La résurrection de Jésus est sans aucun doute le miracle le plus important de tout l'Évangile. Cela était aussi l'opinion de Saint-Paul qui disait que : "Si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi n'est qu'une illusion et vous êtes encore dans vos péchés." Cependant, si cela est vrai, le christianisme est vraiment l'unique religion qui apporte le salut. Je vais tenter de présenter les faits historiques autour de la résurrection. Je vais aussi examiner quelques objections les plus populaires et  je terminerai par la résurrection en elle-même. Débutons par les faits qui sont attestés par la plupart des historiens du Nouveau Testament :

Fait #1 : Le tombeau vide
Le dimanche suivant la crucifixion de Jésus, son tombeau a été trouvé vide par un groupe de femme qui le suivaient, suivi de ses disciples.

Fait #2 : Les apparitions de Jésus
Les apparitions de Jésus sont mentionnés dans plusieurs livres du Nouveau Testament par des personnes, des lieux et des moments différents.

Fait #3 : La Foi des Apôtres en la résurrection
Les Apôtres et les premiers disciples étaient convaincues de la résurrection de Jésus. Il suffit de voir le grand nombres d'entre eux qui ont dû subir la persécution et souvent la mort pour cette croyance.

À première vue, ces faits isolés à eux seuls ne semblent pas prouver la résurrection. D'autres explications semblent possibles. Voici quelques objections des plus populaires qui sont en fait des objections à la résurrection.

Objection #1 : Les disciples ont volé le corps de Jésus pour faire croire qu'il était ressuscité
Cette objection est même énoncée dans le Nouveau-Testament quand les autorités juives ont dit aux soldats qui gardaient le tombeau de Jésus : « Vous direz que ses disciples sont venus de nuit pendant que vous dormiez, et qu'ils ont fait disparaître son corps. » La principale raison pour laquelle cette théorie ne fait pas de sens est qu'elle contient un anachronisme important. Il es facile pour nous de voir le « pouvoir » temporel de l'Église actuelle et de prétendre que les premiers disciples ont fomenté un complot pour l'obtenir. Cependant, il ne faut pas oublier qu'être chrétien durant les 3 premiers siècles ne vous apportait que marginalisation, persécutions et même peut-être la mise à mort. Rien de tout cela ne se rapporte au pouvoir ou au contrôle. Un autre problème est aussi que cette objection ne donne qu'une explication pour le fait du tombeau vide et n'explique en rien les apparitions de Jésus ou la Foi des Apôtres en la résurrection.

Objection #2 : Jésus était encore vivant lorsqu'il a été placé dans le tombeau
Cette objection est difficilement crédible. Du point de vue médical, il est peu probable que Jésus aurait pu sortir vivant de sa crucifixion agonisante, de la lance qui lui a transpercé le corps lorsqu'il était déjà mort, de l'expertise romaine pour la crucifixion et du froid dans le tombeau. De plus, ce Jésus très mal en point aurait eu besoin de soin médicaux pour survivre ainsi qu'une bonne période de récupération. Même si cela était le cas, cela n'expliquerait pas la Foi des Apôtres en la résurrection car il aurait été vu avec le corps d'un homme normal amoché et non avec un corps glorieux.

Objection #3 : Les disciples ont hallucinés les apparitions de Jésus et ils ont cru qu'il était ressuscité
Cette objection est aussi peu probable. Comme Jésus est apparu à plusieurs personnes ou groupes de personnes, plusieurs lieux, en plusieurs circonstances et autant à des croyants qu'aux non-croyant, il est peu probable que toutes ces personnes aient halluciner ces choses. Les hallucinations sont aussi souvent dû à des problèmes mentaux ou à la prise de drogue, traits qu'on ne remarque pas chez les disciples. De plus, les hallucinations sont souvent des projections de ce que l'on pense préalablement. Cependant, un Messie mort crucifié représentait la fin de l'espoir messianique des juifs car le Messie devait conquérir et libérer Israël de ses ennemis et non se faire tuer par eux. Les prétendants messianiques étaient monnaie courante au temps de Jésus et leur mise à mort par les romains a toujours été la fin de leur prétention. Dans l'Ancien Testament l'exécution était une preuve qu'on était maudit de Dieu et aucun juifs ne pouvait concevoir la résurrection de quiconque avant la fin des temps. Les disciples ne pouvaient donc pas imaginer un Messie crucifié-ressuscité et ainsi projeter cette pensé sous forme d'hallucinations collectives. De plus, comme on peut le constater, cela explique seulement les apparitions et pas le tombeau vide ou l'origine de la Foi des Apôtres en la résurrection.

