Zachée ne se moque-t-il pas un peu du monde quand même ?
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Un messager ou un prophète peut prétendre nous transmettre un message de la part de Dieu, mais jamais il ne pourrait prétendre être lui-même la plénitude de la révélation qu’il veut nous communiquer. Selon le mystère de la Trinité, l’acte de connaissance parfaite que Dieu le Père a de lui-même a engendré le Fils, qui s’est incarné en Jésus-Christ. En Christ, Dieu ne fait pas seulement transmettre un message comme il le faisait par les prophètes avant lui. En Christ, Dieu vient d’une certaine façon lui-même transmettre son message. Jésus est donc à la fois le messager et la plénitude de ce qu’il y a à communiquer de la divinité.

Les références à la plénitude (πλήρωμα) du Christ sont nombreuses dans le Nouveau Testament. Saint Jean dans son Évangile nous indique que «nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce (Jn 1, 16) ». Cette plénitude de Dieu en Christ nous transmet la grâce, la vie divine qui nous ouvre à des conditions nouvelles que notre nature ne pouvait pas atteindre d’elle-même, jusqu’à ce que le « Christ soit formé en nous (Ga 4, 19) ».

Le thème de la plénitude du Christ est aussi bien développé dans les épitres de Saint Paul aux Éphésiens et aux Colossiens. Saint Paul insiste sur le fait que le Christ est au-dessus de tous les Puissances, Trônes et Principautés, visibles ou invisibles (Col 1, 16), car « Dieu s'est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude (Col 1,19) ».  Saint Paul nous donne ensuite le but de cette plénitude : le salut de l’homme. « Afin de tout réconcilier par lui et pour lui, et sur la terre et dans les cieux, ayant établi la paix par le sang de sa croix (Col 1,20) »

Je crois que c’est là une perspective intéressante qui peut nous permettre de nous réconcilier un peu avec la célèbre maxime de Saint Cyprien : « Hors de l’Église point de salut ». Voici ce que je crois être le verset clé de cette réconciliation : « Oui, il a tout mis sous ses pieds et il l'a donné, au sommet de tout, pour tête à l'Église qui est son corps, la plénitude de celui que Dieu remplit lui-même totalement (Ep 1, 22-23) ». L’affirmation est donc davantage christocentrique qu’elle n'y parait, car l’Église est porteuse du salut essentiellement par sa capacité à être le corps de la tête qu’est la plénitude du Christ. Si donc l’Église est le corps du Christ (Col 1, 24) et que le Christ est la plénitude de la divinité qui nous communique la grâce en vue du salut, comment pourrait-on donc être sauvé sans l’Église qui est elle-même ce corps du Christ qui est plénitude de grâce en vue du salut? En dehors de cette plénitude, ne peut-il y pas n’y avoir que le néant? 

Pourquoi n'y a-t-il pas de 'fond' dans le Cathologue

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Source: http://www.chick.com/reading/tracts/0458/0458_01.asp















Cette page du livret  nous dit :

Vous êtes-vous jamais demandé au sujet des prêtres et d’où ils viennent? Le terme, « prêtre », a été dérobé à la religion juive accompagné de l’autel, l’encens, etc. (Hé 8,4). La Bible nous instruit soigneusement comment faire marcher une église. Elle parle au sujet des pasteurs, des diacres, etc... mais jamais d’un prêtre.

Il est vrai qu’ils y avaient des prêtres dans l’Ancien Testament, mais il est faux de dire qu’il n’y a plus de trace de la fonction de prêtre dans le Nouveau Testament. Il y a vraiment des passages du Nouveau Testament qui font référence au ministère du prêtre. C’est le mot grec « presbyteros » qui est généralement rendu dans nos traductions françaises par presbytes ou anciens. On le retrouve par exemple dans les deux versets suivants :

  • Si je t'ai laissé en Crète, c'est pour y achever l'organisation et pour établir dans chaque ville des presbytres, conformément à mes instructions. (Ti 1,5)
  • Ne néglige pas le don spirituel qui est en toi, qui t'a été conféré par une intervention prophétique accompagnée de l'imposition des mains du collège des presbytres. (1 Tm 4, 14)

