Cette vidéo explique pourquoi et comment le mariage est une institution qui se fonde sur l'alliance contractuelle d'un homme et d'une femme dans la perspective de la transmission de la vie.
Cet article est une traduction française personnelle de l’article « Would God send someone to Hell?», tiré du blogue de Matt Fradd.
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J'ai récemment écrit deux articles: « Est-ce que toutes les religions sont égales? » Et « Pourquoi de mauvaises choses arrivent aux bonnes personnes? » Dans ces articles, je décris certaines conversations que j'ai eues avec une jeune femme sur un vol. Dans le présent article, nous allons jeter un œil à une autre conversation que nous avons eue ensemble sur la réalité de l'Enfer.
Cet
épisode est-il consacré à la fin du monde ou à l'Arche de Noé ?
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Cet article est une traduction française personnelle de l’article « Why do Bad Things Happen to Good People?», tiré du blogue de Matt Fradd.
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Le 21 juin, j'ai publié l’article "Est-ce que toutes les religions sont égales ?" [l’article précédent sur ce blogue], qui raconte une conversation que j'ai eue avec une jeune femme sur un vol. Dans cet article, nous allons jeter un coup d’œil à une autre conversation que nous avons eue ensemble sur le problème du mal. Cet article ne se veut pas une réponse exhaustive au problème du mal, mais il devrait permettre de fournir des éléments de réflexion et de générer une bonne discussion.
Les
saints sont-ils des gens comme nous, dans l'absolu ?
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Cet article est une traduction française personnelle de l’article « Are All Religions Equal?», tiré du blogue de Matt Fradd.
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Lors d’un récent vol de Philadelphie à San Diego, j'ai eu la conversation suivante avec une femme (que nous appellerons Marie), qui croit que toutes les religions sont égales. J'ai mis par écrit la conversation quelques jours plus tard. La voici:
Les 7 péchés capitaux ne sont-ils pas un peu
surfaits ?
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Cet article est une traduction française personnelle de l’article « 5 Fallacies you NEED to Know», tiré du blogue de Matt Fradd.
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La foi est-elle indispensable pour croire ?
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Cet article est une traduction française personnelle de l’article « Are You Ready for an Argument?!», tiré du blogue de Matt Fradd.
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Si vous fréquentez des sites comme YouTube, Facebook ou des blogues qui traitent de sujets chauds, vous êtes probablement familier avec les types d’échanges qui ont lieu sur ces forums. On peut y trouver des propos intelligents et substantiels, mais on peut aussi y trouver des propos qui ressemblent à deux enfants qui se chamaillent : « C’est toi ». « Non c’est toi ». « Non c’est toi ».
Cet article est une traduction française personnelle de l’article « Who Created God ?», tiré du blogue de Matt Fradd.
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Comment répondre à la fameuse réplique : « Si tout ce qui existe a besoin d’une cause, quelle est la cause de Dieu? » Voici une façon brève de répondre à cette question.
Premièrement, les philosophes et les théologiens qui sont croyants ne défendent pas que tout ce qui existe a une cause. Ils proposent plutôt que certaines catégories de choses ont besoin d’une cause, comme par exemple les choses qui ont commencé à exister ou les choses qui n’ont pas à exister.
Le fils prodigue ne se fout-il pas un peu du
monde aussi ?
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Cet article est une traduction française personnelle de l’article « Has Science done away with God ?», tiré du blogue de Matt Fradd.
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Est-ce que la science n’a pas réfuté l’existence de Dieu?
Non et la science n’a pas la capacité de le faire.
La science est une méthode utilisée pour découvrir de l’information au sujet du monde naturel. Elle ne peut pas se prononcer sur les réalités qui ne peuvent pas être testées ou observées scientifiquement.
Donc, le fait d’examiner la création matérielle de Dieu à l’aide d’une méthode qui, par sa nature, est limitée à cet univers matériel ne peut pas nous donner de preuve contre l’existence d’un Dieu immatériel.
Matt a été invité par la BBC, EWTN, ABC et Catholic Answers
Live, où il a partagé son histoire personnelle de péché, de rédemption et de
guérison aux gens partout dans le monde. Matt vit dans le sud de la Californie,
avec sa femme et ses trois enfants, où il travaille comme apologiste et
conférencier pour Catholic Answers.
Matt est membre du groupe catholique américain « Catholic Answers » et il écrit un blogue (en anglais) que vous pouvez consulter ici. Étant donné que son blogue est vraiment intéressant et que je crois que la blogosphère catholique franco-québécoise pourrait profiter de ses réflexions, j’ai communiqué avec lui afin de savoir s’il accepterait que je traduise certains de ses articles sur mon blogue. J’ai le plaisir de vous annoncer qu’il a gentiment accepté mon offre. Ne soyez donc pas surpris si vous trouvez dans les prochaines semaines des articles qui seront des traductions de certains de ses articles. Une mention apparaîtra ainsi qu’un lien vers son article original au début de chacun de ces articles traduits de son blogue.
D'où vient cette idée dégueu de manger du
poisson le vendredi ?
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Faut-il se laisser tenter par la tentation de temps en temps ?
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Le questionnement moral chez le chrétien provient de la proclamation des mystères de la foi. Cependant, tous ne sont pas au même point dans leur cheminement moral lorsqu’ils reçoivent l’annonce de cette Bonne Nouvelle. C’est à cause de cela qu’il faut prendre en compte ce que le synode des Évêques, qui a eu lieu à Rome en 1980, appelle la loi de la gradualité.
Des savants parlent de Dieu :
— Johannes KEPLER (1571-1630), un des plus grands astronomes,
— Nicolas COPERNIC (1473-1543), le fondateur de l'astronomie moderne,
— Isaac NEWTON (1643-1727), fondateur de la physique moderne,
— Carl von LINNÉ (1707-1778), fondateur de la classification des plantes,
— Alessandro VOLTA (1745-1827), qui découvrit les courants électriques,
— André-Marie AMPÈRE (1775-1836), fondateur de l'électrodynamique,
— Augustin-Louis CAUCHY (1789-1857), grand mathématicien français,
— Carl Friedrich GAUSS (1777-1855), « le prince des mathématiciens »,
— Justus von LIEBIG (1803-1873), le célèbre auteur de la chimie appliquée,
— Julius ROBERT von MAYER (1814-1878) ( principe de la thermodynamique),
— Angelo SECCHI (1818-1878), fondateur de l'astrophysique moderne
— Louis PASTEUR (1822-1895), le plus illustre bactériologiste,
— Jean-Henri FABRE (1823-1915), l'illustre entomologiste français,
— Guglielmo MARCONI (1874-1937), inventeur de la télégraphie sans fil,
— Robert MILLIKAN (1868-1953), célèbre physicien américain, prix Nobel 1923,
— Arthur EDDINGTON (1882-1946), célèbre astronome anglais,
— Max PLANCK (1858-1947), fondateur de la théorie des quanta,
— Albert EINSTEIN (1879-1955), fondateur de la théorie de la relativité,
— Howard AIKEN (1900-1973), « père » du premier ordinateur.