Conclusion : La Résurrection.
La Résurrection donc est la seule conclusion possible qui est supportée par les faits autour de la résurrection. Premièrement, le tombeau vide s'explique par le fait que Jésus est ressuscité et est sorti du tombeau avec son corps qui a été glorifié, ce qui laisse le tombeau vide avec seulement les linges. Deuxièmement, cela explique les apparitions de Jésus car celui-ci est apparus avec son corps glorifié aux disciples ainsi qu'à des foules en plusieurs lieux et circonstances. Troisièmement, cela prouve l'origine de la Foi des Apôtres en la résurrection, car les disciples auraient réellement vécu une expérience que les ont transformés suffisamment pour être prêt à mourir pour attester de ce qu'ils avaient vécu.

Je crois donc pouvoir affirmer avec certitude avec toute l'Église du Christ qu'il est ressuscité!
Plusieurs membres de la famille religieuse de Sainte-Croix, du diocèse de Montréal et de l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal ont été réunis aujourd'hui dans la Salle du Consistoire de la Cité vaticane, pour entendre le pape Benoît XVI annoncer en leur présence et devant les cardinaux en réunion que frère André sera canonisé le dimanche 17 octobre prochain à Rome.

Cette nouvelle attendue depuis si longtemps du premier modèle masculin de sainteté né au Canada a provoqué des applaudissements nourris. Le supérieur général de la Congrégation de Sainte-Croix, père Hugh Cleary et le recteur de l’Oratoire Saint-Joseph, père Claude Grou étaient au nombre de la délégation en compagnie de madame l'ambassadrice du Canada auprès du Saint-Siège, Anne Leahy : « La canonisation de frère André est un grand honneur pour le Canada. Frère André est une figure très connue non seulement dans l'Église catholique. Son rayonnement s'étend bien au-delà de Montréal; il a touché les gens au Canada tout entier et même à l'étranger. Ses mérites, que l’Église tient à reconnaître, sont une expression particulièrement resplendissante de la contribution des catholiques à notre pays et à sa tradition spirituelle. »

Le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, se réjouit de l’annonce faite hier matin par le pape Benoît XVI à l’effet que le Frère André Bessette, csc, sera canonisé le 17 octobre 2010 : « Un bienheureux Québécois, le Frère André, deviendra un modèle de sainteté pour l’Église universelle dans quelques mois. Cet humble religieux de la Congrégation de Sainte-Croix avait une foi qui pouvait déplacer des montagnes, lui qui fit construire sur le flanc du mont Royal le plus grand sanctuaire au monde dédié à saint Joseph. Je suis persuadé que son témoignage de vie encouragera des hommes et des femmes de partout à poursuivre leur cheminement dans cette foi en Jésus Christ qui lui était si chère. J’accompagnerai sûrement de nombreux diocésains lors de cette cérémonie de canonisation qui revêtira un sens tout particulier pour l’Église du Québec. Nous pouvons aujourd’hui être tous très fiers de cette grande nouvelle ! »

Le Cardinal a ajouté que de nombreux évènements seront organisés sur le territoire de l’archidiocèse de Québec d’ici le 17 octobre pour souligner la canonisation prochaine du Frère André.

Source : Eucharistie Sacrement de la Miséricorde, 20 février 2010
Tout athlète qui veut progresser dans un sport ou une discipline est sûr d'une chose: il faut sortir de sa zone de confort pour s'améliorer. On ne devient pas meilleur en se contentant de répéter ce que l'on fait déjà. La vie spirituelle n'échappe pas à cette règle et le temps du Carême qui vient de commencer est propice à l'entrainement spirituel.

Le progrès passe d'abord par la fixation d'objectif et l'examen de sa condition. Mesurer ses progrès dans la sphère matériel est plus facile que dans la sphère spirituelle, car on peut pas utiliser de mesure quantitative ni nos sens pour nous aider.

