Certains groupes affirment que l'Église et les enseignements des Apôtres ont été corrompus dès le premier concile œcuménique de Nicée en 325. Cette doctrine porte généralement le nom de « Grande Apostasie ». Comme ce concile a donné les fondements de la doctrine de la Trinité, les tenants de cette position refusent de croire en la Trinité, car ils affirment que cette doctrine est issue du paganisme et n'était pas enseignés par les premiers chrétiens. Essayons de faire un peu la lumière sur cette histoire.

Qui est Constantin ?
Constantin a été le 34e empereur de l'empire romain. Il est né en 272 et est mort en 337. Il a régné de 306 jusqu'à la fin de sa vie. En 313, avec l'édit de Milan, il met fin aux persécutions contre les chrétiens qui durait depuis plus de 2 siècles. Contrairement à la croyance populaire, il n'a pas fait du Christianisme la religion officielle, il n'a que cessé les persécutions contre les chrétiens. Il a été baptisé sur son lit de mort, ce qui n'était pas inhabituelle à l'époque. Il faut cependant attendre l'empereur Théodose 1er, en l'an 380, pour que le christianisme soit élevé au rang de religion officielle de l'empire romain avec l'édit de Thessalonique.

Le concile de Nicée
Le concile de Nicée a été convoqué par l'empereur Constantin. Les principales questions que ce concile devait régler étaient la divinité de Jésus-Christ et l'uniformisation de la date de Pâques. La question qui nous intéresse dans cet article est la divinité du Christ qui était niée par un groupe de « chrétiens » qui suivait le prêtre Arius. On estime qu'entre 220 et 318 évêques ont participé à ce concile. Le Pape de l'époque, Sylvestre 1er, n'a pas pu se rendre personnellement au concile étant donné son âge avancé, mais il fut représenté par Ossius de Cordoue et deux légats. Il a cependant approuvé la convocation de l'empereur et les conclusions du concile.

L'arianisme
Pour résumer l'arianisme, c'était un enseignement qui prêchait que Jésus-Christ n'était pas de la même substance divine que Dieu et lui était subordonné. Ce qui impliquait que Jésus était une super créature, mais n'était pas divin. Le prêtre Arius enseignait aussi que Jésus était un homme dans lequel s'était incarné la Parole de Dieu. L'arianisme a été jugé par le concile de Nicée comme étant hérétique et contraire à la Foi chrétienne.

La réelle question
Le Concile a décrété que Jésus-Christ était de la même substance divine que le Père (consubstantialité) et a déclaré Arius et ses partisans comme hérétiques. Jésus-Christ a donc une nature divine et une nature humaine. Devant cette conclusion, on ne peut que se ranger dans un des deux raisonnements suivants :
1- Le concile a fait triomphé la Vérité, Jésus-Christ est vraiment de nature divine (et humaine) et l'hérésie a été condamné.
2- Le concile s'est trompé, Jésus-Christ n'est pas de nature divine (seulement humaine) et la Vérité a été condamné comme hérésie.
Tâchons maintenant d'examiner quel scénario fait le plus de sens.

Une  majorité déconcertante
Selon différents auteurs, le nombre d'évêques présents au conciles varient entre 220 et 318. À la fin du concile, après l'exposition des doctrines et des argumentations, seulement 2 évêques suivant le prêtre Arius ne signeront pas la déclaration finale déclarant la divinité du Christ et seront considérés hérétiques. Cela veut dire que de très loin, la grande majorité des évêques présents au concile avait reçu l'enseignement que Jésus-Christ était de nature divine ou, du moins, que les enseignements qu'ils avaient reçu n'y était pas contraire. D'ailleurs, même avant le concile de Nicée, en l'an 320, l'évêque Alexandre d'Alexandrie avait déjà convoqué un concile à Alexandrie et fait condamner Arius par un peu plus de 100 évêques d'Égypte et de Libye.

Qu'est-ce qu'impliquerait nécessairement la conclusion #2 ?
Cela signifie que si on veut accepter l'interprétation # 2 (selon laquelle le concile s'est trompé), on doit aussi accepter le fait que la Foi chrétienne était, à peine plus de 200 ans après la mort du dernier Apôtre, déjà majoritairement et presque qu'irréversiblement corrompue. Ce type de corruption générale ne peut se faire en une seule génération de croyant compte tenu des moyens de communication de l'époque. Il aurait donc fallu qu'elle commence à s'opérer plusieurs années plus tôt. Étant donné la contrainte de temps qui est d'à peine un peu plus de 200 ans (environ 6 générations de croyants), elle aurait du commencer très peu de temps après la mort du dernier Apôtre et simultanément dans plusieurs  régions de l'Empire. On devrait logiquement aussi y retrouver des textes de témoins attestant cette corruption qui, en tentant de la dénoncer, la réfutait. Une telle théorie exclue dès le départ le rôle de corrupteur qu'aurait pu avoir l'empereur Constantin à lui seul sur le concile.