Peut-on encore trouver des arguments originaux pour aller aux JMJ ?
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Propos recueillis par Franz Le Guen:
ROME, vendredi 26 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le nouvel album de Brunor, La lumière fatiguée (SPFC éditions), sort au moment du synode sur la nouvelle évangélisation et prépare à l’année de la foi dont il constitue à coup sûr un instrument précieux.
Les lecteurs de Zenit rencontrent ci l’auteur - prix 2012 de la BD chrétienne d’Angoulême - qui ne cesse d’accumuler comme des pépites (pour ceux qui cherchent), des indices-vérifiables-de l’existence de Dieu.
ROME, vendredi 26 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le nouvel album de Brunor, La lumière fatiguée (SPFC éditions), sort au moment du synode sur la nouvelle évangélisation et prépare à l’année de la foi dont il constitue à coup sûr un instrument précieux.
Les lecteurs de Zenit rencontrent ci l’auteur - prix 2012 de la BD chrétienne d’Angoulême - qui ne cesse d’accumuler comme des pépites (pour ceux qui cherchent), des indices-vérifiables-de l’existence de Dieu.
Faut-il
évangéliser ou bien ?
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Dans ce commentaire sur les propos du Pape sur le préservatif, un internaute m’a posé cette question : En quoi l'usage justifié du préservatif comme contraceptif dans le mariage serait immoral? Quel est le fondement d'une telle affirmation? C’est une question très pertinente que plusieurs catholiques se posent, j’ai donc décidé d’en faire un article à part entière. Nous traiterons donc ici de la question de la contraception (par préservatif ou d’autres moyens chimiques, mécaniques ou chirurgicaux) au sein du mariage pour examiner pourquoi l’Église considère cela comme étant un acte immoral.
Catéchisme #2369 : " C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité " (HV 12).Le fondement de cet enseignement est qu’il y a deux aspects dans les relations conjugales qui ne doivent pas être entravé par les époux: l’union et la procréation. Si l’un de ces deux aspects est volontairement annulé, nous avons un acte immoral. Si par exemple on utilise un contraceptif comme le condom, nous entravons la procréation. Il en va ainsi par exemple de la fécondation « in vitro » qui annule l’aspect de l’union. C’est pourquoi l’Église déclare ces deux actes comme étant immoraux.
Catéchisme #2366 : La fécondité est un don, une fin du mariage, car l’amour conjugal tend naturellement à être fécond. L’enfant ne vient pas de l’extérieur s’ajouter à l’amour mutuel des époux ; il surgit au coeur même de ce don mutuel, dont il est un fruit et un accomplissement. Aussi l’Église, qui " prend parti pour la vie " (FC 30), enseigne-t-elle que " tout acte matrimonial doit rester par soi ouvert à la transmission de la vie " (HV 11). " Cette doctrine, plusieurs fois exposée par le magistère, est fondée sur le lien indissoluble que Dieu a voulu et que l’homme ne peut rompre de son initiative entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation " (HV 12 ; cf. Pie XI, enc. " Casti connubii ").Cependant, ce n’est pas parce que l’Église n’approuve pas la contraception que nous devons faire le plus d’enfants qu’il nous est biologiquement possible d’en avoir. L’Église nous invite plutôt à avoir une attitude généreuse envers la vie. Il est donc possible, si on a de justes raisons (difficulté financière, maladie physique ou psychologique, etc), de vouloir espacer les enfants que Dieu veut nous confier.
Catéchisme #2368 : Un aspect particulier de cette responsabilité concerne la régulation de la procréation. Pour de justes raisons (cf. GS 50), les époux peuvent vouloir espacer les naissances de leurs enfants. Il leur revient de vérifier que leur désir ne relève pas de l’égoïsme mais est conforme à la juste générosité d’une paternité responsable. En outre ils régleront leur comportement suivant les critères objectifs de la moralitéSi vous vous demandez comment on peut espacer les enfants de façon morale, il y a plusieurs techniques qui peuvent être aussi fiables que les moyens immoraux s’ils sont bien employés. Voici ce que dit le catéchisme à ce sujet :
Catéchisme #2370 : La continence périodique, les méthodes de régulation des naissances fondées sur l’auto-observation et le recours aux périodes infécondes (cf. HV 16) sont conformes aux critères objectifs de la moralité. Ces méthodes respectent le corps des époux, encouragent la tendresse entre eux et favorisent l’éducation d’une liberté authentique. En revanche, est intrinsèquement mauvaise " toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation " (HV 14) :
Au langage qui exprime naturellement la donation réciproque et totale des époux, la contraception oppose un langage objectivement contradictoire selon lequel il ne s’agit plus de se donner totalement l’un à l’autre. Il en découle non seulement le refus positif de l’ouverture à la vie, mais aussi une falsification de la vérité interne de l’amour conjugal, appelé à être un don de la personne tout entière. Cette différence anthropologique et
morale entre la contraception et le recours aux rythmes périodiques implique deux conceptions de la personne et de la sexualité humaine irréductibles l’une à l’autre (FC 32).
Pour une
vocation, combien d'appels en absence ?
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Science et foi, un dialogue incessant, par le prof. Arber
ROME, samedi 13 octobre 2012 (ZENIT.org) – « Si Jésus Christ vivait aujourd’hui parmi nous, il serait favorable à l’application d’un solide savoir scientifique pour le bien à long-terme des hommes et de leur environnement naturel », déclare M. Werner Arber, qui souligne la « cohérence » entre foi et science, dans le récit biblique de la Création, du livre de la Genèse, et le dialogue incessant des deux.
M. Werner Arber, généticien, professeur de microbiologie au Biozentrum de l’Université de Bâle, président de l'Académie pontificale des sciences, était en effet invité spécial du synode des évêques, le 12 octobre 2012 après-midi, pour la huitième congrégation générale. Il est intervenu sur le thème “Réflexion sur les relations entre les sciences et la foi religieuse”.
Jésus, favorable à la science
« Si Jésus Christ vivait aujourd’hui parmi nous, il serait favorable à l’application d’un solide savoir scientifique pour le bien à long-terme des hommes et de leur environnement naturel », déclare le professeur, à la condition « que ces applications continuent à respecter les lois importantes et pertinentes de la nature », précise-t-il.
