Cette image est tirée de la bande dessinée Le mystère du soleil froid, Tome 1, page 48 de la série : Les Indices pensables
Les jeunes qui nous entourent sont de plus en plus persuadés que le Dieu de la Bible et de Jésus-Christ est un conte pour les enfants. La crèche, le bœuf et l’âne, les rois mages qui suivent une belle étoile, tous les ingrédients sont rassemblés pour une charmante veillée avec ses refrains et ses petites lumières. Mais quand on quitte l’enfance, il est normal de ranger dans la boîte à mythes, avec les guirlandes du beau sapin roi des forêts, les santons et les anges, s’ils n’ont pas plus de réalité que le père Noël.


Lectures de la liturgie
Nourrit en son temps 

En Jésus et en l'Église, les promesses d'Isaïe de la première lecture d'aujourd'hui sont accomplies. Tous ceux qui ont soif viennent aux eaux vives du baptême (voir Jean 4, 14). Celui qui a faim se délecte de mets succulents, donnant du pain à manger et du vin à boire à la table eucharistique.

13Jésus, l'ayant appris, partit de là dans une barque vers un endroit désert, à l'écart ; les foules, l'ayant su, le suivirent à pied des villes. 14Quand il débarqua, il vit une grande foule; il en eut compassion, et il guérit leurs malades. 
La Glose
Le Sauveur ayant appris la mort de celui qui l'avait baptisé, se retira dans la soli tude: « Jésus l'ayant appris, il monta dans une barque et se retira dans un lieu désert ».
Saint Augustin
L'Évangéliste place cette retraite du Sauveur immédiatement après le martyre de Jean-Baptiste: donc ce n'est qu'après la mort du précurseur qu'est arrivé ce fait qu'il a raconté d'abord: « Hérode, troublé de ce qu'on lui apprenait de Jésus, dit: C'est Jean-Baptiste ! » On doit donc regarder comme arrivés postérieurement les faits racontés par saint Luc, que le bruit public porte jusqu'aux oreilles d'Hérode, et qui lui font demander avec inquiétude quel est celui dont il apprend de telles choses, après qu'il a fait lui-même mourir Jean-Baptiste.

J’ai le plaisir de vous annoncer que nous aurons bientôt une nouvelle série intitulée « Les indices pensables ». Ce sont des capsules d'apologétiques écrites par Mr Bruno Brunor, auteur de la série de bandes dessinées du même nom, et qui porteront sur divers thèmes qui sont développés dans ses bandes dessinées. Vous pourrez voir dans cette série des images tirées de ses bandes dessinées « Les indices pensables », accompagnées d'un texte de réflexion en lien avec elles.

Un grand merci à Mr Brunor de m’avoir donné la permission de publier ses « indices » de réflexions apologétiques.

Sarah: «Je suis athée, confrontez-moi »? Voilà un beau tee-shirt polémique.

Brad: Ouais, je l’ai acheté en ligne. Je suis content que vous l’aimiez.

Sarah: Je suis Sarah.

Brad: Brad… et … maintenant je me sens bizarre parce que vous êtes en train de lire la Bible.

Sarah: Haha! Ouais, je viens ici pour une étude de la Bible une fois par semaine, mais on dirait qu’on m’a fait faux bond.

Brad: Ça vous dérange si je me joins à vous?


Lectures de la liturgie
Trésors du Royaume 

Quelle est la valeur de votre nouvelle vie en Christ pour vous?

Aimez-vous ses paroles plus que l'or et l'argent, comme nous le chantons dans le Psaume d'aujourd'hui? Souhaitez-vous, comme les personnages de l'Évangile d'aujourd'hui, vendre tout ce que vous avez pour posséder le royaume qu’Il nous a promis? Si Dieu exauçait tous les vœux, suivriez-vous l'exemple de Salomon, dans la première lecture, ne demandant pas une longue vie ou la richesse, mais la sagesse de connaître les voies de Dieu et à désirer Sa volonté?

44Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ; un homme, l'ayant trouvé le recacha et, dans sa joie, s'en alla vendre tout ce qu'il avait et acheta ce champ. 
Saint Jean Chrysostome
Les paraboles précédentes du levain et du grain de sénevé avaient pour objet de faire ressortir la puissance de la prédication évangélique qui a triomphé du monde en tier; Notre-Seigneur veut faire connaître maintenant tout le prix et la magnificence de cette sublime doctrine, et il se sert pour cela de la parabole du trésor et de la pierre précieuse: «Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ». La prédication de l'Évangile est cachée dans le monde, et si vous ne vendez pas tout ce que vous possédez, vous ne pourrez l'acheter. Il faut de plus faire ce sacrifice avec joie. «Lorsqu'un homme le trouve, il le cache».
Dans un article précédent (Islam et Crucifixion) j’ai mentionné un livre intitulé l' « Évangile de Barnabé » et aussi comment certains apologistes musulmans l’utilisent pour défendre la vision islamique de Jésus. J'ai fait remarquer que ce soi-disant « Évangile » est plein d'anachronismes et qu’il n'y a pratiquement aucune preuve de son existence avant l'époque médiévale. Depuis la publication de cet article, j'ai reçu plusieurs courriels me demandant d'élaborer sur le sujet.


Lectures de la liturgie
Blé et mauvaises herbes

Dieu enseigne toujours son peuple, nous dit la première lecture d'aujourd'hui.

Que veut-Il que nous sachions? Qu'Il a soin de chacun de nous. Que même s’Il est un Dieu de justice, ceux qui ne Le croient pas et qui Le défient peuvent espérer Sa miséricorde, s'ils se tournent vers Lui dans la repentance.