Texte et contexte
Je reviens pour un moment au texte biblique que tout les chrétiens considèrent comme la Parole de Dieu. La Bible est le texte et la Tradition le contexte. Si on prend par exemple le passage ou Jésus dit que « Le Père et moi, nous sommes un. » (Jean 10,30). Je suis d'accord que, textuellement parlant, il est tout aussi probable que l'auteur aie pu vouloir signifier qu'il est « un » dans le sens d'une adhésion morale seulement ou qu'il est « un » au sens du partage de la substance divine. Pour connaître l'intention réelle de l'auteur, on doit tenter de voir ce qu'il a transmis à ses disciples de génération en génération par sa prédication lorsqu'ils lui ont demandé ce qu'il voulait dire par là. Pour poursuivre dans notre réflexion, allons voir les témoignages de chrétiens qui ont écris entre la mort des Apôtres et le concile de Nicée pour voir si on y voit un changement de doctrine s'opérer au fil du temps ou si, au contraire, on remarque un enseignement toujours constant. Bien entendu, on ne peut pas considérer les écrits des Pères de l'Église comme étant de même valeur que les écrits de la Bible. Cependant, ils sont des témoins importants pour évaluer le contexte (Tradition) et l'état de la Foi d'une région et d'une époque donné.

Les témoignages des chrétiens avant le concile de Nicée sur la divinité de Jésus et de la Trinité

La Didaché (sorte de catéchisme écrit en Syrie entre l'an 70 et 150)
Pour ce qui est du baptême, donnez-le de la façon suivante: après avoir enseigné tout ce qui précède, " baptisez au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit "dans de l'eau vive. . . Si tu n'as ni de l'une ni de l'autre, verse de l'eau sur la tête trois fois "au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit" (Didaché 7,1).

Ignace d'Antioche (an 110)
À l'Église à Éphèse en Asie . . . choisie à travers de vraies souffrances par la volonté du Père en Jésus Christ notre Dieu (Lettre aux Éphesiens 1).
Pour notre Dieu, Jésus Christ, qui fut conçu par Marie en accord avec le plan de Dieu: de la semence de David, il est vrai, mais aussi du Saint Esprit (ibid. 18,2).

Justin le martyre (an 151)
Avec ce Dieu suprême nous adorons encore deux autres personnes: celui qui est venu pour nous enseigner sa doctrine, Jésus-Christ notre maître, crucifié en Judée sous Ponce-Pilate, du temps de Tibère-César, véritablement fils de Dieu; et enfin l'Esprit prophétique, culte éminemment raisonnable, comme nous vous le démontrerons. A ce propos on crie à la folie: quelle absurdité, en effet, de placer à côté du Dieu immuable et éternel, à côté du créateur du monde, un homme crucifié! C'est qu'il y a là un mystère que vous ignorez: nous allons vous le découvrir (Première Apologie 13,5–6).
Il (Jésus) est appelé Dieu, Il est Dieu et le sera toujours. (Dialogue avec Tryphon, 58 : 9.)

Théophile d'Antioche (an 181)
Tel est l'attribut de Dieu, du plus haut et du plus puissant et du Dieu vivant, non seulement d'être partout, mais aussi de tout voir et de tout entendre; car il ne peut en aucun cas être contenu en un lieu. . . . Les trois jours avant les luminaires furent créés comme des types de la Trinité: Dieu, sa Parole et sa Sagesse (À Autolycus 2,15).

Irénée de Lyon (an 189)
Car l'Église, bien que dispersée de par le monde entier, même au bout de la terre, a reçu des apôtres et de leurs disciples la foi en un seul Dieu, le Père Tout Puissant . . . et en un seul Jésus Christ, le Fils de Dieu, qui est devenu chair pour notre salut, et dans le Saint Esprit (Contre les hérésies 1,10,1).
Il (Christ) est vraiment Dieu et vraiment homme. (Contre les hérésies, 4, 6, 7.)
Christ (Jésus) notre Seigneur, notre Dieu, notre Sauveur et notre Roi. (Contre les hérésies, 3 19, 2.)

