Giovanni Lanfranco (1582-1647), Moïse et les messagers de Canaan (1624)
Avant d'entrer dans la Terre Promise, Moïse envoya douze hommes en éclaireurs dans les environs. Quand ils sont revenus, ils ont annoncé que le pays était comme Dieu l'avait promis, mais qu'il était occupé par des guerriers féroces, vivants dans des villes fortifiées (Nombres 13, 25-29):

Au bout de quarante jours, ils revinrent d'explorer le pays. Ils allèrent et se rendirent auprès de Moïse et d'Aaron, et de toute l'assemblée des enfants d'Israël, à Cadès, dans le désert de Pharan. Ils leur firent un rapport, ainsi qu'à toute l'assemblée, et leur montrèrent les fruits du pays. Voici le récit qu'ils firent à Moïse: «Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés. C'est vraiment un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits. Mais le peuple qui habite le pays est puissant, et les villes sont fortifiées et très grandes; nous y avons même vu des enfants d'Enac. Amalec habite la contrée du Négeb; le Héthéen, le Jébuséen et l'Amorrhéen habitent dans la montagne, et le Chananéen habite au bord de la mer et le long du Jourdain.»

Il y a donc un obstacle devant eux avant de recevoir le pays que Dieu a promis. En entendant cela, cet obstacle est rapidement devenu hors de proportions pour eux. Alors que Caleb, l'un des douze espions, essaie de les raisonner un peu, la plupart des autres espions viennent alimenter leurs craintes en donnant des versions exagérées de ce qu'ils ont vu (Nombres 13, 30-33):

Caleb fit taire le peuple au sujet de Moïse: «Monton, dit-il, emparons-nous du pays, car nous pouvons nous en rendre maîtres.» Mais les hommes qui y étaient montés avec lui, dirent: «Nous ne sommes pas capables de monter contre ce peuple: il est plus fort que nous.» Et ils décrièrent devant les enfants d'Israël le pays qu'ils avaient exploré, en disant: «Le pays que nous avons parcouru pour l'explorer, est un pays qui dévore ses habitants; tout le peuple que nous y avons vu est formé de gens de haute taille; et nous y avons vu les géants, fils d'Énac, de la race des géants: nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles.»

D'une certaine manière, l'ensemble de ces géants et de ces terres dévoreuses d’hommes avaient été oubliés dans le rapport initial. À la fin, ils désespèrent de la promesse de Dieu, en disant: « Ah! Si nous étions morts dans le pays d'Égypte! Ou si nous étions morts dans désert! Pourquoi Yahweh nous fait-il aller dans ce pays, pour que nous tombions par l'épée? Nos femmes et nos enfants deviendront une proie. Ne vaut-il pas mieux pour nous retourner en Égypte? (Nombres 14, 2-3)». Ils décidérent de choisir leur propre chef et de retourner vers l'Égypte, prêts à retourner en esclavage pour éviter d'affronter leurs peurs (Nombres 14, 4). En conséquence, la plupart de cette génération n'a jamais atteint la Terre Promise.

Sommes-nous si différents?

Il me semble que nous avons tous ce genre de craintes: nous savons que nous sommes censés faire quelque chose, mais nous le redoutons pour une raison quelconque. Si nous ne faisons pas attention, cet obstacle devient de plus en plus important dans nos esprits, jusqu'à ce qu'il ressemble à un géant imbattable. Notre voix intérieur, nous disant de faire confiance à Dieu et que nous serons en mesure de surmonter ces obstacles, risque de se faire noyer par la voix qui nous dit que nous ne pouvons pas, que nos problèmes sont plus forts que nous. Voilà la voix du découragement et du désespoir et elle ne vient jamais de Dieu. Nous adorons « le Dieu de l'espérance » (Romains 15, 13) et le diable cherche à saper cet espoir en se nourrissant de nos craintes.

Il y a un terrain en particulier dans lequel ces géants se déchaînent: le péché. Avant que nous ne péchions, le diable essaie de nous convaincre que ce n’est pas si grave. Ensuite, il essaie de nous convaincre que le péché est si grand que Dieu ne nous le pardonnera jamais et que nous devrions alors aussi bien abandonner. Il va alors utiliser cela comme une excuse pour vous faire pêcher encore plus: puisque vous êtes déjà une cause perdue, aussi bien avoir du plaisir, non? Puisque nous ne pouvons pas battre nos géants, pourquoi ne pas nous résigner à retourner en Égypte, la place de l'esclavage, où nous pouvons au moins avoir un certain plaisir?

