Pour tenter d'invalider l'argument moral, certains tenteront de vous piéger avec un dilemme qui est connu sous le nom de dilemme d'Euthyphron. Ce nom est tiré du nom d'un personnage des dialogues de Platon. Le dilemme peut être formulée comme suit : Ce qui est bien est-il commandé par Dieu parce que cela est bien ou est-ce bien parce que commandé par Dieu ? 

Si vous répondez que Dieu commande ce qui est bien parce que c'est bien, cela veut donc dire que la morale est indépendante de Dieu.  Si vous répondez que ce qui est bien est bien parce que commandé par Dieu , alors cela veut dire que ce qui est morale est arbitraire et dépends de l'«humeur divine». Vous voyez donc que si vous tentez de choisir une réponse parmi ces deux énoncés, vous tomberez nécessairement dans un piège.

Vous ne devez pas vous laisser prendre par ce faux dilemme. Il y a une troisième solution qu'on peut résumer par : Dieu commande quelque chose de bien parce qu'Il est bon. Ce qui veut dire que c'est dans la nature même de Dieu qu'est le standard du bien. Comme dirait Saint Thomas d'Aquin qui a répondu à ce même type de dilemme il y a plusieurs siècles : «la justice est un attribut essentiel de la nature divine».
L'argument moral est un autre argument pour l'existence de Dieu qui me fascine. Tout comme l'argument cosmologique de la kalâm, il est basé sur deux prémisses et une conclusion logique obtenue par déduction. Ce qui veut dire que, logiquement, pour nier la conclusion, on doit nécessairement prouver qu'au moins une des deux prémisses est fausse. L'argument est simple et peut se formuler comme suit :



  • Prémisse #1 : Si Dieu n'existe pas, les valeurs morales objectives n'existent pas
  • Prémisse #2 : Les valeurs morales objectives existent
  • Conclusion : Donc, Dieu existe

Certaines explications sont nécessaires pour avoir une meilleure compréhension des prémisses. Un des termes le plus important est objectif. Un ordre moral objectif, ce qui est opposé à subjectif, cela veut dire que quelque chose est bien ou mal indépendant de l'opinion que l'on peut s'en faire. Si nous prenons par exemple le massacre des juifs pendant l'Holocauste, cela veut dire que ce massacre était objectivement mauvais même si cela semblait bien pour les Nazis et même s'ils avaient réussie à gagner la deuxième guerre et avaient réussie à imposer leur vision à tout le monde.

Il faut être cependant très clair sur ce que la première prémisse n'affirme pas. Elle ne veut PAS dire que :
a) Des personnes qui ne croient pas en Dieu ne peuvent pas mener une vie moralement bonne
b) Des personnes qui ne croient pas en Dieu ne peuvent pas reconnaître de valeurs morales
c) Des personnes qui ne croient pas en Dieu ne peuvent pas formuler un système de règles éthiques

La réelle question derrière la première prémisse est plutôt : Si Dieu n'existe pas, est-ce qu'il peut y avoir réellement des valeurs morales objectives? En d'autre terme, la croyance en Dieu n'est pas nécessaire pour que les valeurs morales existent, mais l'existence de Dieu est nécessaire. Le fait d'y croire ou non ne change en rien ce qui concerne l'existence de Dieu. Pour les chrétien, Dieu est le créateur de cet ordre moral au même titre que l'ordre naturel. Il est donc le créateur (législateur) et la source de cette ordre moral.

La deuxième prémisse est beaucoup plus simple et facile à prouver. Je ne crois pas qu'une saine personne puisse nier qu'il a une grande distance morale objective entre aimer et torturer un enfant. Il est important de noter que pour que cette prémisse soit valide, il n'est pas nécessaire qu'il y ai un consensus au niveau de l'ordre de ces valeurs morales. Prouver qu'elles existent suffit.

La conclusion logique, obtenue par déduction à partir des deux prémisses, prouve alors l'existence de Dieu.
J'écris cet article pour partager un petit truc pour aider à comprendre les notions d'existence et d'essence que je me suis donné pendant mes recherches philosophiques. Comme je suis programmeur analyste de profession, ce petit truc a un lien avec l'informatique. Comme plusieurs personnes sont plus à l'aise avec l'informatique que la philosophie, je trouvais qu'il serait pertinent de le partager. Il nécessitera un petit peu de connaissance en programmation et je suis désolé si cela ne s'applique pas à tout le monde. Ce petit truc n'est pas parfait et ne pourrait pas être soumis à un usage rigoureux philosophiquement parlant, mais il peut faire l'affaire pour aider à démêler existence et essence.

Voici une courte définition de l'essence :
Du latin esse, « être ». L'essence d'une chose, c'est sa nature, ce qui définit son être.