Clément d’Alexandrie (mort en 215)
Aussi le Christ est à la fois humain et divin, dualité une, Dieu et homme. (Protreptique, 1, 7, 1.)
Il s’est revêtu d’un homme car il est Dieu sans souillure sous l’aspect d’un homme. (Protreptique 37 : 3, le pédagogue 1, 115.)
La Parole Divine, celui qui est vraiment la divinité manifestée, celui qui fut rendu égal au Seigneur de l’univers parce qu’il était son Fils. (Exhortation aux païens, 10.)
Le Père n’a jamais été sans le Fils. (Stromates 5.)
Je ne comprends rien d’autre sinon qu’il s’agit ici de la sainte Trinité car le 3ème est le Saint-Esprit et le Fils est la seconde par lequel toutes choses furent faites selon la volonté du Père. (Stromates 5)

Tertullien (an 216)
Nous croyons en un seul Dieu, mais avec la dispensation ou l'économie, comme nous l'appelons, que ce Dieu unique ait un Fils, son Verbe, procédant de lui-même, «par qui tout, a été fait et sans qui rien n'a été fait.» . . . Nous croyons que de là il a envoyé ensuite, conformément à sa promesse, l'Esprit saint, le Paraclet du Père, pour sanctifier la foi de ceux qui croient au Père, au Fils et à l'Esprit saint. . . ce symbole nous a été transmis dès le commencement de l'Évangile, même avant les premiers hérétiques (Contre Praxeas 2).
En gardant néanmoins le sacrement de l'économie qui divise l'Unité en Trinité, où nous distinguons trois personnes, le Père, le Fils et l'Esprit saint. Ils sont trois, non pas en essence, mais en degré; non pas en substance, mais en forme; non pas en puissance, mais en espèce; tous trois ayant une seule et même substance, une seule et même nature, une seule et même puissance, parce qu'il n'y a qu'un seul Dieu duquel procèdent ces degrés, ces formes et ces espèces, sous le nom de Père, de Fils et de Saint-Esprit (ibid.).
Ne perds jamais de vue le principe, établi par moi, que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont inséparables, et par-là, tu reconnaîtras toujours dans quel sens on le dit. Car voilà que je soutiens maintenant qu'autre [distinct] est le Père, autre est le Fils, autre l'Esprit saint. L'ignorant ou le pervers se scandalisent de ce mot, comme s'il signifiait diversité, et qu'il impliquât par suite de cette diversité la séparation du Père, du Fils et de l'Esprit. (ibid., 9). 
Ainsi l'union du Père dans le Fils et du Fils dans le Paraclet, forme trois personnes indissolubles, produites l'une de l'autre, de manière que trois sont une seule et même chose, mais ne sont pas un seul, «ainsi qu'il a été dit: Mon Père et moi, nous sommes une seule et même chose,» ce qui implique l'unité de substance, mais non l'unité de nombre.  (ibid., 25).

Origène (an 225)
Car nous ne soutenons pas ce que les hérétiques imaginent: qu'une partie de l'être de Dieu a été transformé dans le Fils, ou que le Fils a été procréé par le Père à partir de substances non existantes, c'est-à-dire, à partir d'un être en dehors de lui-même, comme si il y avait eu un temps où il [le Fils] n'existait pas ( Doctrines fondamentales 4,4,1).
Non, en rejetant toute suggestion de corporéité, nous croyons que la Parole et la Sagesse ont été engendrées du Dieu invisible et incorporel, sans rien de corporel . . . l'expression que nous employons cependant, qu'il n'y a pas eu de temps où il n'existait pas, doit être utilisé avec une certaine précaution. Car les mots ‘lorsque’ et ‘jamais’ sont des termes temporels, alors que tout ce qui est dit du Père, du Fils et du Saint Esprit, doit être compris comme transcendant tous les temps, tous les âges (ibid.).

Le Pape Denis (262)
Ensuite je dois m'adresser à ceux qui divisent, séparent et détruisent la monarchie (la Trinité), l'enseignement le plus vénérable de l'Église de Dieu, en trois puissances et hypostases séparées et en trois divinités.. . . . [Certains hérétiques] prêchent en quelque manière trois dieux, en divisant la sainte unité en trois hypostases étrangères l'une à l'autre et totalement séparées (Lettre à Denis évêque d'Alexandrie 1).
Il est nécessaire, d'ailleurs, que la Trinité divine soit récapitulée et ramenée à un seul, comme à un sommet, c'est-à-dire le Dieu tout-puissant de l'univers . . . Ce n'est donc pas n'importe quel blasphème, mais le plus grand, de dire que le Seigneur est en quelque sorte une chose façonnée [une créature]. . . . Si donc le Fils a été fait [a été créé], il y eut un temps où cela n'était pas ; et il y eut donc un moment où Dieu était sans cela; ce qui est totalement insensé. (ibid., 1–2).
Il ne faut donc pas partager en trois divinités l'admirable et divine unité. . . . mais il faut croire en Dieu le Père tout-puissant et en son Fils Jésus Christ et au Saint-Esprit : le Verbe est uni au Dieu de l'univers. Car il dit : " Moi et le Père, nous sommes un " Jn 10,30 et " Je suis dans le Père et le Père est en moi " Jn 14,10 (ibid., 3).

