Lectures de la liturgie
Aube nouvelle

Le tombeau était vide. Dans l'obscurité matinale de cette première fête de Pâques, il n'y avait que confusion pour Marie-Madeleine et les autres disciples. Mais, comme la lumière du jour se levait, ils ont vu l'avènement d'une nouvelle création.

Au début, ils ne comprenaient pas l'Écriture, nous dit l'Évangile d'aujourd'hui. Nous ne savons pas précisément quels textes des Écritures ils étaient censés comprendre. Peut-être que c’était le signe de Jonas, qui s'est levé du ventre du grand poisson au bout de trois jours (voir Jonas 2, 1). Ou peut-être la prophétie d'Osée au sujet la restauration d'Israël de l'exil (voir Osée 6, 2). Peut-être que c’était le psalmiste qui se réjouissait que Dieu ne l’ait pas abandonné au schéol (voir Psaume 16, 9-10).

Quel que soit le passage de l'Écriture, comme les disciples descendaient dans la tombe, ils ont vu et ils ont cru. Qu'ont-ils vu? Les linceuls dans un tombeau vide. La pierre enlevée du tombeau. Sept fois en neuf versets nous entendons ce mot : « tombeau ».



Cet article est une réponse à l’article « 5 raisons pour lesquelles je ne crois pas à la présence réelle dans l’Eucharistie » de Guillaume Bourin, publié sur son blogue intitulé « Le Bon Combat ». Avant de lire mon article-réponse, je vous conseille de prendre le temps de lire tout d’abord son article pour bien comprendre sa position et ses objections.  Le présent article ne répondra qu’à la quatrième raison de l’article mentionné ci-haut, qui affirme l’absence de fondement biblique pour la doctrine de la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie.  Si cette expérience se déroule bien, je suis ouvert à traiter aussi les autres raisons évoquées dans des articles ultérieurs. Ses objections seront ici décrites de façon très sommaire par souci d’économie d’espace et c’est pourquoi il est important de lire l’article de Mr Bourin avant de lire celui-ci.

Raison #4 : La présence réelle n’a aucun fondement biblique

Dans l’article de Mr Bourin, huit objections viennent appuyer son affirmation ci-haut. Je proposerai donc une réponse à chacune de ses objections.

Cette image est tirée de la bande dessinée Un os dans évolution, Tome 2, page 33 de la série : Les Indices pensables
Résumé : Pour faire des êtres vivants, nous avons aujourd’hui la réponse à une très ancienne question âgée de plus de 2 300 ans : les atomes ne sont pas capables de s’organiser seuls,  ils ont besoin des instructions intelligentes du message génétique. Aristote  avait déjà compris que les atomes devaient leur organisation géniale à un principe organisateur.

Lectures de la liturgie
Obscurité à midi

Couronné d'épines, notre Seigneur est élevé sur la croix, où il meurt en « Roi des Juifs ». Remarquez combien de fois Il est appelé « roi » dans l'Évangile d'aujourd'hui, surtout dans le mépris et la moquerie.

En écoutant le long récit de Sa passion, nous devons en tout temps nous rappeler qu’Il a subi cette violence cruelle et inusitée pour nous.

Il est le Serviteur souffrant annoncé par Isaïe dans la Première Lecture d'aujourd'hui. Il reconstitue l'agonie décrite dans le Psaume d'aujourd'hui. Il meurt même avec les premiers mots du Psaume sur ses lèvres (voir Psaume 22, 1).

Écoutez attentivement pour les échos de ce Psaume à travers l'Évangile d'aujourd'hui. Jésus est battu, Ses mains et Ses pieds sont percés; pendant que ses ennemis tiraient au sort Ses vêtements, secouaient la tête, se moquant de Sa foi en l'amour de Dieu, Sa foi que Dieu le délivre.



Cette image est tirée de la bande dessinée La lumière fatiguée, Tome 4, page 42 de la série : Les Indices pensables
Résumé : Nous avons appris que les atomes ne sont pas éternels, les premiers sont apparus 380 000 ans après le Big Bang. Imaginons que la théorie des multivers soit vraie, et que les atomes aient toujours existé dans des univers précédents. Il reste la question : les atomes sont-ils capables de s’organiser SEULS  pour construire des êtres vivants ?

