Voici ce qu'enseigne la constitution dogmatique Lumen Gentium de Vatican II sur le rôles de la Trinité dans l'Église :

Le dessein du Père qui veut sauver tous les hommes 
2. Par une disposition tout à fait libre et mystérieuse de sa sagesse et de sa bonté, le Père éternel a créé l’univers. Il a voulu élever les hommes jusqu’au partage de la vie divine. Et une fois qu’ils eurent péché en Adam, il ne les abandonna pas ; sans cesse il leur offrit des secours pour leur salut en considération du Christ rédempteur, « qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature » (Col 1,15).
Pour avoir part au royaume de Dieu : choisir la dernière place, inviter les pauvres (Lc 14, 1a.7-14)

L'appel universel au salut et la porte étroite (Lc 13, 22-30)

Et la continuité dans tout ça?
Afin de pouvoir parler de continuité, il n'est pas seulement nécessaire qu'une doctrine ait du sens ou même qu'elle soit vraie. Il faut aussi qu'elle se trouve, au moins de façon implicite, dans les enseignements antérieurs de la Tradition de l'Église. Est-ce que cette idée de liberté religieuse, au sens où l'entend Dignitatis Humanae, est vraiment une nouveauté du concile de Vatican II comme l'affirment souvent ceux qui rejettent ce document, ou peut-on trouver cet enseignement dans la Tradition de l'Église? Voici certaines preuves que cet enseignement s'y retrouvait déjà, au moins implicitement.

Jésus, cause de division entre les hommes (Lc 12, 49-53)

La déclaration Dignitatis Humanae (sur la liberté religieuse) est sans doute le document du concile de Vatican II qui a causé le plus de remous dans l'Église. Ses déclarations sur la liberté religieuse ont été critiquées, ou même rejetées par certains groupes de chrétiens. Cet article veut tenter de prouver que non seulement il est possible, mais que l'on doit interpréter Dignitatis Humamae dans une herméneutique de la continuité. Une herméneutique de la continuité, c'est tout simplement ce que le Concile affirme lui-même en disant qu'il « scrute la sainte tradition et la doctrine de l’Église d’où il tire du neuf en constant accord avec le vieux » (DH 1).


La Bible traduite en allemand par Martin Luther
Au 16e siècle, le mouvement que l'on appelle la Renaissance avait permis l'essor d'un grand nombre d'érudits qui, grâce aux nouveaux moyens de diffusion de l'information, redécouvraient les textes fondamentaux de l'antiquité. C'est le climat qui a favorisé le développement de la méthode scientifique et de l'esprit critique. À une époque où la religion était le facteur social dominant, il est normal que ces nouveaux érudits y aient tourné un œil critique. L'un d'entre eux, Martin Luther, a passé à l'histoire pour avoir critiqué des abus dans la pratique des indulgences en publiant ses 95 thèses. Il se trouve que Luther avait raison de dénoncer ces abus et l'Église lui a donné raison en procédant à une réforme quelques années plus tard.

Pour ceux et celles qui apprécient les différentes traditions religieuses au sein de notre Église, je vous invite à découvrir un chaîne YouTube dédiée aux différentes traditions de chants sacrés développées au cours des siècles! Cliquez ici pour ouvrir la chaîne dans une nouvelle fenêtre!

J'aime particulièrement le chant byzantin, la différente tonalité est un changement appréciable pour nos oreilles.
Se tenir prêts pour le retour du Seigneur (Lc 12, 32-48)


Les événements tragiques du 11 septembre 2001 ont poussé certaines personnes à penser que les religions sont une des plus grandes sources de conflit dans le monde. En se basant sur ces allégations, certains vont aller jusqu'à penser qu'il y aurait beaucoup moins de guerres dans un monde sans religions.

Parabole de l'homme qui amasse pour lui-même (Lc 12, 13-21)