Grégoire le Thaumaturge (265)
Il n'y a qu'un seul Dieu. . . . Il y a une Trinité parfaite, en gloire, éternité et souveraineté, ni divisée ni séparée. Par conséquent il n'y a rien de créé ni servitude dans la Trinité, ni rien d'ajouté, comme si à une époque il y avait quelque chose de non existant, et puis plus tard quelque chose ait été introduit. Et ainsi le Fils n'a pas été sans le Père, ni l'Esprit sans le Fils; mais sans variation ni changement, la même Trinité demeure à jamais (Déclaration de Foi).

La conclusion la plus probable
Avec tous ces témoignages très semblables venant de différentes époques et lieux géographique, on peut facilement constater que le message qui y est véhiculé depuis le départ est le même : Jésus-Christ est Dieu. Il partage réellement la substance divine. Le mot Trinité était déjà utilisé plus d'un siècle avant le concile et la divinité de Jésus-Christ était enseigné depuis les Apôtres. La Trinité n'est donc pas une invention du concile de Nicée ou de Constantin ou encore l'imitation de doctrines païennes, mais la Foi chrétienne authentique des Apôtres réaffirmée et définie par le concile. C'est d'ailleurs ce même phénomène (réaffirmation et définition du dogme et non pas invention d'un dogme) que l'on retrouve dans les grands conciles œcuméniques de l'Église. Je crois donc que la conclusion #1, qui est celle où le concile a fait triomphé la Vérité et a condamner l'hérésie, est de loin beaucoup plus probable que celle de la corruption globale.

Ce que je questionne dans la doctrine de la corruption ou la "grande apostasie"
Je vois deux problèmes majeurs avec la théorie de la corruption globale. Le premier est que je connais aucun groupe religieux avant le 19e siècle siècle qui en a fait mention et qui en a laissé des écrits. Les groupes actuels qui affirment ce genre de doctrine sont généralement les Témoins de Jéhova et les Mormons qui sont des confessions récentes. Le deuxième problème et le plus important, c'est qu'il me semble que le raisonnement est inversé à ce qu'il devrait être. Je m'explique. Cette théorie semble dérivée en premier lieu d'une interprétation de la Bible contraire à ce que qu'on peut appeler l'orthodoxie Chrétienne et qu'à partir de cette conclusion (négation de la divinité du Christ), on a ensuite tenté de gommer l'histoire pour y valider une interprétation biblique sans support historique convainquant. Le problème est qu'avec ce type de raisonnement (corruption sans preuve) on pourrait faire la même chose pour affirmer n'importe quelle autre doctrine condamnée à l'époque comme le gnosticisme (exaltation de la divinité du Christ au détriment de sa nature humaine), le manichéisme, le marcionisme, etc, et proposer que cette Foi était l'authentique des Apôtres. Pour les tenant de cette doctrine, même le fait de prouver la corruption générale n'est que la première étape, ils doivent aussi prouver ensuite que leur doctrine condamnée et pas aucune autre, parmi toute la panoplie qui ont subi le même sort, est la Foi chrétienne authentique. Tandis que ce qu'on retrouve réellement en terme de documents c'est quelques écrits d'un prêtre Arius qui sont aussitôt condamnés a peine quelques années plus tard par presque tous les évêques avec une écrasante majorité. Cela, selon moi, ressemble beaucoup plus à une marginalisation (condamnation) d'une erreur qu'une corruption générale de la vrai Foi.

L'arianisme après le concile de Nicée
Après le concile de Nicée, l'arianisme a continuer de faire des ravages pendant quelques années et a connu son apogée sous l'empereur Constance II en 353 qui en a même fait momentanément une religion d'état forçant à l'exil les chrétiens comme Athanase qui tenait à respecter les décisions du concile . Il a cependant presque disparu après le concile de Constantinople en 381 qui a mené au credo de Nicée-Constantinople pour ne faire que quelques adeptes au cours des siècles suivants, concentrés surtout chez les Goth, les Vandales et les Lombards, jusqu'au 7e siècle pour ensuite disparaitre. Des doctrines proches de celle de l'arianisme ont refait surface surtout au cours des 2 derniers siècles dans certains groupes religieux.

Bien sur, un court exposé comme ce texte ne peut pas entrer dans tous les détails. J'ai donc tenter de résumer le principal dans un article relativement court, mais cela n'est pas tâche facile et on y sacrifie nécessairement beaucoup de profondeur et de détails pourtant important.

J'aimerais vous laisser sur cette mise en garde toujours d'actualité que nous a fait l'Apôtre Paul dans sa lettre au Colossiens écrite il a près de 2000 ans : « Prenez garde que personne ne vous surprenne par la philosophie et par des enseignements trompeurs, selon une tradition toute humaine et les rudiments du monde, et non selon le Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. En lui vous avez tout pleinement, lui qui est le chef de toute principauté et de toute puissance
Bien que le mot Trinité n'est pas écrit dans le Nouveau Testament, cela ne veut pas dire que la Trinité n'est pas biblique et qu'elle n'a pas été enseignée par Jésus-Christ et les Apôtres. Voici donc des passages qui démontrent les fondements de cette doctrine.

