Lectures de la liturgie
Aube nouvelle
Le tombeau était vide. Dans l'obscurité matinale de cette première fête de Pâques, il n'y avait que confusion pour Marie-Madeleine et les autres disciples. Mais, comme la lumière du jour se levait, ils ont vu l'avènement d'une nouvelle création.
Au début, ils ne comprenaient pas l'Écriture, nous dit l'Évangile d'aujourd'hui. Nous ne savons pas précisément quels textes des Écritures ils étaient censés comprendre. Peut-être que c’était le signe de Jonas, qui s'est levé du ventre du grand poisson au bout de trois jours (voir Jonas 2, 1). Ou peut-être la prophétie d'Osée au sujet la restauration d'Israël de l'exil (voir Osée 6, 2). Peut-être que c’était le psalmiste qui se réjouissait que Dieu ne l’ait pas abandonné au schéol (voir Psaume 16, 9-10).
Quel que soit le passage de l'Écriture, comme les disciples descendaient dans la tombe, ils ont vu et ils ont cru. Qu'ont-ils vu? Les linceuls dans un tombeau vide. La pierre enlevée du tombeau. Sept fois en neuf versets nous entendons ce mot : « tombeau ».