Voici une courte définition de l'existence :
L'existence désigne le fait d'être, d'être de manière réelle.

Premièrement, expliquons le parallèle avec l'informatique. Je vais utilisé les variables d'un programme informatique pour expliquer ces deux termes. En informatique, les variable que nous utilisons ont ce que l'on appelle un type. Le type d'une variable va définir ce qu'elle pourra contenir. Par exemple, une variable de type entier ne pourra contenir que des valeurs entières tandis qu'une variable de type booléenne ne pourra contenir que la valeur vrai ou faux.

Il est possible de faire un parallèle entre les types de variable et les essences. Dans les deux exemples proposés, le type entier et booléen sont des essences. En programmation informatique, avant de pouvoir utiliser ces types de variable, on devra d'abord les déclarer, c'est à dire les faire exister (existence). C'est lors de la déclaration que les variables se font assigner un espace mémoire et qu'ils sont nommées pour pouvoir y référer plus tard. Voici deux exemples de déclaration de variable (dans un langage de programmation fictif):

  • Définir UnEntier comme entier
  • Définir UnBooléen comme booléen

Par ces opérations, je viens de faire exister deux variables de type différent : la variable UnEntier de type entier et la variable UnBooléen de type booléen. Si je demande à un programmeur : « Montre-moi le type entier », il en sera incapable. Tout ce qu'il vous pourra faire, c'est de déclarer plusieurs variables de type entier et de leur assigner des valeurs différentes pour vous donner des exemples. En philosophie, il en va de même si on demande par exemple de voir l'essence d'une table. Tout ce qu'on pourra faire, c'est de présenter différents modèles de table pour tenter de vous faire comprendre ce qu'en est l'essence d'une table.

En quoi tout cela a rapport avec la religion et la révélation? Je veux vous amener à comprendre toute la richesse du nom que Dieu a utilisé lorsqu'il s'est nommé à Moïse au buisson ardent lorsqu'il lui a dit : «Je Suis celui qui Suis». Pour nous, les humains et toutes les choses crées, l'existence (la vie) est définie (limité) par notre essence (nature humaine). Un peu comme la variable de type entier qui ne pourra rien contenir d'autre qu'un nombre entier lorsqu'on l'aura définie.

Pour Dieu, c'est le contraire, c'est son essence qui est défini par l'existence ; son essence est l'existence. Lorsque Dieu se nomme comme étant « Je Suis celui qui Suis » (Exode 3, 14),  il ne peut donner meilleur réponse que se définir par l'existence à l'état pure et éternelle. Si on pousse le raisonnement un peu plus loin, on peut aussi conclure que si l'essence même de Dieu est l'existence, en Dieu les deux notions se confondent.

Je sais que cette analogie n'est pas parfaite, mais je crois que c'est quand même un bon exemple pour aider à comprendre les notions d'essence et d'existence. J'aimerais avoir vos commentaires sur cette analogie.
Après la lectures de tous ces extraits qui démontrent que Jésus a affirmé être Dieu, je ne crois pas qu'on puisse sérieusement lire la Bible et se persuader du contraire. Bien sûr, il y a une différence entre affirmer être Dieu et le prouver. La preuve ultime des affirmations de Jésus est sa Résurrection. Par ce miracle, Dieu garantie tout ce que Jésus a fait et dit.

Plusieurs personnes sont prêt à donner à Jésus le titre de prophète, de grand penseur, de «bon gars». Je ne suis pas de cet avis, car il suffit de lire ses paroles pour se rendre compte de la radicalité de ses affirmations sur son identité. Soit Jésus est Dieu et ses Paroles sont vérités ou il n'est qu'un menteur et un blasphémateur. Le seul fait qui peut nous faire trancher entre les deux est la Résurrection. Certains tenteront de rester entre les deux positions et dire qu'il a parlé en métaphore ou qu'il a été mal compris. Vous verrez que la plupart d'entre ceux-là nient soit la crucifixion ou la résurrection.

«Prenez garde qu'il ne se trouve quelqu'un pour vous réduire en esclavage par le vain leurre de la "philosophie", selon une tradition toute humaine, selon les éléments du monde, et non selon le Christ. Car en lui habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité, et vous vous trouvez en lui associés à sa plénitude, lui qui est la Tête de toute Principauté et de toute Puissance.» (Colossiens 2, 8-10)

Voilà qui conclu ma série d'article «Jésus est Dieu». Il y a beaucoup d'autres passages où on fait référence à la divinité de Jésus. Ne vous gêner pas pour en partager un via commentaire.
Dans un article précédent, j'ai mentionné le passage de Jean 8, 51-59 où on y retrouvait le fameux «Je Suis» auquel la traduction (Bible de Jérusalem) ajoutait des lettres majuscules où la grammaire n'en requerrait pas. J'ai aussi expliqué pourquoi une telle emphase sur ce terme «Je Suis». Il y a dans Jean chapitre 8, trois mentions de  ce «Je Suis» (ego eimi). Je ne vais pas revenir sur Jean 8,58 car je l'ai déjà fait, mais j'aimerais examiner les deux autres endroits de plus près.