Dieu est unique
Le dogme de la Trinité affirme qu'il n'y a qu'un seul Dieu, une seule essence divine. Voici des passages suivants soulignent ce fait :
Galates 3, 20 : Or le médiateur n'est pas médiateur d'un seul; et Dieu est un
1 Corinthiens 8,4 : Pour ce qui est donc de manger des viandes immolées aux idoles, nous savons qu'une idole n'est rien dans le monde et qu'il n'y a de Dieu, qu'un seul

Chaque personne de la Trinité est Dieu
Le dogme de la Trinité affirme aussi que chacune des Personnes est également Dieu. Voyons des exemples de ce fait pour les trois personnes qui sont le Père, le Fils (Jésus-Christ) et le Saint-Esprit et qui sont tous appelés Dieu :

Le Père est Dieu :
Jean 6, 27 : Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure pour la vie  éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera. Car c'est lui que le Père, Dieu, a  marqué d'un sceau.
Romains 1, 7: à tous les bien-aimés de Dieu, les saints appelés par lui, qui sont à Rome: grâce et paix à vous de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!

Le Fils (Jésus-Christ) est Dieu :
Colossiens 2, 8-9 : Prenez garde que personne ne vous surprenne par la philosophie et par des enseignements trompeurs, selon une tradition toute humaine et les rudiments du monde, et non selon le Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.
1 Jean 5, 20 : Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaitre le vrai Dieu, et nous sommes en ce vrai Dieu, étant en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle

L'Esprit-Saint est Dieu :
Actes 5, 3-4 : Et Pierre lui dit: " Ananie, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur pour te faire mentir à l'Esprit-Saint et retenir sur le prix du champ? Est-ce que, restant (non vendu), il ne restait pas à toi? et, vendu, ne demeurait pas en ta possession? Comment as-tu mis en ton cœur un pareil dessein? Ce n'est point aux hommes que tu as menti, mais à Dieu. 
1 Corinthiens 3, 16 : Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?

La solution
Comment peut-on concilier à la fois un Dieu unique mais dont on peut aussi voir dans la Bible trois personnes distinctes qui sont tous appelés Dieu ? La réponse est la Trinité. Voici des passages du Nouveau Testament qui nous parle de ces 3 personnes de façon combinés  :

La Trinité est contenue dans les bénédictions :
2 Corinthiens 13, 13 : Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous!

La Trinité est contenue dans les salutations :
1 Pierre 1, 2 : choisis selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, pour obéir à la foi et pour avoir part à l'aspersion du sang de Jésus-Christ: à vous grâce et paix de plus en plus

La Trinité est contenue dans la formule du Baptême donnée par le Christ lui-même:
Matthieu 28, 19-20 : Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fil et du Saint-Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous toujours jusqu'à la fin du monde.

La trois personnes de la Trinité sont en action au Baptême de Jésus:
Matthieu 3, 16-17 : Jésus ayant été baptisé sortit aussitôt de l'eau, et voilà que les cieux s'ouvrirent pour lui, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voilà que ces cieux une voix disait: " Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mes complaisances. "

Différences dans leur relation seulement
Certains passages vont aussi refléter des différences entre les trois personnes. Cela n'enlève rien en la divinité des trois personnes car les trois personnes diffères uniquement dans la relation qu'elles ont entre elles et non en terme de substance :
Jean 5, 36 : Pour moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les œuvres que le Père  m'a donné d'accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, rendent témoignage de moi, que c'est le Père qui m'a envoyé.
Jean 15, 26 : Lorsque le Consolateur que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité qui procède du Père, sera  venu, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous me rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement

Certains groupes religieux, qui refusent le dogme de la Trinité, vont tenter de prouver malgré tout que les Apôtres n'ont pas enseigné cette doctrine et que la Foi chrétienne a été corrompue lors du Concile de Nicée sous l'empereur Constantin. Généralement, ils vont utiliser les passages qui reflètent les différences dans les relations entre les personnes de la Trinité pour nier la divinité de Jésus-Christ et de l'Esprit-Saint. Dans le prochain article intitulé « L'empereur Constantin, Nicée et la Trinité », nous analyserons plus en profondeur cette théorie.
Dans cet article, j'aimerais insister sur l'importance d'être toujours prêt à témoigner de notre Foi. Comme Saint-Pierre le disait si bien : «sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur, le Christ, étant toujours prêts à répondre mais avec douceur et respect, à quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous.»

Si quelqu'un vous parle de sujets qui touchent la spiritualité, n'hésitez pas à leur partager vos convictions. Vous vous rendrez compte que, plus vous le faites, plus les gens vous demanderont de le faire. C'est peut-être vers vous qu'ils se tourneront lorsqu'ils auront des questions touchant le Christ ou la religion. Votre témoignage deviendra alors important pour eux.