Tous ces éléments sont des distorsions démoniaques: nous devons être prudents pour éviter le péché et non de le rationaliser; mais nous devons aussi faire attention de nous rappeler que le Dieu de la Miséricorde est infiniment plus grand que notre péché. C’est une insulte à la majesté de Dieu que de penser que nous avons une dette si grande qu’Il ne peut pas la payer, tout comme il était une insulte à Dieu pour les Israélites, de suggérer que la Terre Promise pourrait être occupé par des soldats trop grands et trop forts pour que Dieu ne puisse les vaincre.

Si vous vous trouvez aux prises avec ces géants, ne pas marcher pas, courrez jusqu’au confessionnal le plus proche. Si votre gêne ou la honte de votre péché vous empêche d'aller à la confession, ne les laissez pas vous faire cela. Ce serait comme éviter d’aller chez le médecin parce que vous êtes gêné de la gravité de votre maladie. Voici quatre choses que vous devez savoir:

Giuseppe Molteni, La Confession (1838)
1) Le prêtre a probablement déjà entendu tout cela. Si vous faites affaire avec un prêtre qui confesse depuis un certain temps, il y a de bonnes chances que vous ne lui direz pas grand-chose de nouveau. Il y a seulement un certain nombre de péchés dans le monde. Embarrassé par certains péchés sexuels auxquels vous êtes confronté, comme la masturbation, la pornographie, l'adultère, la fornication? Vous n'êtes pas le premier à lutter avec ces péchés. Idem pour les péchés comme l'avortement, le vol et même le meurtre. Certains prêtres entendent des confessions dans des prisons, de sorte que vous allez difficilement choquer le prêtre avec un nouveau péché. (Cette voix qui vous dit que vos péchés sont les pires péchés jamais commis ne vient pas de Dieu).

2) Il est heureux que vous soyez là. J’ai dîné avec un prêtre qui m'a raconté récemment la première fois qu'une femme est venue pour lui avouer avoir eu un avortement (en raison du secret de confession, je vais garder cela vague). Cette femme n’avait pas été à la confession depuis plus longtemps de ce prêtre avait été vivant. Il était visiblement ému en racontant la façon dont Dieu l’avait choisi pour apporter Sa miséricorde à cette femme, qui esouffrait seule depuis des décennies. Les hommes deviennent prêtres pour être des instruments de la miséricorde de Dieu. Quand vous allez à la confession, vous laissez le prêtre être un prêtre.

3) Au fond, la réaction du prêtre n'a pas vraiment d'importance. Disons que je me trompe et que vous tombez sur un prêtre qui est choqué ou scandalisé. Qu’est-ce que cela importe? En échange de quelques moments d'embarras, vous obtiendrez la réconciliation avec le Dieu Très-Haut et la libération de tous vos péchés. Le Christ a pensé que vous libérer de vos péchés méritait qu’Il aille à la Croix. Vous ne croyez pas que ça vaut un peu d’embarras?

4) Le péché est facile à corriger. Le sacrement vous libère réellement de vos péchés. Il faut se rappeler que les Israélites avaient construit ces géants dans leur esprit. Dans la vraie vie, ils ne sont pas si mauvais. Rappelez-vous Caleb, l'espion qui a gardé sa tête et n’a pas cédé à ses craintes? Dieu l'a récompensé avec une partie de la Terre Promise ... la partie occupée par les fils d'Anak que tout le monde redoutait. Voici comment Josué 15, 14 décrit Caleb prenant le pays : « Caleb en chassa les trois fils d'Énac, Sésaï, Ahiman et Tholmaï, descendants d'Énac. » C’est tout? On ne dirait même pas que cela avait été difficile pour lui. La crainte des fils d'Anak était totalement exagérée.

Pour moi, l'un des géants auquel j’ai dû faire face récemment était le don de sang: je déteste les aiguilles. La semaine dernière, je donnais du sang pour la première fois et ma réaction a été: c’est tout? Il s’est avéré que ce n’était pas si mal. Le péché c’est la même chose. Si vous ne l'avez pas fait depuis un certain temps, vous redoutez d’aller vous confesser. Ensuite, vous allez vous demander pourquoi vous vous en faisiez tant. Lorsque l'emprise du diable se desserra à nouveau sur vous, ne soyez pas surpris si vous vous dites « c’est tout? ».

Donc, mon encouragement d’aujourd'hui est de lutter contre les géants dans votre vie: ces choses que vous avez évité de faire (mais que vous savez que vous devez faire) parce que vous avez peur d'eux. Combattez ces géants et chassez-les de votre vie pour réclamer la vie que Dieu vous a promise.