Jean 8, 24 :
Je vous ai donc dit que vous mourrez dans vos péchés. Car si vous ne croyez pas que Je Suis, vous mourrez dans vos péchés

Jean 8, 28 :
Jésus leur dit donc : "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que Je Suis et que je ne fais rien de moi-même, mais je dis ce que le Père m'a enseigné, et celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît."

J'ai toujours trouvé que ces trois passages qui mentionnent le «Je Suis» résumait toute l'identité et la mission de Jésus. Dans les deux passages cités ci-haut, on note une tournure de phrase assez étrange. Lorsqu'on prend le temps de les lire, on se rend compte que le «Je Suis» semble mal intégré dans la phrase et lui donne une tournure étrange. Jésus dit : «... si vous ne croyez pas que Je Suis, vous mourrez dans vos péchés.» Que veut-il dire? Veut-il dire que si on ne croit pas qu'il existe, alors nous allons mourir dans nos péchés? À notre époque, cela pourrait faire un peu de sens car personne ne l'a vu en chair et en os, mais pour les personnes avec lesquels ils discutaient, cela ne fait pas vraiment de sens. Comme ils discutent avec lui depuis un moment, ils savent bien qu'il existe. La même phénomène est utilisé dans le deuxième passage où il dit «Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que Je Suis ...» Le terme «élevé» dans ce passage a souvent été interprété par l'Église comme étant la crucifixion dans le sens d'élevé sur la croix.

Si on prend les deux «Je Suis» au sens habituelle, la phrase semble mal tournée. Cependant, j'aimerais proposé que ce «Je Suis» (ego eimi) qui réfère au nom de Dieu (Exode 3 ,14) est un procédé littéraire utilisé pour signifier la divinité. Vous allez voir en effet que si on complète les «Je Suis» par l'affirmation de la divinité de Jésus, qui je crois est implicite dans ces «Je Suis», la phrase prend alors tout son sens.
Si vous ne croyez pas que Je Suis Dieu, vous mourrez dans vos péchés
Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que Je Suis Dieu ...

On retrouve donc dans ces 3 «Je Suis» tout le mystère et la mission de Jésus-Christ. Il est Dieu (Jean, 8, 24.28.58), il est mort pour nos péchés (Jean 8, 24) et il est ressuscité (Jean 8,28).
Jésus a bien affirmé être Dieu, mais les autorités religieuses de l'époque ne l'ont pas cru. Par contre, ses disciples y ont cru et nous retrouvons leurs témoignages dans le Nouveau Testament. Voici quelques exemples de passages qui parle de la divinité de Jésus-Christ :

Tite, 2, 11-14
Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s'est manifestée, nous enseignant à renoncer à l'impiété et aux convoitises de ce monde, pour vivre en ce siècle présent dans la réserve, la justice et la piété, attendant la bien-heureuse espérance et l'Apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ Jésus qui s'est livré pour nous afin de nous racheter de toute iniquité et de purifier un peuple qui lui appartienne en propre, zélé pour le bien.

Jean 20, 26-28
Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau à l'intérieur et Thomas avec eux. Jésus vient, les portes étant closes, et il se tint au milieu et dit : "Paix à vous."
Puis il dit à Thomas : "Porte ton doigt ici : voici mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté, et ne deviens pas incrédule, mais croyant."
Thomas lui répondit : "Mon Seigneur et mon Dieu!"

Philippiens 2, 5-11
Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : Lui, de condition divine, ne retient pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix! Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est SEIGNEUR, à la gloire de Dieu le Père.

Colossiens 2, 6-10
 Le Christ tel que vous l'avez reçu, Jésus le Seigneur, c'est en lui qu'il vous faut marcher, enracinés et édifiés en lui, appuyés sur la foi telle qu'on vous l'a enseignée, et débordant d'actions de grâces. Prenez garde qu'il ne se trouve quelqu'un pour vous réduire en esclavage par le vain leurre de la "philosophie", selon une tradition toute humaine, selon les éléments du monde, et non selon le Christ. Car en lui habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité, et vous vous trouvez en lui associés à sa plénitude, lui qui est la Tête de toute Principauté et de toute Puissance.

