue proprement chrétienne, contrairement à ce que l'on voit par exemple dans l'islam, où la langue et la culture arabe sont inextricablement liées à ce système de croyances. La religion chrétienne a toujours accepté et encouragé l'expression de l'Évangile dans toutes les langues. Toutefois, on ne peut pas faire abstraction de l'influence que certaines cultures et certains lieux ont exercé sur le développement de nos traditions, notre culte et l'expression des vérités chrétiennes.

Je suis heureux de vous annoncer qu’un nouveau collaborateur, Daniel Arseneault, se joindra à l’équipe de rédaction du blogue. Vous pourrez donc bientôt lire ses articles. Daniel est marié et père de cinq enfants. Les premiers articles de Daniel porteront sur des sujets touchant la vie en Église, un sujet qui lui est cher.
Le Christ nourrit son peuple (Luc 9, 11-17)

source: www.la-croix.com

Un séminaire sur la liberté religieuse, organisé par le Patriarcat œcuménique en collaboration avec le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe a eu lieu Istanbul, en Turquie, le 17 et 18 mai 2013. Voici comment ils ont défini la liberté religieuse dans leur communiqué final :


Voici un petit résumé de lecture du livre « Sciences : obstacles ou chemins vers Dieu? » qui, je l’espère, vous donnera envie de le lire vous aussi.

Dans les deux premiers chapitres, l’auteur nous présente le fonctionnement du discours scientifique et du discours de la foi chrétienne en consacrant un chapitre à chacun d’eux. Il définit la vérité comme étant la conformité au réel et il perçoit le discours scientifique comme un modèle du réel (dans le sens d’un « faux » qui ramène à une réalité). Je crois donc que l’on peut dire que l’auteur se place dans le courant de la philosophie réaliste comme saint Thomas d’Aquin. Il démontre aussi que les présupposés du chercheur peuvent l’influencer dans ses choix de recherches scientifiques. Comme quoi les deux domaines ne sont pas complètement étanches puisqu’elle se retrouve dans la même personne. Il donne un exemple de cela, en montrant que les découvertes de Descartes sur l’optique proviennent du fait qu’il voulait mieux comprendre la doctrine de la transsubstantiation et à ses approfondissements sur ce que c’est que « voir ». Ce qui l’a amené à découvrir la science de l’optique. L’auteur dit aussi que science et religion répondent à des questions différentes et que la science peut difficilement répondre aux questions touchant le « pourquoi » des choses, leur but et leur finalité. Les deux approches sont brillamment résumées à la toute fin du chapitre 2, que je ne peux m’empêcher de vous citer :

Je voudrais vous présenter les définitions de quelques mots qui sont utilisés par l'Église afin d'expliquer certains Mystères de Dieu. Nous sommes déjà familier avec des termes comme Trinité, mais certains mots peuvent sembler moins évident à comprendre.

Pour se rafraîchir la mémoire sur ce qu'est une substance et un accident, consultez le vocabulaire philosophique de base.


Si vous voulez faire quelques pas pour cette cause : http://www.lamarcheprintaniere.org/
Les récits évangéliques de l’enfance de Jésus sont ceux dont l’historicité est le plus souvent remise en doute. Personnellement, je crois que les récits de l’enfance de Jésus sont essentiellement historiques, mais je sais que cela est une opinion qui ne fait pas l’unanimité.



«Je vous salue, pleine de grâce». Cette salutation a été faite à Marie lors de l’Annonciation par l’ange Gabriel (Luc 1, 28). Pour ceux qui prient souvent le « je vous salue Marie », cette phrase nous semble un peu banale puisqu’on est habitué de l’entendre. Elle renferme cependant quelque chose d’unique dans l’histoire du salut. Voici pourquoi cette salutation prend une place significative dans la tradition chrétienne.


Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent visiter le sépulcre.
Et voilà qu'il se fit un grand tremblement de terre : l'Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s'assit.
Il avait l'aspect de l'éclair, et sa robe était blanche comme neige.
A sa vue, les gardes tressaillirent d'effroi et devinrent comme morts.
Mais l'ange prit la parole et dit aux femmes : " Ne craignez point, vous : je sais bien que vous cherchez Jésus, le Crucifié.
Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit. Venez voir le lieu où il gisait, et vite allez dire à ses disciples : Il est ressuscité d'entre les morts, et voilà qu'il vous précède en Galilée; c'est là que vous le verrez. Voilà, je vous l'ai dit."
Quittant vite le tombeau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
(Mt 28, 1-8)
Du haut de la croix, notre Seigneur Jésus Christ prononce cette parole: "Eli, Eli, lema sabaqthani", c'est-à-dire "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné. Certains se demandent alors pourquoi Jésus appelle le prophète Élie. Il en est tout autre, Jésus viens de prononcer la première ligne du psaume 22 afin de signifier qu'il est celui dont il est question dans le psaume. Les évangiles vont faire quelques  référence à ce psaume lors du récit de la crucifixion. J'ai donc mis en parallèle certains éléments du psaume et des évangiles afin de bien mettre en évidence à quel point se psaume est prophétique.


Le but de cet article est de mettre en lumière les Églises Catholique Orientales en union avec Rome, tout simplement parce que plusieurs ne sont pas au courant de leur existence. Il s'agit d'une brève introduction à un sujet très vaste.

Ces évêques sont tous Catholiques

Cet article est une traduction française personnelle de l’article « What is Circular Reasoning? », tiré du blogue de Matt Fradd.

Une erreur commune d’argumentation que vous allez probablement tous rencontrer est le raisonnement circulaire.

Le raisonnement circulaire (une forme de pétition de principe qui vient du latin « petitio principii ») est un sophisme de l'argumentation qui suppose comme prémisse ce que l’argument veut prouver.

Nous avons un Pape! Cardinal Bergoglio d'Argentine, un Jésuite, a été élu cet après-midi et il a choisi comme nom François, en l'honneur de St-François-Xavier, Jésuite et patron des missionnaires.


Cet article est une traduction française personnelle de l’article « What Makes a Good Argument? », tiré du blogue de Matt Fradd.

Dans un article précédent, j'ai expliqué ce qu'est un argument (et ce qui ne l’est pas). Certains m’ont demandé en quoi consistait un bon argument. Voici trois choses qui constituent un bon argument.

Cet article est la troisième et dernière partie de ma série sur l'âme, Voir ici pour la définition de l'âme et la création de l'âme.

Le dernier article se concentrait sur le commencement de l'âme, celui-ci porte plutôt sur sa finalité. L'âme humaine est immortelle, elle ne cesse pas d'exister après la mort. La question qui se pose souvent est la suivante; que devient-on après?

Voici la chanson « Roi crucifié » du groupe Français Glorious qui très appropriée pour le temps du Carême




Le 23 mars prochain, il y aura une journée découverte pour les jeunes adultes au centre Agapê. Le centre offre quatre parcours : Foi, Mission, Art & Communication et Vocations. Cliquez sur l’image pour plus d’information.