Certaines personnes, ayant entendu vos témoignages passés, vont critiquer l'Église ou le Christ devant vous. Vous devez absolument tenter de saisir cette occasion pour présenter votre Foi, car certaines personnes sont mal à l'aise de parler de leur spiritualité et cette critique peut être en fait un moyen de vous posez une question. Elles attendent donc une réponse de votre part. Il se peut aussi que la personne qui a fait cette remarque ne se soucis pas du tout de votre réponse, mais peut-être que d'autres personnes présentes ont la même question et vous pourrez ainsi y répondre indirectement.
Que ce sois dans une discussion, un forum ou une correspondance, on doit toujours tenter de respecter le sujet de discussion. Si le sujet n'est pas clair ou tend à errer, on devrait essayer d'abord  de le clarifier. Il faut résister à la tentation de changer de sujet en cours de route, à moins que vous décidez tous les deux que vous avez terminé de vous exprimer sur ce point.

Une deuxième chose qui peut vous arriver est que le sujet va dévier dans les expériences personnelles. Par exemple, une personne vous parlera de quelque chose qu'un membre de l'église a dit à sa mère ... etc. De manière charitable, vous devez tenter de ramener la discussion vers les enseignements officiels de l'Église pour 2 raisons. Premièrement, les sujets personnelles ont une charge émotive beaucoup plus grande et la discussion est plus susceptible de s'emballer. Deuxièmement, les situations personnelles sont souvent beaucoup plus complexes que de discuter des enseignements officiels et généraux.

En discutant d'un sujet précis, il est beaucoup plus facile de l'approfondir. Si jamais la discussion devient très pointu et que cela sort de vos connaissance, ne tentez pas de répondre n'importe quoi juste pour avoir une réponse. Sachez avouer que vous ne savez pas, mais le plus important, dites à la personne que vous aller lui revenir sur le sujet. Cela vous donnera donc l'opportunité de faire vos recherches et de lui en reparler en étant mieux informé. En plus, vous en aurez profité pour approfondir un point que vous ne connaissiez pas auparavant.
Avant de pouvoir partager sa Foi, il faut d'abord l'avoir approfondi pour nous-même. On ne peut aimer ce que l'on ne connait pas. Plusieurs outils sont disponible pour nous aider à le faire. Je vais tenter d'énumérer les plus important dans cet article.

La Bible
La Bible est la Parole de Dieu. Un grand avantage est que le Nouveau Testament est reconnu par tous les chrétiens dans son intégralité. Ce qui nous donne une base commune pour discuter et œuvrer à l'unité. Vous pouvez consulter une bible en ligne au lien suivant :
http://bible.catholique.org/ 

Le Catéchisme
Le catéchisme de L'Église Catholique est, avec la Bible, un livre que tout catholique devrait avoir lu au moins une fois dans sa vie. Le nouveau catéchisme de Jean-Paul II peut se lire comme un livre et est remplis de passage biblique. Il est beaucoup plus facile à lire que le Catéchisme du concile de Trente qui est plutôt un recueil de questions et de réponses destiné à être appris par cœur. Vous pouvez consulter une version en ligne du texte au lien suivant :
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_INDEX.HTM 

Les documents du Magistère
Les documents du magistères sont les documents qui contiennent les écrits des papes (encyclique, bulles, etc) ainsi que les déclarations officielles des grand conciles.
Ce site pour la congrégation du clergé contient plusieurs ressources du Magistère :
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/fr/index3.htm 

Les Pères de l'Église
Les Pères de l'Église ont été très important pour transmettre la tradition divine des Apôtres jusqu'à nous. La découverte du témoignage de ces grands croyants a vraiment jouer un rôle important dans mes recherches. Je crois qu'on ne peut pas comprendre pleinement ce que nous entendons par Tradition Divine si on a pas lu les Pères de l'Église. Il faut cependant être prudent avec ces textes, plus spécialement ceux qui proviennent de personnes qui n'ont pas été canonisées, comme par exemple Tertullien qui est passé à l'hérésie montanisme vers la fin de sa vie. On a aussi Origène dont certaines de ces doctrines ont été condamnées après sa mort. On doit donc les lire non pas comme textes infaillibles mais comme témoignage d'une tradition qui a été transmise depuis les Apôtres dont on retrouve la trace dans leurs écrits.
Voici deux liens vers des sites sur les Pères de l'Église :
http://www.patristique.org/ 
http://peresdeleglise.free.fr/ 