Cet article est une traduction personnelle de l’article «Facing Our Giants: A Call to Come Back to Confession» de Joe Heschmeyer.
James Tissot, Jésus enseigne dans les synagogues (1886)
Dans son encyclique de 2010 Verbum Domini (« La Parole du Seigneur »), le pape Benoît XVI a plaidé pour une approche particulière de l'Écriture comme étant la clé, à la fois de notre sanctification personnelle et de l'œcuménisme chrétien:

En effet, écouter ensemble la Parole de Dieu, pratiquer la lectio divina de la Bible, se laisser surprendre par la nouveauté, qui jamais ne vieillit ou ne s’épuise, de la Parole de Dieu, dépasser notre surdité par ces paroles qui ne s’accordent pas avec nos opinions et nos préjugés, écouter et étudier dans la communion avec les croyants de tous les temps : tout cela constitue un chemin à parcourir pour atteindre l’unité de la foi, en tant que réponse à l’écoute de la Parole.

En particulier, Benoît fait appel aux séminaristes pour développer cette relation avec l'Écriture, par l'intermédiaire de la lectio divina, comme préparation à la prêtrise:

Les aspirants au sacerdoce ministériel sont appelés à une profonde relation personnelle avec la Parole de Dieu, en particulier dans la lectio divina, pour que leur vocation elle-même se nourrisse de cette relation: c’est dans la lumière et dans la force de la Parole de Dieu que chacun peut découvrir, comprendre, aimer et suivre sa vocation propre et accomplir sa mission, faisant grandir dans le cœur les pensées de Dieu, de sorte que la foi, en tant que réponse à la Parole, devienne le nouveau critère de jugement et d’évaluation des hommes et des choses, des événements et des problèmes.

Alors, qu’est-ce que la lectio divina? Littéralement, cela signifie « Divine lecture » et elle se réfère à la façon dont les moines ont médité l'Écriture pendant des siècles. Il y a cinq étapes de base, dans lequel nous répondons à quatre questions, puis nous nous décidons à agir à partir de ces réponses:

Étape 1: Lectio (Qu'est-ce que le texte biblique dit en lui-même?)


Elle s’ouvre par la lecture (lectio) du texte qui provoque une question portant sur la connaissance authentique de son contenu : que dit en soi le texte biblique ? Sans cette étape, le texte risquerait de devenir seulement un prétexte pour ne jamais sortir de nos pensées.

Souvent, nous avons tellement hâte d'arriver à la deuxième étape, qui est de déterminer ce que le passage signifie pour nous (ou ce que cela signifie selon nous), que nous ne prenons pas assez le temps de nous concentrer sur ce que signifie réellement le passage en lui-même.

Là est le problème avec l’utilisation de certains passages comme des « textes-preuves » : une certaine question est au centre de nos préoccupations et nous scrutons les Écritures à la recherche de soutien. Cette approche risque de réduire la Parole de Dieu à un outil dans notre arsenal pour nos plans personnels, nous élevant au détriment de la révélation divine.

Alors,  la première chose est : quel est le sens initial de ce passage? C’est seulement une fois que nous avons répondu à cela que nous sommes prêts pour la prochaine étape:

Étape 2: Meditatio (Qu'est-ce que le texte biblique nous dit?)


S’en suit la méditation (meditatio) qui pose la question suivante : que nous dit le texte biblique ? Ici, chacun personnellement, mais aussi en tant que réalité communautaire, doit se laisser toucher et remettre en question.

Heinrich Hofmann, le Christ parmi les enseignants (1897)
La parole de Dieu n’est pas une lettre morte, un texte antique à lire tout simplement pour son importance historique. Elle est plutôt « vivante et active » (He 4, 12), un des moyens par lequel Notre Seigneur continue de se révéler à nous et nous guide. Quand des vies sont transformées par une rencontre avec l'Écriture, c’est parce que des gens ont réalisé que Dieu leur parle à travers la Bible. Il nous parle encore à vous et à moi. Allons-nous prendre la peine d'écouter ce qu'Il a à nous dire?

Gardez à l'esprit que quand Dieu parle à chacun de nous par l'Écriture, il ne nous traite pas de façon atomistique. Le Corps du Christ « n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs » (1 Co 12, 14) et « si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres s'en réjouissent avec lui »(1 Co 12, 26). Donc, Dieu vient à nous à travers Sa parole en tant que membres de l'Église, Corps du Christ, que Benoît nous rappelle être « la maison de la Parole ».

Ceci a des implications sur la façon dont nous comprenons la liturgie. Benoît XVI nous rappelle que « la liturgie est le lieu privilégié où Dieu nous parle dans notre vie actuelle, où il parle aujourd’hui à son peuple qui écoute et qui répond. Chaque action liturgique est par nature nourrie par les Saintes Écritures». Alors, pour le chrétien, « l’herméneutique de la foi basée sur les Saintes Écritures, doit toujours avoir comme point de référence la liturgie, où la Parole de Dieu est célébrée comme une parole actuelle et vivante : « Ainsi, dans la liturgie, l’Église suit fidèlement la manière de lire et d’interpréter l’Écriture qui fut celle du Christ, lui qui, depuis l’ ‘aujourd’hui’ de sa venue, exhorte à scruter attentivement toutes les Écritures »

Étape 3: Oratio (Que disons-nous au Seigneur en réponse à Sa parole?)