Les trois degrés du sacerdoce sont donc vraiment mentionnés dans le Nouveau Testament : Les évêques (episkopos), les prêtres (presbyteros) et les diacres (diakonos). Comme dans tout travail de traduction, celui qui traduit la Bible doit faire certains choix linguistiques et ces choix peuvent varier d’une traduction à une autre. Ainsi le « pasteur » que l’auteur présente pourrait aussi être la traduction du terme grec « presbyteros » dans sa traduction. Comme il ne donne pas sa référence, on ne peut pas le vérifier. Il faut savoir qu’à l’époque du Nouveau Testament, les rôles des différents degrés de sacerdoces étaient moins clairs, mais ces rôles se sont définis plus clairement pendant le début du deuxième siècle. Par exemple, au premier siècle, il fallait que ce soit l’évêque qui préside l’Eucharistie (on le sait par les lettres de Saint Ignace d’Antioche). Par la suite, comme le nombre de chrétiens augmentait et l’évêque ne pouvait plus suffire à la tâche, les évêques ont donc donné la possibilité aux prêtres de présider la célébration de l’Eucharistie pour lui comme c’est le cas aujourd’hui.

La Bible ne mentionne jamais les religieuses, ni les moines, ni les papes… Tout ça a été combiné par l’intuition catholique romaine pour éblouir leurs disciples, accompagné des statues, cierges et costumes religieux…. Les gens aiment ça. Leurs chefs seulement comprennent vraiment le double langage religieux et la psychologie utilisés pour contrôler leur 700,000,000 membres.

Je vais laisser de côté les statues et les costumes dans cet article et me concentrer sur les religieuses, les moines et les papes. Ces trois dernières vocations ne sont pas des degrés différents de sacerdoce, qui ne sont que ceux présentés précédemment. L’auteur semble tout mettre dans le même panier.

Les religieuses ne sont pas ordonnées puisqu’elles sont des femmes, mais on peut retrouver des femmes, plus spécifiquement des veuves, dans le Nouveau Testament qui vivaient une vie consacrée à Dieu comme les religieuses de l’Église catholique. D’ailleurs, le chapitre 5 de la 1ère lettre à Timothée donne certaines directives sur la façon de sélectionner et de traiter ces veuves.

Les moines peuvent être ordonnés prêtre, mais cela n’est pas obligatoire. Bien honnêtement, je ne vois pas ce qu’il y a de pas chrétien si un homme, qui désire vivre plus intensément sa relation avec le Christ, fait des vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance s’il en a le désire. L’Église ne force personne à faire des vœux ou à recevoir le sacerdoce.

Le pape est tout simplement l’évêque de Rome. Le fait d’être Pape ne lui confère pas un degré de sacerdoce supérieur aux autres évêques, mais il lui revient la charge de paître le troupeau, d’être le chef de l’Église et reçoit de Dieu certains charismes (comme par exemple l’infaillibilité). À ce sujet, l’auteur se trompe, car la Bible parle du Pape (qui est alors l’Apôtre Pierre) et de sa charge. J’ai déjà fait des articles sur la papauté dans la Bible ici, ici et ici. L’auteur semble faire toute une histoire seulement parce que le mot « Pape » n’est pas utilisé, mais c’est bien cette réalité qui est décrite dans la Bible, qu’elle soit nommée ainsi ou pas. D’ailleurs cet auteur croit probablement en la Trinité. Le mot « Trinité » n’est pas dans la Bible, mais on peut y retrouver plusieurs versets qui démontrent cette doctrine. C’est la même chose pour la papauté. On voit donc que l’auteur utilise encore son double standard pour attaquer les enseignements de l’Église catholique.