Lectures de la liturgie
L’Heure arrive


Nos lectures d’aujourd'hui sont pleines d’anticipation. Voici venir des jours, prophétise Jérémie dans la Première Lecture d'aujourd'hui. L'heure est venue, dit Jésus dans l'Évangile. La nouvelle alliance que Dieu a promise à Jérémie est réalisée dans l’ « heure » de Jésus : par Sa mort, Sa résurrection et Son ascension à la droite du Père.



Les prophètes ont dit que cette nouvelle alliance allait faire revenir les tribus d'Israël exilées jusqu’aux extrémités du monde (voir Jérémie 31, 1. 3-4. 7-8). Jésus aussi avait prédit que Sa passion rassemblerait les enfants de Dieu dispersés (voir Jean 11, 52). Mais aujourd'hui, il promet d'attirer à lui, non seulement Israël, mais tous les hommes et toutes les femmes.

Mon ami Matthieu a récemment écrit un article sur la peine de mort dans lequel il adopte une position contre son abolition. Comme le débat sur la peine de mort est une question sur laquelle les catholiques sont libres d’être en désaccord, j’aimerais exprimer les raisons qui poussent certains catholiques vers une conclusion opposée. Personnellement (et ce n’est vraiment que mon opinion), je suis un peu entre les deux, dans le sens où je ne vois pas la nécessité d’abolir la peine de mort,  mais je ne vois pas non plus de raisons d’y avoir recours, du moins en ce qui concerne les pays dits « développés » comme le Canada ou les États-Unis.

Cette image est tirée de la bande dessinée Le hasard n’écrit pas de messages, Tome 3, page 34 de la série : Les Indices pensables
Résumé : Comme son nom l’indique, le matérialisme athée est très concerné par la question de la matière et donc des atomes. Le fondement de ce  courant de pensée repose, depuis la philosophie grecque,  sur deux affirmations :
  1. Les atomes sont éternels, puisqu’aucun dieu ne les a créés et qu’ils ne naissent pas du néant.
  2. Les atomes sont capables de s’organiser SEULS  pour construire des êtres vivants diversifiés.
Aujourd’hui, que répondent les sciences à ces deux questions ?

Lectures de la liturgie
Vivre dans la lumière

Les lectures des dimanches de Carême nous ont montré les points forts de l'histoire du salut : l'alliance de Dieu avec la création au temps de Noé; Ses promesses à Abraham; La loi qu’Il a donnée à Israël au Sinaï.

Dans la Première Lecture d'aujourd'hui, nous entendons parler de la destruction du royaume établi par Dieu dans Son alliance finale dans l’Ancien Testament : l'alliance avec David (voir 2 Samuel 7; Psaume 89, 3).

Son peuple élu a abandonné la loi qu’Il leur avait donnée. À cause de leurs péchés, le temple a été détruit et ils furent exilés à Babylone. Nous entendons leur douleur et leur repentir dans la complainte de l'exil que nous chantons le Psaume d'aujourd'hui.

Mais nous entendons aussi comment Dieu, dans sa miséricorde, les a rassemblés, en oignant même un roi païen pour les guider et pour reconstruire le temple (voir Isaïe 44, 28; 45, 1.4).


Cette image est tirée de la bande dessinée Le hasard n’écrit pas de messages, Tome 3, page 34 de la série : Les Indices pensables

Résumé : Selon les atomistes, depuis Démocrite, on passe du Chaos (désordre) au Cosmos (organisé) sans aucune intelligence organisatrice puisqu’il n’y a pas de dieu. Les partisans de cette philosophie se disent rationalistes, mais ils ont  du mal à répondre aux critiques sévères que leur adresse l’autre courant de l’athéisme, celui des stoïciens.

Lectures de la liturgie
Sacrifices spirituels

Jésus n’est pas venu pour détruire le temple, mais pour l'accomplir (voir Matthieu 5, 17), pour révéler son vrai sens dans le plan de salut de Dieu.

Il est le Seigneur dont les prophètes ont dit qu’Il viendrait pour purifier le temple, bannir les marchands et en faire une maison de prière pour tous les peuples (voir Zacharie 14, 21; Malachie 3, 1-5; Isaïe 56, 7).

Le Dieu qui a fait les cieux et la terre, qui a sorti Israël de l'esclavage, n’habite pas dans les sanctuaires faits par des mains humaines (voir Actes 7, 48; 2 Samuel 7, 5).