En ce sens, M. Arber salue les progrès « de la génomique, de la protéomique et de la métabolomique », qui permettent de « s’acheminer vers une alimentation saine », et vers des « progrès médicaux », et d’améliorer par exemple « la récolte des plantes alimentaires les plus fréquemment utilisées ».
Cela pourrait donc « diminuer les problèmes de dénutrition et de faim » dans les populations des pays en voie de développement, fait-il observer.
Ainsi, « toutes les activités qui se basent sur la connaissance scientifique disponible qui pourra être utile pour un développement culturel durable » sont dignes d’intérêts.
C’est dans ce cadre que l’Académie Pontificale des Sciences accomplit sa mission en « suivant d’un oeil critique le développement des recherches scientifiques et les projets d’application des connaissances acquises » et en offrant des « suggestions importantes en faveur d’un développement sûr, responsable et durable », précise-t-il.
La Genèse : cohérence entre foi et science
M. Arber constate cependant que « les sciences sont bien loin de pouvoir trouver des réponses pertinentes à toutes les questions posées », c’est pourquoi les croyances ont aussi une place « essentielle » dans ce qu’il appelle le « savoir d’orientation », qui sert de guide aux activités humaines.
Le savoir d’orientation comprend également « certaines règles fermes de conduite » pour la vie sociale. Les lois servent d’ailleurs à garantir le respect de ces règles, mais leur rôle est « facilité » si les principes des règles sont « ancrés aussi dans la foi religieuse », ajoute le scientifique.
Ainsi, foi et science sont en perpétuel dialogue, exprimé d’ailleurs dans la Genèse, fait observer M. Arber : selon lui, ce livre reflète « une grande correspondance entre la foi religieuse et les connaissances scientifiques disponibles à l’époque ».
Le récit propose en effet « une séquence logique d’événements dans lesquels la création de la planète Terre pourrait avoir été suivie par la constitution des conditions pour la vie. Les plantes sont ensuite arrivées, ce qui a fourni dans un deuxième temps de la nourriture pour les animaux, avant que ne soient finalement introduits les êtres humains »
.
De même, les personnes décrites « avaient leurs caractéristiques personnelles, elles ne représentaient donc pas des clones d’Adam et Ève », ce qui signifie que « les auteurs étaient conscients des variantes génétiques », poursuit-il.
Pour le scientifique, il s’agit clairement d’un « récit logique sur une origine possible de l’évolution des choses selon des événements imaginés qui menaient à la nature telle que l’observaient les populations antiques ».
Il voit donc dans la genèse « une bonne cohérence entre la foi religieuse des origines et la connaissance scientifique des développements selon l’évolution ».
C’est aujourd’hui un « devoir » de « conserver – et de rétablir si nécessaire – cette cohérence sur la base de la plus grande connaissance scientifique de notre époque », car « la connaissance scientifique et la foi sont et doivent rester des éléments complémentaires du savoir d’orientation », conclut-il.
Source : Zenit.org
ROME, samedi 13 octobre 2012 (ZENIT.org) – « Si Jésus Christ vivait aujourd’hui parmi nous, il serait favorable à l’application d’un solide savoir scientifique pour le bien à long-terme des hommes et de leur environnement naturel », déclare M. Werner Arber, qui souligne la « cohérence » entre foi et science, dans le récit biblique de la Création, du livre de la Genèse, et le dialogue incessant des deux.
M. Werner Arber, généticien, professeur de microbiologie au Biozentrum de l’Université de Bâle, président de l'Académie pontificale des sciences, était en effet invité spécial du synode des évêques, le 12 octobre 2012 après-midi, pour la huitième congrégation générale. Il est intervenu sur le thème “Réflexion sur les relations entre les sciences et la foi religieuse”.
Jésus, favorable à la science
« Si Jésus Christ vivait aujourd’hui parmi nous, il serait favorable à l’application d’un solide savoir scientifique pour le bien à long-terme des hommes et de leur environnement naturel », déclare le professeur, à la condition « que ces applications continuent à respecter les lois importantes et pertinentes de la nature », précise-t-il.
En ce sens, M. Arber salue les progrès « de la génomique, de la protéomique et de la métabolomique », qui permettent de « s’acheminer vers une alimentation saine », et vers des « progrès médicaux », et d’améliorer par exemple « la récolte des plantes alimentaires les plus fréquemment utilisées ».
Cela pourrait donc « diminuer les problèmes de dénutrition et de faim » dans les populations des pays en voie de développement, fait-il observer.
Ainsi, « toutes les activités qui se basent sur la connaissance scientifique disponible qui pourra être utile pour un développement culturel durable » sont dignes d’intérêts.
C’est dans ce cadre que l’Académie Pontificale des Sciences accomplit sa mission en « suivant d’un oeil critique le développement des recherches scientifiques et les projets d’application des connaissances acquises » et en offrant des « suggestions importantes en faveur d’un développement sûr, responsable et durable », précise-t-il.
La Genèse : cohérence entre foi et science
M. Arber constate cependant que « les sciences sont bien loin de pouvoir trouver des réponses pertinentes à toutes les questions posées », c’est pourquoi les croyances ont aussi une place « essentielle » dans ce qu’il appelle le « savoir d’orientation », qui sert de guide aux activités humaines.
Le savoir d’orientation comprend également « certaines règles fermes de conduite » pour la vie sociale. Les lois servent d’ailleurs à garantir le respect de ces règles, mais leur rôle est « facilité » si les principes des règles sont « ancrés aussi dans la foi religieuse », ajoute le scientifique.
Ainsi, foi et science sont en perpétuel dialogue, exprimé d’ailleurs dans la Genèse, fait observer M. Arber : selon lui, ce livre reflète « une grande correspondance entre la foi religieuse et les connaissances scientifiques disponibles à l’époque ».
Le récit propose en effet « une séquence logique d’événements dans lesquels la création de la planète Terre pourrait avoir été suivie par la constitution des conditions pour la vie. Les plantes sont ensuite arrivées, ce qui a fourni dans un deuxième temps de la nourriture pour les animaux, avant que ne soient finalement introduits les êtres humains »
.
De même, les personnes décrites « avaient leurs caractéristiques personnelles, elles ne représentaient donc pas des clones d’Adam et Ève », ce qui signifie que « les auteurs étaient conscients des variantes génétiques », poursuit-il.
Pour le scientifique, il s’agit clairement d’un « récit logique sur une origine possible de l’évolution des choses selon des événements imaginés qui menaient à la nature telle que l’observaient les populations antiques ».
Il voit donc dans la genèse « une bonne cohérence entre la foi religieuse des origines et la connaissance scientifique des développements selon l’évolution ».
C’est aujourd’hui un « devoir » de « conserver – et de rétablir si nécessaire – cette cohérence sur la base de la plus grande connaissance scientifique de notre époque », car « la connaissance scientifique et la foi sont et doivent rester des éléments complémentaires du savoir d’orientation », conclut-il.