Voici quelques questions que l'on peut se poser pour déterminer notre condition spirituelle actuelle:
- À quoi ressemble ma vie de prière ?
- Est-ce que je fréquente souvent les sacrements ?
- Suis-je sur le chemin de la sainteté ?

Toutes ces questions ne peuvent pas répondre simplement par oui ou par non. Elles ne peuvent pas non plus être répondu de façon définitive. Elle sont un cheminement que nous devons poursuivre pendant toute notre vie.

On doit aussi essayer de comparer sa condition actuelle avec celle du passé. On peut se demander si au cours de la dernière année :
- Ma relation avec Dieu s'est-elle enrichie ou appauvrie  ?
- Aie-je partager ma Foi avec quelqu'un ?
- Est-ce que je connais un peu plus la Foi Catholique ?
- Aie-je fait plus de bonnes œuvres et commis moins de péchés ?

Si vous vous êtes amélioré, cela est très bien. Il faut quand même continuer à s'améliorer car Jésus a dit : Soyez parfaits comme votre père céleste est parfait (Matthieu 5,48). Si vous vous rendez compte que vous avez régressé, sachez que peu importe votre condition, vous pouvez toujours vous tournez vers la miséricorde de Jésus pour obtenir le pardon et poursuivre votre route avec lui.

Se fixer des objectifs est aussi primordial si on veut s'améliorer. Les objectifs que l'on se fixe sont personnels car ils dépendent de notre condition de départ. Si je ne prie jamais, cela peut être de prier 5 minutes par semaine. Si on va à la Messe deux fois par année, cela peut être d'y aller une fois par mois. Si vous avez été plusieurs années sans aller au sacrement du pardon, cela peut être un bon point de départ. Les possibilités sont nombreuses, même infinies. L'important, comme je l'ai mentionné plus haut, c'est de sortir de sa zone de confort.

Je vous souhaite un bon progrès spirituel en 2010. N'hésitez pas à partager vos objectifs personnels. Cela pourra peut-être en inspirer d'autres.
Par l’Onction sacrée des malades et la prière des prêtres, c’est l’Église toute entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les soulage et les sauve ; bien mieux, elle les exhorte, en s’associant librement à la passion et à la mort du Christ à apporter leur part pour le bien du peuple de Dieu " (LG 11).

Le sacrement de l'Onction des malades, avant le concile de Vatican 2 était surtout donné à des personnes en danger de mort, d'où son appellation d'Extrême-Onction. Depuis le concile, on peut l'administrer aux personnes gravement malades même s'ils ne sont pas en danger de mort. Voici quelques passages de la Bible en rapport avec ce sacrement:

Marc 6, 13:
Ils chassaient bien des démons et guérissaient de nombreux malades avec une onction d'huile.

Jacques 5, 14:
Si l'un de vous est malade, qu'il fasse venir les Anciens de l'Église. Ils prieront pour lui et lui feront l'onction d'huile au nom du Seigneur.
Les pyramides d'Égypte vous impressionnent avec leurs grosses pierres? Plusieurs personnes se demandent comment ils ont pu les transporter et les empiler. Un fait moins bien connu est qu’une immense pierre de construction se trouve sous l'ancien Temple d'Hérode à Jérusalem. La rangé maîtresse, située sous le mur occidentale, est faite de 4 pierres. La plus grosse de ces pierres pèse 580 tonnes et a 13.5 mètres de long, 3 mètres de haut et 4.9 mètres d'épaisseur. Pour vous donner une comparaison, la plus grosse pierre des pyramides d'Égypte ne pèse que 10 tonnes. Sachant cela, on ne peut pas s'étonner qu'au temps de Jésus, on venait de partout pour admirer ce chef d'œuvre d'architecture.

Genèse 1, 1-3
Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres couvraient l'abîme, et l'Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut.

Bien que le mystère de la Trinité n'aie été  révélé que depuis la venu de Jésus-Christ, il est possible de trouver plusieurs traces de la Trinité dans l'Ancien Testament. Dès les 3 premiers versets du livre de la Genèse, on peut voir toute la Trinité accomplir l'œuvre de la création.