24Il leur proposa une autre parabole, disant : " Le royaume des cieux est semblable à un homme qui avait semé de bonne semence dans son champ. 25Or, pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint et sema de l'ivraie au milieu du froment par dessus, et il s'en alla. 26Quand l'herbe eut poussé et donné son fruit, alors apparut aussi l'ivraie. 27Et les serviteurs du maître de maison vinrent lui dire : " Maître, n'avez-vous pas semé de bonne semence dans votre champ? d'où (vient) donc qu'il s'y trouve de l'ivraie? " 28Il leur dit : " C'est un ennemi qui a fait cela. " Les serviteurs lui disent : " Voulez-vous que nous allions la ramasser? 29Non, dit-il, de peur qu'en ramassant l'ivraie vous n'arrachiez aussi le froment. 30Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d'abord l'ivraie, et liez-la en bottes pour la brûler; quand au froment, amassez-le dans mon grenier. " 
Saint Jean Chrysostome
Dans la parabole précédente, le Seigneur s'est proposé ceux qui ne reçoivent pas la parole de Dieu; ici il veut parler de ceux qui reçoivent une parole de corruption, car c'est un des artifices du démon de mêler toujours l'erreur à la vérité: «Il leur proposa une autre parabole», etc.
L'Islam enseigne que Jésus n'a pas été crucifié. Au lieu de cela, les musulmans croient que son corps a été élevé au ciel par Dieu. Vous pouvez rencontrer cette objection à la foi chrétienne lorsque vous vous engagez dans des discussions avec les apologètes musulmans. Cet argument trouve ses racines dans le Coran:
« Et à cause leur parole : "Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d'Allah"... Or, ils ne l'ont ni tué ni crucifié; mais ce n'était qu'un faux semblant! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont certainement pas tué.Mais Allah l'a élevé vers Lui. Et Allah est Puissant et Sage. » (Coran 4:157-158)


Lectures de la liturgie
Le retour de la Parole

Les lectures du jour, comme celles de la semaine dernière, nous demandent de méditer sur la réponse d'Israël à la Parole de Dieu… et la nôtre. Pourquoi certains écoutent la parole du royaume, mais qu'ils ne parviennent pas à l’accepter comme un appel à la conversion et à la foi en Jésus? Cette question sous-tend en particulier l'Évangile d'aujourd'hui.

Encore une fois nous voyons, comme nous l'avons fait la semaine dernière, que les mystères du royaume sont dévoilés à ceux qui ouvrent leur cœur, faisant d'eux un sol riche en qui la Parole peut grandir et porter du fruit.

1En ce jour là, Jésus sortit de la maison et s'assit au bord de la mer. 2Des foules s'assemblèrent autour de lui si nombreuses qu'il monta dans une barque, où il s'assit, tandis que toute la foule se tenait sur le rivage. 3Et il leur parla de beaucoup de choses en paraboles, disant : " Voici que le semeur sortit pour semer. 4Et pendant qu'il semait, des (grains) tombèrent le long du chemin, et les oiseaux vinrent et les mangèrent. 5d'autres tombèrent sur les endroits pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de terre, et ils levèrent aussitôt, parce que la terre était peu profonde; 6mais, le soleil s'étant levé, ils furent brûlés et, parce qu'ils n'avaient pas de racine, ils se desséchèrent. 7d'autres tombèrent parmi les épines, et les épines montèrent et les étouffèrent. 8d'autres tombèrent dans la bonne terre, et ils donnèrent du fruit, l'un cent, l'autre soixante, l'autre trente. 9Que celui qui a des oreilles entende ! " 
Saint Jean Chrysostome
Après avoir donné cette leçon à celui qui lui avait annoncé la présence de sa mère et de ses frères, Jésus se rend cependant à leurs désirs et il sort de la maison. C'est ainsi qu'après avoir guéri d'abord dans ses frères le mal de la vaine gloire, il rend ensuite à sa mère l'honneur qui lui était dû. «Ce jour-là même, Jésus étant sorti»,etc.

Lectures de la liturgie
Un joug d’enfant

Jésus est dépeint dans l'Évangile d'aujourd'hui comme un nouveau et plus grand Moïse.

Moïse, l'homme le plus humble sur la terre (voir Nombres 12, 3), était l'ami de Dieu (voir Exode 34, 12.17). Seulement lui connaissait Dieu « face à face » (voir Deutéronome 34, 10). Moïse a donné à Israël le joug de la Loi, à travers laquelle Dieu s'est révélé en premier et nous a indiqué comment nous devons vivre (voir Jérémie 2, 20; 5, 5).

25En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : " Je vous bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, et les avez révélées aux simples. 26Oui, Père, car tel fut votre bon plaisir. 
La Glose
Le Seigneur savait qu'un grand nombre douteraient de la vérité qu'il venait de leur révéler, c'est-à-dire que les Juifs ont rejeté le Christ, tandis que les Gentils l'ont retenu avec empressement ; il répond donc à ces doutes intérieurs : " Et Jésus, répondant, dit ces paroles : Je vous rends gloire, mon Père, " etc. C'est-à-dire vous qui faites les cieux, et qui laissez dans l'attachement aux choses de la terre ceux que vous voulez.
Saint Augustin
Puisque Jésus-Christ dit : " Je vous confesse, " lui si éloigné de tout péché, la confession n'est donc pas toujours l'aveu des péchés, mais quelquefois aussi l'expression de la louange. Nous confessons donc soit en louant Dieu, soit en nous accusant nous-mêmes ; et ces mots : Je vous confesse, signifient non pas : je m'accuse, mais : je vous loue, je vous rends gloire.