Source : Zenit.org
Comment
devenir irrésistible aux yeux d'une jeune catholique pratiquante ?
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À l’occasion de cette année spéciale, je vous propose de prendre le temps de lire le catéchisme de l’Église catholique. Même si vous l’avez déjà fait, vous y trouverez probablement d’autres richesses que vous n’avez pas encore découvertes. Malgré que son grand nombre de pages (environ 500), on peut facilement faire le tour pendant l’année si on s’engage à lire deux pages par jour, ce qui me représente que quelques minutes.
Si cette grande lecture vous effraie un peu, il y a une version abrégée (200 pages), le compendium, qui est rédigée sous forme de questions et réponses. Vous n’aurez besoin que de deux minutes par jour pour lire ce livre sur une période d’un an. Je suis certain que vous pouvez trouver deux minutes dans votre journée qui va vous apporter bien plus que ce que vous auriez pu faire d’autre pendant ces deux minutes.
Si vous aimez lire de vrais livres “en chair et en os”, ces livres sont disponibles dans toutes les bonnes librairies. Sinon, ces deux ouvrages sont disponibles gratuitement sur Internet ici :
Catéchisme de l’Église catholique
Le compendium du catéchisme de l’Église catholique
Je vous invite aussi à lire le “Motu Proprio” mentionné ci-haut, qui nous explique le pourquoi et le but de cette année de la foi
Bonne lecture
La prière - action ou vérité?
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Zachée ne
se moque-t-il pas un peu du monde quand même ?
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Un messager ou un prophète peut prétendre nous transmettre un message de la part de Dieu, mais jamais il ne pourrait prétendre être lui-même la plénitude de la révélation qu’il veut nous communiquer. Selon le mystère de la Trinité, l’acte de connaissance parfaite que Dieu le Père a de lui-même a engendré le Fils, qui s’est incarné en Jésus-Christ. En Christ, Dieu ne fait pas seulement transmettre un message comme il le faisait par les prophètes avant lui. En Christ, Dieu vient d’une certaine façon lui-même transmettre son message. Jésus est donc à la fois le messager et la plénitude de ce qu’il y a à communiquer de la divinité.
Les références à la plénitude (πλήρωμα) du Christ sont nombreuses dans le Nouveau Testament. Saint Jean dans son Évangile nous indique que «nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce (Jn 1, 16) ». Cette plénitude de Dieu en Christ nous transmet la grâce, la vie divine qui nous ouvre à des conditions nouvelles que notre nature ne pouvait pas atteindre d’elle-même, jusqu’à ce que le « Christ soit formé en nous (Ga 4, 19) ».
Le thème de la plénitude du Christ est aussi bien développé dans les épitres de Saint Paul aux Éphésiens et aux Colossiens. Saint Paul insiste sur le fait que le Christ est au-dessus de tous les Puissances, Trônes et Principautés, visibles ou invisibles (Col 1, 16), car « Dieu s'est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude (Col 1,19) ». Saint Paul nous donne ensuite le but de cette plénitude : le salut de l’homme. « Afin de tout réconcilier par lui et pour lui, et sur la terre et dans les cieux, ayant établi la paix par le sang de sa croix (Col 1,20) »
Je crois que c’est là une perspective intéressante qui peut nous permettre de nous réconcilier un peu avec la célèbre maxime de Saint Cyprien : « Hors de l’Église point de salut ». Voici ce que je crois être le verset clé de cette réconciliation : « Oui, il a tout mis sous ses pieds et il l'a donné, au sommet de tout, pour tête à l'Église qui est son corps, la plénitude de celui que Dieu remplit lui-même totalement (Ep 1, 22-23) ». L’affirmation est donc davantage christocentrique qu’elle n'y parait, car l’Église est porteuse du salut essentiellement par sa capacité à être le corps de la tête qu’est la plénitude du Christ. Si donc l’Église est le corps du Christ (Col 1, 24) et que le Christ est la plénitude de la divinité qui nous communique la grâce en vue du salut, comment pourrait-on donc être sauvé sans l’Église qui est elle-même ce corps du Christ qui est plénitude de grâce en vue du salut? En dehors de cette plénitude, ne peut-il y pas n’y avoir que le néant?
Pourquoi n'y a-t-il pas de 'fond' dans le Cathologue
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Source: http://www.chick.com/reading/tracts/0458/0458_01.asp |
Cette page du livret nous dit :
Vous êtes-vous jamais demandé au sujet des prêtres et d’où ils viennent? Le terme, « prêtre », a été dérobé à la religion juive accompagné de l’autel, l’encens, etc. (Hé 8,4). La Bible nous instruit soigneusement comment faire marcher une église. Elle parle au sujet des pasteurs, des diacres, etc... mais jamais d’un prêtre.
Il est vrai qu’ils y avaient des prêtres dans l’Ancien Testament, mais il est faux de dire qu’il n’y a plus de trace de la fonction de prêtre dans le Nouveau Testament. Il y a vraiment des passages du Nouveau Testament qui font référence au ministère du prêtre. C’est le mot grec « presbyteros » qui est généralement rendu dans nos traductions françaises par presbytes ou anciens. On le retrouve par exemple dans les deux versets suivants :
- Si je t'ai laissé en Crète, c'est pour y achever l'organisation et pour établir dans chaque ville des presbytres, conformément à mes instructions. (Ti 1,5)
- Ne néglige pas le don spirituel qui est en toi, qui t'a été conféré par une intervention prophétique accompagnée de l'imposition des mains du collège des presbytres. (1 Tm 4, 14)
Les trois degrés du sacerdoce sont donc vraiment mentionnés dans le Nouveau Testament : Les évêques (episkopos), les prêtres (presbyteros) et les diacres (diakonos). Comme dans tout travail de traduction, celui qui traduit la Bible doit faire certains choix linguistiques et ces choix peuvent varier d’une traduction à une autre. Ainsi le « pasteur » que l’auteur présente pourrait aussi être la traduction du terme grec « presbyteros » dans sa traduction. Comme il ne donne pas sa référence, on ne peut pas le vérifier. Il faut savoir qu’à l’époque du Nouveau Testament, les rôles des différents degrés de sacerdoces étaient moins clairs, mais ces rôles se sont définis plus clairement pendant le début du deuxième siècle. Par exemple, au premier siècle, il fallait que ce soit l’évêque qui préside l’Eucharistie (on le sait par les lettres de Saint Ignace d’Antioche). Par la suite, comme le nombre de chrétiens augmentait et l’évêque ne pouvait plus suffire à la tâche, les évêques ont donc donné la possibilité aux prêtres de présider la célébration de l’Eucharistie pour lui comme c’est le cas aujourd’hui.
