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Fils de Marie


En marchant avec les apôtres dans les Évangiles au cours des dernières semaines, nous avons été témoins de Jésus qui commande au vent et à la mer et qui commande à une petite fille de ressusciter d'entre les morts. Mais il semble rencontrer de l’opposition dans Sa ville natale de Nazareth. L'Évangile d'aujourd'hui est cru : « Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ».

Pourquoi pas? En raison de l'absence de foi du peuple. Ils ont reconnu la sagesse de Ses paroles, la puissance de Ses œuvres. Mais ils ont refusé de le reconnaître comme un prophète venu parmi eux, comme un messager envoyé par Dieu.

Tout ce qu'ils pouvaient voir était combien « cet homme » était comme eux : un charpentier, le fils de leur voisine, Marie, avec des frères et des sœurs.

Bien sûr, Marie était toujours vierge et n’avait pas d'autres enfants. L'Évangile réfère aux frères de Jésus comme Paul se réfère à tous les Israélites comme ses frères, les enfants d'Abraham (voir Romains 9, 3.7).

Je viens d’ajouter un nouvel outil : il s’agit d’une version numérique du compendium du catéchisme de l’Église catholique. En plus du compendium, cet outil permet aussi d’approfondir les questions du compendium  à partir des références au catéchisme. Un outil idéal pour approfondir votre foi pendant les vacances.

Comme l’outil supporte aussi les téléphones mobiles, vous aller aussi pouvoir en profiter pendant vos déplacement et même sur les plages :)

Comme à  l’habitude, n’hésitez pas si vous avez des commentaires ou des suggestions.


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Lève-toi


Dieu, qui nous a formés à Son image impérissable, n'avait pas l'intention que nous mourions, entendons-nous en Première Lecture d'aujourd'hui. La mort est entrée dans le monde par l'envie du diable et par le péché d'Adam et Ève; par conséquent, nous sommes tous contraints à mourir.

Mais dans l'histoire émouvante dans l'Évangile d'aujourd'hui, nous voyons Jésus libérer une petite fille de la possession de la mort.

À un certain niveau, Marc raconte un événement qui a conduit les disciples à comprendre l'autorité et la puissance de Jésus même sur le dernier ennemi : la mort (voir 1 Corinthiens 15, 26). Cependant, sur un autre plan, cet épisode est écrit pour renforcer notre espoir que nous aussi nous serons ressuscités d'entre les morts, avec tous nos proches qui dorment en Christ (voir 1 Corinthiens 15, 18).

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Dans la tempête

« Comment n'avez-vous pas de foi? » La question de notre Seigneur dans l'Évangile d'aujourd'hui encadre les liturgies du dimanche pour le reste de l'année, que l'Église appelle le « Temps Ordinaire ».

Dans les prochaines semaines, la liturgie de l'Église nous fera cheminer avec Jésus et Ses disciples, en nous faisant revivre l'expérience de Ses paroles et de Ses actes, pour en venir à le connaître et à croire en Lui comme Ses disciples l'ont fait.

Notez que le Psaume d'aujourd'hui nous fournit presqu'un aperçu de l'Évangile. Nous chantons des marins pris dans une tempête; dans leur désespoir, ils appellent au Seigneur et Il les sauve.

L’Évangile de Marc d’aujourd'hui a également l'intention de nous faire entendre un écho de l'histoire du prophète Jonas. Lui aussi, il a été trouvé endormi sur un bateau quand une tempête mortelle a éclaté, ce qui a causé ses compagnons de voyage pour prier pour leur délivrance, puis à s'émerveiller lorsque la tempête se calma (voir Jonas 1, 3-16).


Il y a parfois chez les non-chrétiens et certains chrétiens  de moindre conviction une incompréhension concernant l’intérêt de l’Église. Ils se demandent parfois si cette Église est vraiment celle de Jésus Christ.
Pourquoi a-t-on des réticences face à l’Église alors que Jésus est une figure appréciée de beaucoup et même de non-croyants ? Et surtout pourquoi fait-on une dissociation entre l’Église et Jésus ?
Il faut pour répondre à ces questions s’intéresser notamment à comment le Christ a voulu l’Église et s’amener à regarder ce qu’est véritablement l’Église aujourd’hui.

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Le Sang de l'Alliance:

Toutes les lectures d'aujourd'hui se situent dans le contexte de la Pâque. La Première Lecture rappelle l'ancienne alliance célébrée au Sinaï, après la première Pâque et l'exode.

En aspergeant le sang de l'alliance sur les Israélites, Moïse symbolisait la volonté de Dieu de faire d’eux Sa famille par cette alliance, une famille « de sang ».

Citant les paroles de Moïse dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus élève et transforme ce symbole de l'alliance en une réalité extraordinaire. Dans la nouvelle alliance faite dans le sang du Christ, nous devenons vraiment un avec Son corps et Son sang.

La première alliance faite avec Moïse et Israël au Sinaï n’était que l'ombre de cette nouvelle et plus grande alliance, faite par le Christ avec l'humanité tout entière dans cette chambre haute (voir Hébreux 10, 1).

La Pâque que Jésus célèbre avec ses 12 apôtres « actualise », réalise, ce qui ne pouvait être symbolisé par le sacrifice de Moïse à l'autel des 12 piliers. Ce que Jésus a fait aujourd'hui est d'établir son Église comme étant le nouvel Israël, et son Eucharistie comme le nouveau culte du Dieu vivant.



Comme nous célébrons la fête du Saint Sacrement (ou Fête-Dieu) ce dimanche, j’ai pensé vous partager ce sermon de saint Augustin sur l’Eucharistie.