Comme toutes les églises chrétiennes prétendaient avoir la vérité, je me suis demandé si ma méthode pour trouver la vérité était bonne. Je n’allais quand même pas aller célébrer avec chacune des communautés chrétiennes de la planète. Même si j’y parvenais, allais-je baser ma décision uniquement sur le « feeling » que j’avais eu lors de ces rencontres ? Tout cela se bousculait dans ma tête. Je me disais que je devais baser mes recherches sur quelque chose de plus tangible, de vérifiable... de plus scientifique. Je savais que Dieu ne pouvait se démontrer par une expérience scientifique, mais il devait bien y avoir une science qui pouvait m'aider. Cette science qui allait m’aider était l’histoire. Les chrétiens ont, de toutes les religions que j’avais étudiées, l’affirmation la plus audacieuse que l’homme n’a jamais formulée : Dieu lui-même s’était incarné et était venu sur Terre. Si cela était vrai, il devait nécessairement y avoir une trace de ce fait dans l’histoire. Je me suis donc mis à étudier l’histoire du christianisme pour trouver d’un point de vue purement historique ce qu’étaient et faisaient les premiers chrétiens, c'est-à-dire, ceux dont les enseignements étaient authentiques et « fraîchement reçus » par Jésus-Christ. Cette Église devait donc non seulement exister dès le départ, n’avoir jamais changé ses doctrines et exister encore aujourd’hui. J’avais donc la certitude de ne pas me tromper si je retrouvais l’Église chrétienne qui correspondait à ces trois critères.
J’avais alors presque 18 ans et faisait mon entrée au cégep. Plus mes recherches avançaient, plus je me rendais compte que l’Église Catholique concordait avec ces trois critères. Aussi, plus j’en apprenais sur les premiers chrétiens et les premiers Pères de l’Église, plus tous ces gens ressemblaient beaucoup plus aux catholiques qu’aux autres églises chrétiennes. Ce qui au départ, je dois l’avouer, ne me plaisait pas beaucoup. Cela ne me plaisait pas, car j’avais l’impression d’avoir perdu 3 ans de ma vie à chercher pour quelque chose que j’avais déjà sous le nez. Mais, d’un autre côté, je me disais qu’au moins je serais sorti de cette expérience plus convaincu que je ne l’étais avant mes recherches. J’essayais donc encore de tout retourner les faits et les scénarios dans ma tête et de voir s’il ne pouvait pas y a voir une autre église qui pouvait concorder à ces trois critères, mais je n’en ai pas trouvé d’autre. Comprenant alors ce que cela impliquait, je me mis à retourner graduellement à la messe, chose que je ne faisais avant environ qu’une ou deux fois par année à Noël ou Pâques.
Au cours de mon cégep, ma foi grandissait. J’ai rencontré un ami avec qui je pouvais partager ma foi et qui m’a aidé à avoir un emploi pour travailler à l’église de ma ville comme sacristain la fin de semaine. J’étais alors un peu plus impliqué dans l’église et cela m’apportait beaucoup spirituellement. À la fin des mes études comme programmeur-analyste, je suis allé au JMJ à Rome en 2000. Comme j’ai alors commencé à considérer la vocation de prêtre, je suis entré au Grand Séminaire de Québec en automne 2000 pour en faire le discernement. Après quelques mois, je me suis rendu compte que cela n’était pas réellement ma vocation. Je dois avouer que le célibat, ce qui signifiait aussi l’absence de famille proche, était la principale raison.
Je suis alors revenu dans ma ville où j’ai commencé à travailler comme programmeur-analyste dans une entreprise et j’ai eu la chance de pouvoir retourner mon emploi de sacristain de fin de semaine quelques mois plus tard. Quelques années plus tard je me suis marié avec une femme qui partageait la même Foi que moi, ce qui est très important pour moi. J’ai aussi participé à une chorale d’adolescent pour faire l’animation musicale une fois par mois pour la messe des jeunes pendant quelques années. Je suis maintenant père d’un petit garçon de 9 mois. Depuis quelques mois, j’écris un blogue catholique sur internet dans l’espérance d’aider les gens qui sont, comme je l’ai été, en recherche spirituelle ou qui veulent tout simplement approfondir leur Foi.
Alors voilà qui résume mon parcours spirituel. Il faut dire qu’écrit ainsi le parcours semble assez linéaire, mais souvent, en période de recherche, je faisais deux pas en avant et un pas en arrière. Merci d’avoir pris le temps de me lire.
J’avais alors presque 18 ans et faisait mon entrée au cégep. Plus mes recherches avançaient, plus je me rendais compte que l’Église Catholique concordait avec ces trois critères. Aussi, plus j’en apprenais sur les premiers chrétiens et les premiers Pères de l’Église, plus tous ces gens ressemblaient beaucoup plus aux catholiques qu’aux autres églises chrétiennes. Ce qui au départ, je dois l’avouer, ne me plaisait pas beaucoup. Cela ne me plaisait pas, car j’avais l’impression d’avoir perdu 3 ans de ma vie à chercher pour quelque chose que j’avais déjà sous le nez. Mais, d’un autre côté, je me disais qu’au moins je serais sorti de cette expérience plus convaincu que je ne l’étais avant mes recherches. J’essayais donc encore de tout retourner les faits et les scénarios dans ma tête et de voir s’il ne pouvait pas y a voir une autre église qui pouvait concorder à ces trois critères, mais je n’en ai pas trouvé d’autre. Comprenant alors ce que cela impliquait, je me mis à retourner graduellement à la messe, chose que je ne faisais avant environ qu’une ou deux fois par année à Noël ou Pâques.
Au cours de mon cégep, ma foi grandissait. J’ai rencontré un ami avec qui je pouvais partager ma foi et qui m’a aidé à avoir un emploi pour travailler à l’église de ma ville comme sacristain la fin de semaine. J’étais alors un peu plus impliqué dans l’église et cela m’apportait beaucoup spirituellement. À la fin des mes études comme programmeur-analyste, je suis allé au JMJ à Rome en 2000. Comme j’ai alors commencé à considérer la vocation de prêtre, je suis entré au Grand Séminaire de Québec en automne 2000 pour en faire le discernement. Après quelques mois, je me suis rendu compte que cela n’était pas réellement ma vocation. Je dois avouer que le célibat, ce qui signifiait aussi l’absence de famille proche, était la principale raison.
Je suis alors revenu dans ma ville où j’ai commencé à travailler comme programmeur-analyste dans une entreprise et j’ai eu la chance de pouvoir retourner mon emploi de sacristain de fin de semaine quelques mois plus tard. Quelques années plus tard je me suis marié avec une femme qui partageait la même Foi que moi, ce qui est très important pour moi. J’ai aussi participé à une chorale d’adolescent pour faire l’animation musicale une fois par mois pour la messe des jeunes pendant quelques années. Je suis maintenant père d’un petit garçon de 9 mois. Depuis quelques mois, j’écris un blogue catholique sur internet dans l’espérance d’aider les gens qui sont, comme je l’ai été, en recherche spirituelle ou qui veulent tout simplement approfondir leur Foi.
Alors voilà qui résume mon parcours spirituel. Il faut dire qu’écrit ainsi le parcours semble assez linéaire, mais souvent, en période de recherche, je faisais deux pas en avant et un pas en arrière. Merci d’avoir pris le temps de me lire.