Internet
Pour terminer, Internet est remplis de bon sites catholiques francophones. Je vais tenter de mentionner ceux que je consulte le plus, mais il y en a aussi bien d'autre et je ne peux les mentionner tous dans cet article :
Vivre pour la Vérité : http://v.i.v.free.fr/
Totus Tuus : http://totus-tuus.over-blog.com/
Cathobiblique : http://cathobiblique.wordpress.com/ 
Nouvelle Évangélisation : http://nouvl.evangelisation.free.fr/plan_ensemble.htm 
Jésus Marie : http://jesusmarie.free.fr/ 
Catholique.org : http://www.catholique.org/ 
Le site officiel du Vatican : http://www.vatican.va/phome_fr.htm 
Bibliothèque des éditions du Cerf : http://bibliotheque.editionsducerf.fr/ 
Après avoir présenté dans l'article précédent un aperçu du cheminement de la Foi, j'aimerais poursuivre avec les mauvais réflexes qu'il faut éviter lorsqu'on tente de partager notre Foi.

La première chose à éviter sont la colère, l'insulte et couper la parole. Ça peut sembler simple à première vue, mais toute personne qui a déjà tenter de parler de la Foi à quelqu'un qui ne partage son avis a déjà connu des situations où le discours peut vite s'enflammer et dégénérer. La première chose à faire si on s'aperçoit que cela est entrain de se produire est de donner l'exemple en premier en gardant son calme. Cela peut être difficile, car la religion est généralement un sujet qui touche d'une manière particulière les personnes, surtout si elles ont une vie religieuse active.

Pour se faire, il faut se rappeler que la fin ultime de l'apologétique n'est pas de gagner une joute d'argumentation mais d'aider l'autre à progresser vers la vérité. Il est possible de rester ferme dans la Foi sans pour autant devenir arrogant ou agressif. Dans certaines occasions, même si on est certain d'avoir raison, il faut savoir quand interrompre la discussion si on voit que l'autre personne se sent mal à l'aise, triste ou semble devenir agressive. Car, « gagner » l'argumentation ne sert à rien si l'autre personne ne veut plus nous parler par la suite.

L'argumentation que l'on fait, si on utilise l'apologétique, doit toujours porter sur des enjeux théologiques et ne doit pas devenir des attaques personnelles. Il a quelques temps, j'ai eu sur ce blogue un bel exemple de débat théologique qui est resté charitable du début à la fin avec un musulman sur le thème du Consolateur. Vous pouvez le voir dans les commentaires de cet article :
La Trinité dans l'Ancien Testament : la Création
La Foi est un cheminement. Sur ce chemin, il y a parfois des obstacles de diverses sources : intellectuel, psychologique, moral, etc. Notre tâche en tant que Catholique voulant partager notre Foi, c'est d'aider les autres à surmonter ces obstacles qui bloquent leur cheminement. Nous ne pouvons pas donner la Foi, car c'est un don gratuit de Dieu, nous ne pouvons qu'aider le marcheur afin qu'il puisse y progresser plus facilement.

Pour cela, nous devons savoir où se trouve notre interlocuteur sur ce chemin. Il serait inutile de tenter de citer tout plein de passages de la Bible à une personne qui ne croit même pas en Dieu. Tout comme il serait une perte de temps de passer du temps à expliquer les preuves de l'existence de Dieu à quelqu'un qui est déjà un chrétien convaincu. Sur ce blogue, comme je ne peux pas connaître l'état du cheminement des lecteurs, je tente de varier les articles afin de tenter de rejoindre des personnes de toutes les horizons.

Avant de commencer, vérifiez d'abord si la personne a des obstacles psychologiques ou moraux. Il est important de débuter par ceux-ci car, même si vous auriez les meilleurs explications du monde, elles ne pourront rien contre ces obstacles. Des exemples d'obstacle psychologique peuvent être la peur de la réaction des proches, des pressions culturelles, des abus du passés, etc. Les exemples les plus courants d'obstacles moraux sont le refus de changements de mauvaises mœurs ou habitudes que la Révélation pourrait proscrire. Une fois ces obstacles surmontés, c'est là qu'on peut commencer à faire de l'apologétique avec la personne pour l'aider.

J'ai donc tenté de faire un tracé du cheminement de la Foi en me basant sur quelques livres d'apologétique que j'ai lus. Comme le schéma de base y est souvent semblable, voici que ça donne  généralement sous une forme résumée :

Veuillez cliquer sur l'image pour voir les détails

N'hésitez pas à me donner vos conseils pour parfaire cette charte. Vous pouvez même la modifier et m'envoyer vos ajouts ou corrections. Je suis ouvert aux critiques constructives. Mon but est d'améliorer cette charte afin qu'elle puisse servir comme exemple de feuille de parcours de la Foi en diverses occasions.