Pour ceux qui n’ont pas encore découvert cette série d’évangélisation humoristique, je vous invite à jeter un coup d’œil aux vidéos de l’an passé ici
Voici un bon document provenant du diocèse de Paris sur le «mariage» et l’adoption par des personnes du même sexe. Voici les 10 arguments en bref :
  1. Le mariage : une forme de vie précise mais pas exclusive
  2. Le mariage n'est pas la reconnaissance publique des sentiments
  3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale
  4. Le mariage entre personnes de même sexe entraînerait en fait la fin du mariage civil
  5. Conséquences logiques d’une déstructuration du mariage
  6. Le mariage entre personnes de même sexe aggraverait le communautarisme
  7. Privilégier les droits « de » l'enfant plutôt que le droit « à » l'enfant
  8. L'adoption par les célibataires : un faux argument
  9. Le mariage entre personnes de même sexe fragiliserait l'adoption internationale
  10. Le recours à la GPA largement identifié comme une atteinte à la dignité des femmes
Pour aller voir plus loin le détail de ses arguments, vous pouvez consulter ce document
Dieu parle-t-il? Si oui, comment le fait-il? C’est à cette question que répond le Père P. Jean-Philippe Fabre dans cette video.



Source: http://www.chick.com/reading/tracts/0458/0458_01.asp















D’où l’idée [du] confessionnal provint-elle? Provint-elle du Vatican? Non! Son origine remonte loin dans l’ancienne Babylone où ils adoraient le dieu soleil « Baal ». Cela faisait partie d’un système occulte religieux.

Après le déluge, les descendants e Noé bâtirent la ville de Babylone. Elle devint le centre religieux du monde. Ici, le confessionnal était d’abord utilisé pour découvrir ce qui se passait, pour contrôler et pour faire chanter.

Le confessionnal ne se trouve pas dans la Parole de Dieu (la Bible). C’est une des inventions de l’homme.

J’aimerais avoir la source de cette découverte de confessionnaux babyloniens, car je ne suis pas en mesure de vérifier cette affirmation. Cependant, même si un mobilier ressemblant à un confessionnal et servant à recevoir des confidences était utilisé à Babylone, cela ne veut pas dire que les catholiques vouent un culte aux dieux babyloniens plutôt qu’au Christ.

Cette allégation représente bien le problème de méthodologie utilisé par ce livret pour déterminer ce qui est chrétien ou non. Ce livret veut nous faire croire que si, par exemple, une pièce de mobilier, la forme d’un objet, une expression linguistique ou une représentation artistique semblable ont déjà été utilisées par d’autres groupes religieux, que cela viendrait nécessairement souiller le christianisme. Cela est une idée fausse. Il peut se trouver des éléments de vérités et d’ingéniosité qui sont aussi présents dans d’autres religions et cela n’empêche pas les chrétiens d’y reconnaître ce qui est bon et vrai. Le christianisme n’est pas obligé de tout réinventer pour demeurer chrétien.

Tout au long de ce livret, l’auteur tente de faire des rapprochements entre des éléments d’autres religions avec des enseignements ou des objets utilisés par des catholiques avec lesquels il n’est pas d’accord et présente cela comme preuve que ce n’est pas chrétien. Par contre, il oublie que l’on pourrait aussi faire des rapprochements entre sa vision du christianisme et d’autres religions, ce qui nous prouverait la défectuosité de sa méthode, car il devrait aussi en tirer la même conclusion et donc avouer que sa vision du christianisme n’est pas chrétienne. Ce serait le cas par exemple de la croyance en un Dieu unique qu’avaient déjà atteint certains philosophes du monde grecs, de certains récits bibliques qui ressemblent à d’autres récits mésopotamiens, etc.

La façon de juger si quelque chose est chrétien est de le juger selon les enseignements du Christ et non pas si le mobilier, la couleur des vêtements du prêtre, un geste liturgique, ou d’autres éléments non essentiels pourraient ressembler à ceux d’une autre religion. Comme l’utilisation des confessionnaux n’est pas un élément essentiel de la doctrine catholique (d’ailleurs, le catéchisme ne mentionne même pas ce mot), on ne peut pas juger de la question à savoir si les catholiques sont chrétiens basé sur cet élément. Nous continuerons donc d’examiner ce livret dans les prochains articles pour voir si on y trouve quelque chose de plus substantiel…