La Bible ne mentionne jamais les religieuses, ni les moines, ni les papes… Tout ça a été combiné par l’intuition catholique romaine pour éblouir leurs disciples, accompagné des statues, cierges et costumes religieux…. Les gens aiment ça. Leurs chefs seulement comprennent vraiment le double langage religieux et la psychologie utilisés pour contrôler leur 700,000,000 membres.
Je vais laisser de côté les statues et les costumes dans cet article et me concentrer sur les religieuses, les moines et les papes. Ces trois dernières vocations ne sont pas des degrés différents de sacerdoce, qui ne sont que ceux présentés précédemment. L’auteur semble tout mettre dans le même panier.
Les religieuses ne sont pas ordonnées puisqu’elles sont des femmes, mais on peut retrouver des femmes, plus spécifiquement des veuves, dans le Nouveau Testament qui vivaient une vie consacrée à Dieu comme les religieuses de l’Église catholique. D’ailleurs, le chapitre 5 de la 1ère lettre à Timothée donne certaines directives sur la façon de sélectionner et de traiter ces veuves.
Les moines peuvent être ordonnés prêtre, mais cela n’est pas obligatoire. Bien honnêtement, je ne vois pas ce qu’il y a de pas chrétien si un homme, qui désire vivre plus intensément sa relation avec le Christ, fait des vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance s’il en a le désire. L’Église ne force personne à faire des vœux ou à recevoir le sacerdoce.
Le pape est tout simplement l’évêque de Rome. Le fait d’être Pape ne lui confère pas un degré de sacerdoce supérieur aux autres évêques, mais il lui revient la charge de paître le troupeau, d’être le chef de l’Église et reçoit de Dieu certains charismes (comme par exemple l’infaillibilité). À ce sujet, l’auteur se trompe, car la Bible parle du Pape (qui est alors l’Apôtre Pierre) et de sa charge. J’ai déjà fait des articles sur la papauté dans la Bible ici, ici et ici. L’auteur semble faire toute une histoire seulement parce que le mot « Pape » n’est pas utilisé, mais c’est bien cette réalité qui est décrite dans la Bible, qu’elle soit nommée ainsi ou pas. D’ailleurs cet auteur croit probablement en la Trinité. Le mot « Trinité » n’est pas dans la Bible, mais on peut y retrouver plusieurs versets qui démontrent cette doctrine. C’est la même chose pour la papauté. On voit donc que l’auteur utilise encore son double standard pour attaquer les enseignements de l’Église catholique.
Pour ceux qui n’ont pas encore découvert
cette série d’évangélisation humoristique, je vous invite à jeter un coup d’œil
aux vidéos de l’an passé ici
Voici un bon document provenant du diocèse de Paris sur le «mariage» et l’adoption par des personnes du même sexe. Voici les 10 arguments en bref :
Pour aller voir plus loin le détail de ses arguments, vous pouvez consulter ce document
- Le mariage : une forme de vie précise mais pas exclusive
- Le mariage n'est pas la reconnaissance publique des sentiments
- Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale
- Le mariage entre personnes de même sexe entraînerait en fait la fin du mariage civil
- Conséquences logiques d’une déstructuration du mariage
- Le mariage entre personnes de même sexe aggraverait le communautarisme
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- Le mariage entre personnes de même sexe fragiliserait l'adoption internationale
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Dieu parle-t-il? Si oui, comment le fait-il? C’est à cette question que répond le Père P. Jean-Philippe Fabre dans cette video.
Source: http://www.chick.com/reading/tracts/0458/0458_01.asp |
D’où l’idée [du] confessionnal provint-elle? Provint-elle du Vatican? Non! Son origine remonte loin dans l’ancienne Babylone où ils adoraient le dieu soleil « Baal ». Cela faisait partie d’un système occulte religieux.
Après le déluge, les descendants e Noé bâtirent la ville de Babylone. Elle devint le centre religieux du monde. Ici, le confessionnal était d’abord utilisé pour découvrir ce qui se passait, pour contrôler et pour faire chanter.
Le confessionnal ne se trouve pas dans la Parole de Dieu (la Bible). C’est une des inventions de l’homme.
J’aimerais avoir la source de cette découverte de confessionnaux babyloniens, car je ne suis pas en mesure de vérifier cette affirmation. Cependant, même si un mobilier ressemblant à un confessionnal et servant à recevoir des confidences était utilisé à Babylone, cela ne veut pas dire que les catholiques vouent un culte aux dieux babyloniens plutôt qu’au Christ.
Cette allégation représente bien le problème de méthodologie utilisé par ce livret pour déterminer ce qui est chrétien ou non. Ce livret veut nous faire croire que si, par exemple, une pièce de mobilier, la forme d’un objet, une expression linguistique ou une représentation artistique semblable ont déjà été utilisées par d’autres groupes religieux, que cela viendrait nécessairement souiller le christianisme. Cela est une idée fausse. Il peut se trouver des éléments de vérités et d’ingéniosité qui sont aussi présents dans d’autres religions et cela n’empêche pas les chrétiens d’y reconnaître ce qui est bon et vrai. Le christianisme n’est pas obligé de tout réinventer pour demeurer chrétien.
Tout au long de ce livret, l’auteur tente de faire des rapprochements entre des éléments d’autres religions avec des enseignements ou des objets utilisés par des catholiques avec lesquels il n’est pas d’accord et présente cela comme preuve que ce n’est pas chrétien. Par contre, il oublie que l’on pourrait aussi faire des rapprochements entre sa vision du christianisme et d’autres religions, ce qui nous prouverait la défectuosité de sa méthode, car il devrait aussi en tirer la même conclusion et donc avouer que sa vision du christianisme n’est pas chrétienne. Ce serait le cas par exemple de la croyance en un Dieu unique qu’avaient déjà atteint certains philosophes du monde grecs, de certains récits bibliques qui ressemblent à d’autres récits mésopotamiens, etc.