Au verset 1, on y voit Dieu le Père et au verset 2, on mentionne l'Esprit de Dieu qui plane au dessus des eaux. Au verset 3, on peut voir Dieu utiliser sa parole pour créer. Cette Parole, ce Verbe, est Jésus : le « logos ». Ce dernier point est très bien exprimé par Saint-Jean, au début son Évangile:

Jean 1, 1-5
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. L'univers n'a existé que par lui et rien n'a existé sans lui. Ce qui a existé, était vie grâce à lui, et pour les hommes la vie se faisait lumière. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas étouffée.
Cet article va servir de coin pour que les gens puissent mettre leurs intentions de prières. Ainsi, lorsque vous venez faire un tour sur le blogue, vous pourrez y lire les intentions et les inclure dans vos prières. Vous n'avez qu'à entrer votre nom (ou pseudonyme) avec votre intention en commentaire.
LA LAÏCITÉ TRANSFORMÉE EN LAÏCISME, NOUVELLE FORME D’HÉGÉMONIE TOTALITAIRE

Le patriarche de Lisbonne critique « la guerre aux symboles religieux »

ROME, Jeudi 28 janvier 2010 (ZENIT.org) - « Manipuler le concept de laïcité pour le transformer en laïcisme est une nouvelle forme d'hégémonie totalitaire », estime le cardinal José Policarpo, patriarche de Lisbonne.
Le cardinal a affronté la question lors d'une conférence, dimanche, à l'université catholique portugaise, à l'occasion d'un forum intitulé : « Penser l'école, préparer l'avenir », organisé par la Commission épiscopale pour l'éducation chrétienne.
Parlant d'une école laïque dans un Etat laïc, il a rappelé que la constitution de la République portugaise définit l'Etat comme un Etat laïc.
Ce statut est le fruit d'une longue évolution de la pensée et de la réalité sociale, et a pour signification, à l'origine, l'autonomie du pouvoir d'Etat par rapport aux autres pouvoirs, dont celui de l'Eglise, qui a été souverain et qu'aujourd'hui l'Eglise ne revendique plus et ne veut plus revendiquer ».
Pour le cardinal Policarpo, cette laïcité a du positif : « L'Etat n'est pas confessionnel, ce qui veut dire qu'il ne s'identifie à aucune religion, mais respecte le phénomène religieux ».
Mais ceci « suppose aussi la possibilité pour l'Etat et les confessions religieuses de collaborer en vue de la promotion du bien commun de la société ».
Selon lui, ce principe de coopération, « inspire tout le concordat conclu entre l'Etat portugais et l'Eglise catholique, reconnaissant, concrètement, la prédominance de l'Eglise catholique dans la nation portugaise ».
« Mais si l'Etat est laïc, a souligné le patriarche, la société ne l'est pas et, ces derniers temps, nous assistons à des courants de pensées qui vont dans une double direction ».
Le premier, a-t-il expliqué, vise à « étendre la laïcité de l'Etat à toute la société et à toutes les institutions civiles au service de la communauté, dont l'école en priorité » ; l'autre vise à « faire dévier la juste laïcité vers un laïcisme, comme une nouvelle religion, en lutte contre toute présence ou influence de la religion dans la société ».
Ceci est une nouvelle forme d'hégémonie totalitaire que l'on tente de faire passer pour de la démocratie », a-t-il affirmé.
Le cardinal Policarpo a expliqué que l'école « en tant qu'institution au service de l'éducation, ne peut être laïque dans ce sens, tout comme elle ne saurait être un espace sacré dans l'acception religieuse du terme ».
« L'école, toute école digne de ce nom, au regard de ses projets éducatifs, ne peut faire disparaître la dimension religieuse ».
Pour le cardinal, la « guerre aux symboles religieux est aujourd'hui en Europe un signal inquiétant ».
« Si l'école, parce qu'elle est de l'Etat, doit être laïque dans le sens d'une laïcité négative, cela veut dire que celle-ci, bien qu'appartenant à l'Etat, doit avoir une réelle autonomie de ‘projet éducatif' », a-t-il déclaré.
Le patriarche de Lisbonne a ensuite lancé un appel aux professionnels de l'école catholique ou formés dans la tradition chrétienne.
« N'ayez pas peur de transmettre, dans le processus éducatif, l'optique chrétienne de la liberté, de la recherche de la vérité, de la générosité en servant le bien commun, car les valeurs chrétiennes sont fondamentales dans une culture humaniste, et les suivre en les appliquant, ne veut pas nécessairement dire sacraliser l'école, mais servir la personne humaine, dans un horizon de beauté et de transcendance ».