L’on arrive ainsi à la prière (oratio) qui suppose cette autre demande : que disons-nous au Seigneur en réponse à sa parole ? La prière comme requête, intercession, action de grâce et louange, est la première manière par laquelle la Parole nous transforme 

La parole de Dieu exige une réponse et cette réponse commence par la prière. Au paragraphe 86, Benoît cite cette phrase venant de l'Exposition des Psaumes de Saint-Augustin: «Ta prière est ta parole adressée à Dieu. Quand tu lis, c’est Dieu qui te parle ; quand tu pries, c’est toi qui parles avec Dieu ».

Étape 4: Contemplatio (Quelle conversion de l'esprit, de cœur et de vie le Seigneur nous demande) 

Enfin, la lectio divina se termine par la contemplation (contemplatio), au cours de laquelle nous adoptons, comme don de Dieu, le même regard que Lui pour juger la réalité, et nous nous demandons : quelle conversion de l’esprit, du cœur et de la vie le Seigneur nous demande-t-il ? Saint Paul, dans la Lettre aux Romains affirme : « Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait » (Rm 12, 2). La contemplation, en effet, tend à créer en nous une vision sapientielle de la réalité, conforme à Dieu, et à former en nous « la pensée du Christ » (1 Co 2, 16). La Parole de Dieu se présente ici comme un critère de discernement : « elle est vivante, (…) énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l’âme, jusqu’aux jointures et jusqu’aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur » (He 4, 12)


Alphonse Legros, La Vocation de saint François (1861)
Ici encore, nous rencontrons l'Écriture comme étant vivante, mais maintenant, nous sommes à la recherche de quelque chose de plus spécifique. Avant, dans la meditatio, nous avons pris connaissance que Dieu nous parle à travers sa Parole. Mais maintenant, nous apprenons ce que cela signifie plus concrètement.

Saint François d'Assise a été inspiré pour commencer sa vie de mendiant et a finalement fondé l'Ordre franciscain, après avoir entendu une homélie sur Matthieu 10, 7-19. De même, saint Augustin a raconté la conversion radicale qu’il a subie après avoir lu Romains 13, 13-14, tandis que saint Antoine a été converti après avoir lu Matthieu 19, 21.

Lorsque saint Antoine a entendu « va, vends tout ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel; viens et suis-moi », il ne l'a pas simplement pris comme quelque chose de généralement adressé à lui. Il l’a plutôt saisi comme un appel spécifique pour aller vivre une vie monastique dans le désert. Probablement que vous n’aurez pas cette incitation par la lectio divina (même si cela est sûrement possible). Mais pour savoir ce que Dieu a comme plan pour vous, vous devriez l'écouter attentivement, avec l’oreille tendue vers les changements qui doivent être faits dans votre vie.

Étape 5: Actio (Vivre la Lectio divina)

Il est bon, ensuite, de rappeler que la lectio divina ne s’achève pas comme dynamique tant qu’elle ne débouche pas dans l’action (actio), qui porte l’existence croyante à se faire don pour les autres dans la charité. 

Une fois que vous savez ce que Dieu vous invite à faire, la prochaine étape est simple: le faire.

Conclusion

Si tous les chrétiens entreprenaient la lecture priante de l'Écriture de cette façon, les blessures de la Réforme auraient presque certainement commencé à guérir. Il y a quelques raisons à cela.

  1. Tout d'abord, les différends sur l'Écriture seraient ancrés dans le sens original du texte. La première étape, la lectio, assure cela. Mais certainement, cela limite le potentiel de la perversion textuelle ou des « textes-preuves ».
  2. Deuxièmement, parce que l'Écriture ne serait plus considérée comme quelque chose qui peut être, d'une certaine manière, contraire à l'Église ou à la Liturgie. L’Écriture assume la norme qu'il sera lue liturgiquement (Apocalypse 1, 3). Jésus est le modèle de la démarche, interprétant l’Écriture dans un contexte liturgique dans la synagogue (voir par exemple Luc 4, 16-21).
  3. Enfin, parce qu'il n'y aurait davantage de saints. En nous rapprochant du Christ, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous rapprocher les uns des autres, tout comme les rayons se rapprochent lorsqu’ils s’approchent du moyeu.


Cet article est une traduction personnelle de l’article «The Awesome Power of the Five-Step “Lectio Divina” Method to Scripture» de Joe Heschmeyer.