La façon de juger si quelque chose est chrétien est de le juger selon les enseignements du Christ et non pas si le mobilier, la couleur des vêtements du prêtre, un geste liturgique, ou d’autres éléments non essentiels pourraient ressembler à ceux d’une autre religion. Comme l’utilisation des confessionnaux n’est pas un élément essentiel de la doctrine catholique (d’ailleurs, le catéchisme ne mentionne même pas ce mot), on ne peut pas juger de la question à savoir si les catholiques sont chrétiens basé sur cet élément. Nous continuerons donc d’examiner ce livret dans les prochains articles pour voir si on y trouve quelque chose de plus substantiel…
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Premièrement, regardons comment le catéchisme de l’Église catholique décrit le sacrement de Pénitence (appelé aussi sacrement du Pardon ou de la Réconciliation) :
Dieu seul pardonne les péchés (cf. Mc 2, 7). Parce que Jésus est le Fils de Dieu, il dit de lui-même : " Le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre " (Mc 2, 10) et il exerce ce pouvoir divin : " Tes péchés sont pardonnés ! " (Mc 2, 5 ; Lc 7, 48). Plus encore : en vertu de sa divine autorité, il donne ce pouvoir aux hommes (cf. Jn 20, 21-23) pour qu’ils l’exercent en son nom. (Catéchisme de l’Église catholique #1441)
Le Christ a institué le sacrement de Pénitence pour tous les membres pécheurs de son Église, avant tout pour ceux qui, après le baptême, sont tombés dans le péché grave et qui ont ainsi perdu la grâce baptismale et blessé la communion ecclésiale. C’est à eux que le sacrement de Pénitence offre une nouvelle possibilité de se convertir et de retrouver la grâce de la justification. (Catéchisme de l’Église catholique #1446)
Examinons maintenant cette page du livret :
Par ce sacrement, les péchés commis après le baptême sont pardonnés par l’absolution du prêtre.
Pour recevoir dignement le sacrement de pénitence, une personne doit examiner sa conscience, regretter ses péchés, se proposer fermement de ne pas pécher de nouveau, confesser ses péchés au prêtre, et accomplir la pénitence que le prêtre lui donne. Dans ses confessions futures, Hélène doit dire chaque péché qu’elle a commis depuis sa dernière confession.
Cette description est plutôt bonne concernant la description du sacrement de Pénitence. Je pense d’ailleurs que l’auteur est d’accord avec le fait de regretter ses péchés et de se proposer de ne pas pécher de nouveau. Je crois que ce qui lui cause plus de difficulté et le fait d’avoir à les confesser au prêtre.
Le catholicisme romain remplace le repentir avec le sacrifice de pénitence.
Ici, j’avoue que je ne comprends pas trop ce que veut dire l’auteur en parlant du « sacrifice de Pénitence ». La Pénitence est un sacrement (et non un sacrifice) dans lequel nous recevons l’absolution qui nous communique la grâce que nous a mérité le seul sacrifice de Jésus sur la croix fait une fois pour toutes sur le Golgotha. Le prêtre ne doit pas donner l’absolution s’il ne voit aucun signe repentance pour les péchés confessés. Donc, il n’est pas possible que ce « sacrifice de pénitence » dont il parle remplace le repentir puisque le repentir est une condition essentielle pour recevoir le sacrement de Pénitence. Par quel type de logique peut-on prétendre que A remplace B si B est toujours présent?
À qui la Bible instruit-elle les chrétiens d’aller quand ils pèchent?
À qui la Bible instruit-elle les chrétiens d’aller quand ils pèchent? C’est une très bonne question et je crois que la confession des péchés à un prêtre est l’élément le plus important de cette page avec lequel l’auteur n’est pas d’accord. Examinons justement ce que la Bible enseigne au sujet du pardon des péchés afin de voir si le pouvoir de pardonner les péchés a vraiment été confié à certaines personnes, tel les prêtres, ou alors si, comme semble le laisser croire ce livret, une prière de confession adressé en privé à Dieu suffit. Voici quelques pistes de réponses que l’on peut trouver dans la Bible :
La lettre de Jacques demande de se confesser devant d’autre personnes et non pas seulement en privé : Confessez donc vos fautes les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres, de façon que vous receviez la guérison ( Jc 5, 13)
Dieu, par son Fils Jésus, a confié le pouvoir de remettre les péchés à des hommes. Veuillez notez la forme pluriel du terme hommes à la fin de ce passage : Mais Jésus a vu ce qu'ils pensent, et il leur dit: "Pourquoi faites-vous ces réflexions méchantes? Quel est le plus facile à dire: Tes péchés sont pardonnés, ou: Lève-toi et marche? Sachez donc que le Fils de l'Homme a autorité sur la terre pour pardonner les péchés." Alors Jésus dit au paralysé: "Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi." Aussitôt l'homme se leva et rentra chez lui. En voyant cela la foule fut saisie de crainte; elle rendait gloire à Dieu pour avoir donné un tel pouvoir à des hommes (Mt 9, 4-8).
Jésus-Christ lui-même a transmit à ses Apôtres ce pouvoir sous la forme d’un souffle: Et puis il leur dit de nouveau: "Soyez en paix! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie." Ayant dit cela, Jésus souffla vers eux et leur dit: "Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous enlèverez les péchés, ils leur seront enlevés; quand vous les maintiendrez, ils seront maintenus." (Jn 20, 21-23)
Saint-Paul nous dit dans ce passage que le ministère de la réconciliation lui a été confié : Si donc quelqu'un est dans le Christ, c'est une création nouvelle : l'être ancien a disparu, un être nouveau est là. Et le tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation. (2 Co 5, 17-18)
Ce passage d’une lettre de Jean est aussi très intéressant. Il nous parle de deux types de péchés dont certains mènent à la mort (spirituelle, donc perte de la grâce sanctifiante), tandis que d’autres n’y mènent pas : Quelqu'un voit-il son frère commettre un péché ne conduisant pas à la mort, qu'il prie et Dieu donnera la vie à ce frère. Il ne s'agit pas de ceux qui commettent le péché conduisant à la mort ; car il y a un péché qui conduit à la mort, pour ce péché-là, je ne dis pas qu'il faut prier. Toute iniquité est péchée mais il y a tel péché qui ne conduit pas à la mort. (1 Jn 5,16-17) L’Église catholique distingue les péchés entre les péchés mortels et les péchés véniels. Pour les péchés véniels, il est vrai qu’il suffit de demander à Dieu le pardon et qu’il nous ait accordé si nous avons une honnête contrition. C’est nos péchés mortels qu’il faut confesser à un prêtre pour retrouver la grâce de la justification, car ces péchés nous « tue » spirituellement.
Ces passages du Nouveau Testament nous démontre clairement que Jésus a transmit à ces Apôtres le pouvoir de remettre (et même de retenir) les péchés. Il est bien évident que, si celui-ci doit décider s’il les remet ou non, qu’on doit d’abord les confesser à cette personne comme le dit aussi la Bible. Le sacrement de Pénitence est donc quelque chose de biblique et donc de tout à fait chrétien. Encore une fois, cette page du livret faillit à sa tâche de démontrer que les catholiques ne sont pas chrétiens.
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Voici ce qu’affirme cette page du livret :
Hélène est maintenant une citoyenne de deux patries. Hélène a deux drapeaux, deux présidents, deux constitutions et deux loyautés.
Le Vatican est un gouvernement avec son propre argent, son secrétaire d’État et ses ambassadeurs, et est une nation reconnue, tout comme l’Allemagne, la France, etc. Si Hélène est une bonne catholique, sa première loyauté sera au Vatican.