Dans les prochains articles de cette série, je vais tenter de donner d'autre conseils pour vous aider à partager votre Foi avec les autres.
Le terme Dieu est utilisé par différents groupes religieux pour signifier des réalités bien différentes. Avec la monté de l'ignorance (indifférence) religieuse et du syncrétisme religieux, une personne non instruite de sa Foi peut parfois se sentir perdu ou confuse. Bien que certains courants tendent à nier les différences entre les concepts même de Dieu au sein des différentes religions, il suffit de quelques minutes de métaphysique comparée pour se rendre compte qu'il sont réellement différents et souvent irréconciliables entre elles. Je vais, dans cet article, tenter de clarifier ce que les chrétiens entendent lorsqu'ils utilise le terme Dieu.

La nature de Dieu
Dieu est un pur esprit, éternel, infiniment parfait, créateur du ciel et de la terre et souverain maître de toute chose. Il est pur esprit, parce qu'il est un Être invisible, réel et ayant une intelligence vivante sans corps ni figure, qu'on ne peut voir ni toucher. Sa nature est l'existence éternelle sans commencement ni fin. Il réunit en lui même toute perfections de façon infinies. Il  a créé de rien tout ce qui existe et en demeure le maître absolu. Voilà ce que nous entendons par Dieu en tant que chrétien. Tout système religieux qui vous propose une définition moindre que cela vous ment ou parle d'un autre type d'entité qui n'est pas divine.

Les perfections de Dieu
Une perfection est une qualité qui rend meilleur celui qui la possède. Dieu possède toutes les perfections dans un degré infini. Pour être plus exactes, les perfections en Dieu ne sont pas distinctes les unes des autres ou multiples, mais forme un tout. Cependant, à cause de notre intellect plus limité, nous devons les distinguer pour mieux les comprendre. Les perfections peuvent se diviser en trois groupes qui sont les perfections de la nature divine, les attributs impératifs et les attributs moraux.

Les perfections de la nature divine
Les perfections de la nature divine sont des perfections qui n'appartiennent qu'à Dieu et non aux hommes. Tout système religieux qui vous proposerait de posséder une de ces perfections par vos propres pouvoirs devrait aussitôt faire monter en vous une certaine méfiance.
1- L'éternité : Dieu est l'Être nécessaire, la cause première qui est sans cause. Il a toujours existé et existera toujours. Il n'a eu ni commencement ni de fin.
2- L'unité : La nature divine est unique. Comme elle est infini, elle ne peut pas y avoir d'égal, donc elle est nécessairement unique.
3- La simplicité : Ce terme exclu toute imperfection du composé et de la matière. C'est cela qu'on veut signifier par l'expression « pur esprit ».
4- L'immuabilité : Dieu ne peut rien acquérir ni rien perdre. Sa volonté  ou ses prévisions ne peuvent pas changées. Dans la Bible, lorsqu'on y retrouve l'expression « Dieu regretta » ou « Dieu décida », ces variations qu'on lui prête ne le sont qu'en rapport à nous et non avec lui-même.
5- L'immensité : Dieu est partout. Il ne faut pas confondre ce partout avec le panthéisme, qui confond la création avec le créateur. On doit plutôt parler de transcendance, où Dieu est présent partout sans être mêler avec la création.

Les attributs impératifs
Les attributs impératifs sont les principes de ses actes. Dieu les possède tous dans leur degré suprême. Cependant, l'homme peut aussi les posséder, mais dans des degrés beaucoup plus modeste.
1- L'intelligence : Dieu connaît tout du monde parfaitement. Il connait le passé, le présent et l'avenir. Il connaît aussi nos pensés les plus secrètes sans toutefois entraver notre liberté.
2- La volonté : Dieu est libre de faire totalement ce qui lui plaît. La volonté humaine est à son image, mais en Dieu, son infini perfection fait qu'elle est utilisé qu'à faire le bien.
3- La toute-puissance : Dieu a fait et peut encore faire tout ce qu'il veut, sans effort par le pouvoir de sa seule volonté. Il ne peut cependant ni pécher ni agir en contradiction avec lui-même.

Les attributs moraux
Dieu possède également ce qu'on appelle les attributs moraux. Ce sont des vertus que Dieu possède à la perfection et que les hommes doivent imiter de toute leur force.
1- La sagesse : La sagesse est la perfection morale qui fait que Dieu agit toujours pour des fins dignes de lui.
2- La bonté : C'est la volonté de Dieu à faire et vouloir le bien de toute ses créatures. C'est pourquoi nous utilisons souvent l'expression le « bon Dieu ».
3- La sainteté : C'est la haine infini du mal. C'est pourquoi Dieu ne peut pécher car il est l'auteur de toute vertu. La sainteté à pour conséquence la justice qui consiste à punir le mal et à récompenser la vertu.
4- La providence : Cette perfection résume la bonté et la sagesse. C'est pour cela que Dieu veille et prends soin de ses créatures. Bien qu'à l'occasion, les désordres du monde ou dans nos vie nous font douter de cette bienveillance, nous ne les comprendrons de façon plus clair que dans l'éternité.