Dans le prochain article, nous allons revoir d'autre passage avec l'expression «Je Suis».
Les procès de Jésus sont aussi une façon de démontrer que Jésus avait vraiment affirmé clairement sa divinité. Voici les deux passages qui correspondent à deux procès différents qu'a subis Jésus. Un devant le Sanhédrin qui représente l'autorité religieuse et le deuxième devant Pilate qui représente l'autorité civile.

Mathieu 26, 59-66
Or, les grands prêtres et le Sanhédrin tout entier cherchaient un faux témoignage contre Jésus, en vue de le faire mourir; et ils n'en trouvèrent pas, bien que des faux témoins se fussent présentés en grand nombre. Finalement il s'en présenta deux, qui déclarèrent : "Cet homme a dit : Je puis détruire le Sanctuaire de Dieu et le rebâtir en trois jours."
Se levant alors, le Grand Prêtre lui dit : "Tu ne réponds rien ? Qu'est-ce que ces gens attestent contre toi?"
Mais Jésus se taisait. Le Grand Prêtre lui dit : "Je t'adjure par le Dieu Vivant de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu."
"Tu l'as dit, lui dit Jésus. D'ailleurs je vous le déclare : dorénavant, vous verrez le Fils de l'homme siégeant à droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel."
Alors le Grand Prêtre déchira ses vêtements en disant : "Il a blasphémé ! qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Là, vous venez d'entendre le blasphème ! Qu'en pensez-vous ?"
Ils répondirent : "Il est passible de mort."

Luc 23,1-5
Puis toute l'assemblée se leva, et ils l'amenèrent devant Pilate. Ils se mirent alors à l'accuser, en disant : "Nous avons trouvé cet homme mettant le trouble dans notre nation, empêchant de payer les impôts à César et se disant Christ Roi."
Pilate l'interrogea en disant : "Tu es le roi des Juifs?" 
"Tu le dis", lui répondit-il.
Pilate dit alors aux grands prêtres et aux foules : "Je ne trouve en cet homme aucun motif de condamnation."
Mais eux d'insister en disant : "Il soulève le peuple, enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu'ici."

Est-ce que vous avez remarqué que les accusations ont changées entre les deux procès? Dans le premier, devant le Sanhédrin, il est accusé de blasphème. C'est à cause de ses affirmations qu'il est divin que les Juifs veulent le mettre à mort car dans leur Loi, le blasphème est puni de mort. Au deuxième procès, celui chez Pilate, les juifs tentent de le faire condamner en mettant l'emphase plutôt sur le fait qu'il prétendrait être un roi et qu'il perturbait l'ordre civil. Pourquoi ce changement d'accusation d'un tribunal à l'autre? Voilà la question que nous allons examiner.

À l'époque, bien que soumise au pouvoir de l'empire romain, les autorité religieuses juives avaient encore certains pouvoirs sur le peuple mais avec certaines limitations. Une de ces limitations était qu'ils ne pouvaient pas mettre quelqu'un à mort (Jean 18, 31). Nous voyons dans le premier procès, devant eux, que le motif de condamnation à mort est le blasphème. Cependant, cela ne sera pas valable devant le tribunal romain, car les romains ne reconnaissaient pas les crimes religieux des juifs. À notre époque, c'est un peu comme si on demandait de mettre quelqu'un en prison parce qu'il a profané une hostie consacrée. Religieusement, l'action est grave, mais cela me surprendrait beaucoup qu'un tribunal civil accepte d'entendre ce type de cause.

Les prêtres juifs savent très bien qu'ils ne peuvent pas accuser Jésus de blasphème devant Pilate. Ils vont donc modifier leur accusation pour d'autres crimes qui sont aussi punissable de mort par les romains. Jésus a déjà causé quelques remous au Temple (Jean 2, 15) et ils vont se servir de cela pour le faire passer pour un fauteur de trouble et un révolutionnaire. Pilate veut d'abord le relâcher, car il ne trouve en lui aucun motif de condamnation, mais il fini par céder à leur pression.

On peut donc en conclure que c'est vraiment parce que Jésus a blasphémé en se proclamant lui-même divin qu'il a été mis à mort, tout comme en témoigne le premier procès devant les juifs. Le deuxième procès n'est qu'un moyen de faire crucifier Jésus par les romains.

Pourquoi doit-on donner plus de poids au premier procès? En plus que ce soit les autorités juives qui ont insisté pour que Jésus soit condamné à mort devant Pilate, on peut aussi voir le Grand Prêtre lui dire : "Je t'adjure par le Dieu Vivant de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu." L'adjuration était un des privilège du Grand-Prêtre qui pouvait mettre quelqu'un sous serment et l'interroger. Ce qui veut dire que Jésus était sous serment devant Dieu lorsqu'il a répondu à cette question.

Dans le prochain article, nous allons examiner ce qu'en pensait les Apôtres pour voir s'ils avaient aussi compris que Jésus était divin.