Je ne crois pas que l’auteur comprend bien le rôle du Vatican vis-à-vis les catholiques. Celui qui devient catholique ne devient pas un citoyen du Vatican. D’ailleurs, même pour celui qui réside au Vatican, la citoyenneté vaticane n'est pas pour cette personne une appartenance nationale. Elle est liée à l'exercice de fonctions au sein du Vatican. Donc, cette citoyenneté vient toujours s'ajouter à une nationalité d'origine. Cependant, pour moi qui suis un catholique résidant au Canada, le gouvernement du Vatican n’a pas d’autorité civile légale sur moi.
Comme institution, l’Église s’est dotée au fil du temps du droit Canon qui renferme les règles concernant l’Église catholique et qui doit être respecté par les catholiques. Il n’est pas lié au Vatican, car le droit canon existait bien avant la cité du Vatican qui a été créée en 1929. Le Vatican pourrait disparaître et le code de droit canon devrait quand même être respecté par les catholiques. De dire que les catholiques ont deux patries ou deux gouvernements est donc faux. C’est un peu comme dire que parce que je suis membre d’une organisation qui siègerait aux États-Unis, que je deviendrais par là également citoyen américain. Lorsque le texte dit qu’Hélène doit sa première loyauté au Vatican et en présentant cela comme si cela était une menace pour sa patrie d’origine, je ne peux m’empêcher de penser aux craintes concernant l’immigration en provenance de pays à fortes populations catholiques comme celles qui ont mené à la création du Ku Klux Klan aux États-Unis à la fin du 19e siècle et qui voulait s’assurer que la majorité de la population des États-Unis demeure de race blanche et protestante.
Pour ce qui est du fait que le Vatican possède des ambassadeurs, son argent, etc. Je ne vois pas pourquoi il en serait autrement puisqu’il est vraiment un état souverain et qu’il est dans son droit d’avoir ces choses. Pour être franc, je ne vois pas très bien en quoi cela prouve que les catholiques ne sont pas chrétiens. Je crois que cette page veut surtout tenter de présenter les catholiques comme des citoyens qui ne peuvent pas être dignes de confiance à cause de leur supposée double allégeance. Hélas, je crois que nous sommes encore devant rien de plus qu’une attaque personnelle contre l’Église catholique échafaudée sur une recherche menée avec une bien faible rigueur.
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Premièrement, regardons comment le catéchisme de l’Église catholique décrit le sacrement du Baptême :
Le saint Baptême est le fondement de toute la vie chrétienne, le porche de la vie dans l’Esprit (vitæ spiritualis ianua) et la porte qui ouvre l’accès aux autres sacrements. Par le Baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme fils de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l’Église et faits participants à sa mission : " Le Baptême est le sacrement de la régénération par l’eau et dans la parole " (Catéchisme de l’Église catholique #1213)
Toujours selon le catéchisme (#1262-1274), voici ce l’Église catholique enseigne sur les effets du Baptême :
- Il nous purifie du péché originel et de nos péchés antérieurs
- Il fait de nous une créature nouvelle
- Il nous fait entrer dans le Corps du Christ et dans une vie de communion avec tous les chrétiens
- Il scelle le baptisé d’une marque spirituelle indélébile
Le premier sacrement d’Hélène est le sacrement de baptême. L’institution catholique romaine dit que c’est une des sept voies de grâce au travers desquelles Hélène espère être sauvée.
Dans cette phrase, vous remarquerez que l’auteur dit « espère être sauvé », avec le mot « espère » en caractères gras, et non pas qu’elle sera sauvée. C’est probablement parce que l’auteur croit que le salut est garanti par le baptême et qu’on ne peut rien faire qui puisse nous faire perdre le salut une fois qu’on a reçu le baptême. Je ne vais pas répondre à cela pour le moment, car je veux me concentrer sur les objections sur le sujet du baptême pour cet article. Je veux par contre faire le commentaire suivant. Si les catholiques « espèrent » avoir le salut grâce aux sacrements, ce n’est pas parce qu’ils doutent que la grâce leur est communiquée, mais parce qu’ils savent qu’ils peuvent, au cours de leur vie, perdre l’état de grâce en péchant gravement. Ce que nous redoutons, c’est donc une défaillance de notre part et non de celle de Dieu ou de ses sacrements.
Poursuivons avec le sujet réel de cette page qui est le baptême. Comme Hélène est représentée sur l’image comme étant un bébé, c’est vraiment du baptême des enfants dont il est question ici. Cet article antérieur explique déjà la position catholique sur le baptême des enfants. Il y a aussi eu une bonne discussion sur le sujet dans les commentaires qu’il pourrait vous être utile de lire. Pour cet article, je vais m’en tenir à l’essentiel de ce qui est présenté dans le livret en question.
Hélène ne peut pas être exposée à Jésus (le sacrement bénit, le Dieu hostie) parce qu’elle est sous l’influence de mauvais esprits. Le prêtre exorcise les démons en oignant Hélène avec de l’huile et en déposant du sel dans sa bouche pour la préserver de l’influence future de mauvais esprit.
Je dois dire que ce paragraphe me semble être une sorte de coup de théâtre. Il est vrai que le prêtre fait une onction d’huile sur le front du baptisé et que du sel peut être mis dans la bouche de l’enfant (geste désormais rare depuis Vatican II). Il a aussi le geste de la lumière et d’autres gestes riches de sens qui accompagne le baptême. Cependant, ce sont tous des gestes symboliques qui tirent leur sens de la Bible. Par exemple, la Bible dit que sommes la lumière du monde et le sel de la Terre et des onctions d’huiles sont pratiquées à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament.
On dirait que le texte est bâtît de façon à laisser croire que l’Église enseigne que tous les enfants non baptisés sont tous possédés par des démons qu’il faudrait préalablement exorciser par ce rituel. Cela est faux. L’Église enseigne seulement que les enfants ont hérité du péché originel tout comme le fait l’Apôtre Paul dans l’épitre aux Romains : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché (Rm 5,12)» et aux Corinthiens : « Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. De même en effet que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ (1 Co 15, 21-22)». La seule référence aux forces du mal qui se trouve dans le rituel du baptême est une profession de foi et une prière qui demande de nous donner la force de renoncer à Satan et à ses œuvres. Cette démarche qui vise à nous détourner du péché est elle même mentionnée comme chose à faire à la dernière page de leur propre livret.
Puis elle est baptisée avec de l’eau. À ce moment, elle est censée être purifiée du péché originel, fait enfant de Dieu et une héritière du ciel, pourvu qu’elle meure dans la grâce.
Cette dernière affirmation est tout à fait exacte, mais la formulation « elle est censée être purifiée du péché originel » et l’ajout de « pourvu qu’elle meure dans la grâce » nous montrent que l’auteur semble être en désaccord avec ces deux points. Comme nous l’avons vu, le péché originel est décrit dans la Bible et il en ait ainsi du fait que l’on peut perdre l’état de grâce en péchant gravement. Voici ce qu’en dit l’Apôtre Paul aux Romains : « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et envers toi bonté, pourvu que tu demeures en cette bonté ; autrement tu seras retranché toi aussi (Rm 11, 22).» Il est donc possible d’être retranché de ceux qui seront sauvés, comme l’Apôtre Matthieu nous en prévient aussi : « Mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé (Mt 24,13).» Car ce n’est pas tous ceux qui diront Seigneur, Seigneur! qui seront sauvés (Mt 7, 21).
Elle est « né de nouveau », et à ce moment devient membre de l’institution catholique romaine, et est sujette à ses lois.
Nous avons vu tout ce que produit la grâce du baptême chez le croyant selon les enseignements de l’Église. Limiter tout cela à l’appartenance à une institution nous fait totalement passer à côté d’un élément essentiel qui est l’incorporation au Christ… et avec lequel l’auteur semble pourtant d’accord. La meilleure preuve que je peux vous donner pour vous prouver que l’Église prend au sérieux l’incorporation au Corps du Christ est qu’elle accepte de recevoir dans l’Église catholique des chrétiens qui auraient reçu le baptême même si cela a été fait dans d’autres communautés chrétiennes. Et cela, sans les rebaptiser de nouveau. Car comme l’Église enseigne : " En effet, ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le Baptême, se trouvent dans une certaine communion, bien qu’imparfaite, avec l’Église catholique ... Justifiés par la foi reçue au Baptême, incorporés au Christ, ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur " (Catéchisme de l’Église catholique #1271)
Vous voyez donc maintenant le double jeu qui est utilisé tout au long de ce livret. Il présente comme des choses odieuses les points sur lesquelles il n’est pas d’accord avec l’Église et ensuite, il nous présente certains points avec lesquels il est d’accord avec l’Église comme si cela était le propre de sa vision du christianisme, sans mentionner que c’est aussi ce que l’Église catholique enseigne.
La Bible dit :
Le baptême est subi par des croyants (Note : d’abord ils croyaient, puis ils étaient baptisés) en Christ pour montrer leur identification avec lui dans sa mort, son enterrement et sa résurrection (Ro 6,3-10, Ac 8,35-38). Ceux qui reçurent de bon cœur sa parole furent baptisés (Ac 2, 41).
Ici, nous avons l’affirmation qu’il faut absolument préalablement faire un acte de foi pour être baptisé. Bien entendu, pour le baptême d’un adulte, on doit préalablement avoir un acte de foi et tout le monde est d’accord avec cela. La question ici est de savoir si on peut baptiser un enfant qui n’a pas encore atteint l’âge où il peut faire cet acte de foi. Il faut comprendre que dans le contexte d’une Église naissante, on baptise nécessairement beaucoup d’adultes. Il peut être utile de se rappeler que le baptême est le départ de notre vie en Christ et non pas la fin. Peu importe l’âge de notre baptême, notre foi se doit toujours de croitre. La véritable question est donc : Est-il vrai, comme semblent nous le proposer les versets ci-haut présentés dans le livret, que le baptême des enfants n’est pas envisagé par le Nouveau Testament? Bien qu’il n’y ait pas de mention explicite de baptêmes d’enfants dans le Nouveau Testament, voici plusieurs affirmations qui nous permettent de croire que le baptême est envisagé selon les enseignements du Nouveau Testament :
- Il est raisonnable de penser qu’il y avait des enfants dans la maison de Lydia, car toute sa maison s'est fait baptiser dans Actes 16, 15
- Il est raisonnable de penser qu’il y avait des enfants dans la famille du gardien de prison, car toute sa famille s'est fait baptiser dans Actes 16, 33
- Il est raisonnable de penser qu’il y avait des enfants dans la famille de Stéphanas, car toute sa maison s'est fait baptiser dans 1 Corinthiens 1,16
- Il est raisonnable de penser qu’il y avait des enfants dans les proches et les amis intimes que Corneille avait rassemblés, car toute sa maison s'est fait baptiser dans Actes 10, 24.48
- Lorsque Jésus dit aux petits enfants de venir à lui, pourquoi n’inclurait-il pas aussi le baptême ? (Marc 10,13-16)
- Lorsque Jésus a prié en imposant les mains (signe sacramentel) sur les petits enfants, ne viole-t-il cette règle de confession de foi préalable? (Matthieu 19,13).
- La promesse de Pierre dans Actes 2, 28-2 qui concerne justement le Baptême et qui dit que cette promesse inclus aussi les enfants, n’autorise-t-il donc pas le baptême des enfants?
- Comme le baptême est comparé à la circoncision dans la lettre aux Colossiens (Col 2, 11-12) et que la circoncision était pratiqué le 8e jour pour marquer l’entré dans l’Ancienne Alliance, ne serait-il pas normal d’accepter que le baptême, entré de la Nouvelle Alliance, puisse être pratiqué aussi sur des enfants?
- Historiquement, le baptême d’enfant est documenté dès le 2e siècle. D’ailleurs, un concile au 3e siècle a débattu sur la question à savoir si on devait absolument attendre au 8e jour pour donner le baptême étant donné que certains enfants mourraient avant cet âge.
- Accepteriez-vous de baptiser les handicapés mentaux, des personnes qui ont également besoin de la grâce du baptême et qui peuvent être incapables d'un tel acte de foi avec pleine conscience? Si oui, ne violez-vous pas votre règle de confession de foi préalable par ce choix?
Il faut donc se rendre à l’évidence : le baptême des enfants est un acte tout à fait chrétien.
Revenons maintenant à notre question de départ: Les catholiques romains sont-ils chrétiens? La seule objection substantielle qui se trouve dans cette page est celle du baptême des enfants et nous avons prouvé que cela est tout à fait chrétien. Cependant, le baptême des enfants n’est pas fait seulement par l’Église catholique. Plusieurs autres communautés chrétiennes font aussi baptiser les enfants. C’est le cas des Luthériens, des Anglicans, des Méthodistes et d’autres. Je me demande si l’auteur refuserait aussi le titre de chrétiens à ces communautés, qui pourtant prétendre tirer leur enseignement de la même Bible que lui. Si ce n’était pas le cas, tout ceci ne serait que la démonstration de l’utilisation d’un double standard pour faire une attaque personnelle contre l’Église catholique. Pour le savoir, nous allons continuer d’examiner d’autres pages de ce livret dans les prochains articles.