Comme saint Paul nous le rappelle dans sa première lettre aux Corinthiens : « si le Christ n'est pas ressuscité, alors notre prédication et notre foi est vaine ». La résurrection de Jésus est réellement le fondement de notre foi.  Dans cette même lettre, il nous transmet aussi ce que plusieurs exégètes croient être l’expression la  plus ancienne du kérygme chrétien, c'est-à-dire l'affirmation de la mort et de la résurrection de Jésus. Voici le kérygme, tel que saint Paul le décrit dans sa lettre :


La première lettre aux Corinthiens a été écrite par saint Paul aux alentours de l’an 54 ou 55, ce qui veut dire au maximum 25 ans après la mort de Jésus. Cependant, selon plusieurs exégètes, on peut vraisemblablement penser que ce Kérygme aurait été formulé très peu de temps après la mort et  la résurrection de Jésus. Voici quelques raisons qui les poussent vers cette conclusion.

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Cette image est tirée de la bande dessinée Un os dans évolution,
Tome 2, page 36 de la série : Les Indices pensables

Résumé : La « matière » est-elle éternelle comme l’ont toujours enseigné les matérialistes ? Est-elle au contraire une fange haïssable comme l’affirment depuis l’Antiquité leurs adversaires idéalistes ? On pouvait dire tout ce qu’on voulait sur ce sujet, puisque personne ne pouvait vérifier. Mais désormais, les réponses à ces questions sont devenues disponibles, ce qui permet de se libérer de fausses croyances…

Il devient de plus en plus difficile d’être athée aujourd’hui. Car chacun pourra constater (et vérifier) ce fait relativement nouveau : les théories sur lesquelles reposait l’athéisme ne sont pas confirmées par la confrontation au réel.

Bien sûr, il restera toujours possible à un athée contemporain de déclarer qu’il refuse tout démiurge organisateur, toute idée d’une intelligence organisatrice, tout dieu créateur, singulier ou pluriel, et surtout pas celui de la Bible. Chacun peut proclamer cette posture autant qu’il veut, certes, mais alors il lui faudra expliquer ce qui le porte à adhérer au fondement essentiel de l’athéisme : « l’Être Absolu est l’Univers lui-même* ». Si l’on se dit athée, au nom de la raison, alors il faut exercer sa raison et donc être logique. Si l’on choisit d’être logique, on est conduit à constater que s’il n’y a aucun dieu créateur, alors c’est l’Univers lui-même qui est l’Être Absolu, avec tout ce que cela implique. Sans quoi on dit des mots vides de sens, on brasse du vent…

Lectures de la liturgie
Liens déliés

Le Carême se poursuit avec une autre histoire des tests. Dimanche dernier, nous avons entendu les épreuves de Jésus dans le désert. En Première Lecture de cette semaine, nous apprenons comment Abraham a été mis à l'épreuve.


L'Église a toujours lu cette histoire comme un signe de l'amour de Dieu pour le monde en nous donnant Son Fils unique.

Dans l’Épître d'aujourd'hui, Paul utilise les mots exacts tirés de cette histoire pour décrire comment Dieu, comme Abraham, n'a pas retenu son Fils unique, mais le livra pour nous sur la croix (voir Romains 8, 32; Genèse 22, 12.16).

Cette image est tirée de la bande dessinée Un os dans évolution, Tome 2, page 44 de la série : Les Indices pensables
Résumé : Depuis l’Antiquité  deux grands « fleuves » antagonistes irriguent toute la pensée de l’humanité : Matérialisme et Idéalisme. S’il n’y avait que ces deux-là, il faudrait choisir entre ces deux affirmations contradictoires : soit la matière sublimée, soit au contraire, la matière détestée.

Lectures de la liturgie
La nouvelle création

Le Carême nous offre à revenir à l'innocence du baptême. Comme Noé et sa famille ont été sauvés par les eaux du déluge, nous avons été sauvés par les eaux du baptême, nous rappelle Pierre dans dans l’Épître d'aujourd'hui.

Et l'alliance de Dieu avec Noé de la Première Lecture d'aujourd'hui marque le début d'un nouveau monde. Mais elle a aussi préfiguré une nouvelle alliance plus grande entre Dieu et Sa création (voir Osée 2, 20; Isaïe 11, 1-9).

Nous voyons que cette nouvelle alliance et cette nouvelle création commencent dans l'Évangile d'aujourd'hui.


La reine Esther

On discute sur le web d'une liste confectionnée par un pasteur new-yorkais intitulée: 10 femmes qu'un homme chrétien ne devrait pas épouser (en anglais). Elle a causé beaucoup de controverse, attirant de la dérision de la part des incroyants. Personnellement je l'ai trouvée très pertinente. C'est pourquoi je vais m'en inspirer pour confectionner une liste semblable. Ce sera mon opinion personnelle, fondée sur mon expérience d'homme marié depuis 10 ans et père de 6 enfants et sur ma compréhension de la doctrine catholique.

Cette image est tirée de la bande dessinée Un os dans évolution, Tome 2, page 35 de la série : Les Indices pensables
Résumé : L’idée de Parménide est partagée par tous les philosophes du monde : Un Être Absolu a toujours existé, car il n’a pas pu sortir du néant. C’est juste après cette affirmation que les désaccords commencent, dès que se pose la question : QUI est cet Être Absolu ?

Lectures de la liturgie
Purifié

Dans l'Ancien Testament, la lèpre est dépeinte comme punition pour la désobéissance aux commandements de Dieu (voir Nombres 12, 12-15; 2 Rois 5,27; 15, 5).

Considéré comme « impur » - inaptes à adorer ou à vivre avec les Israélites, les lépreux sont considérés comme des morts-nés, même des morts-vivants (voir Nombres 12, 12). En effet, les exigences imposées aux lépreux dans la Première Lecture d'aujourd'hui : vêtements déchirés, tête rasée, barbe couverte, sont des signes de mort, de pénitence et de deuil (voir Lévitique 10, 6; Ézéchiel 24, 17).

Il y a alors bien plus dans l'histoire de l'Évangile d'aujourd'hui qu’une guérison miraculeuse.


Plusieurs groupes dans l'Histoire dit ont accepter l’Évangile sans croire en la divinité du Christ en prétendant notamment que quelques parties de l’Évangile auraient été mal traduites ou falsifiées. Mais en réalité, ce ne sont pas seulement quelques versets qui témoignent en faveur de la divinité du Christ : c'est l'ensemble du Nouveau Testament dans toutes ses parties qui révèle son mystère de manière constante et forte. Dieu s'est révélé dans la Première Alliance avec Israël pendant des siècles et le Nouveau Testament va utiliser cette culture et cette grammaire pour expliciter le mystère du Christ, qui est le cœur de l’Évangile. En définitive, tout ce qui était réservé à Dieu dans l'Ancienne Alliance sera systématiquement attribué au Christ par le Nouveau Testament. Et dès l'origine, les premières communautés chrétiennes ont rendu au Christ un culte d'adoration qui était réservé à Dieu seul. Dès lors, comment on pourrait accepter l’Évangile et nier la divinité du Christ ?

Cette image est tirée de la bande dessinée Le hasard n’écrit pas de messages, Tome 3, page 11 de la série : Les Indices pensables
Résumé : Ce qui est assez plaisant pour les jeunes de terminale, c’est de découvrir qu’en philosophie, il existe une idée qui est partagée par tous les philosophes du monde entier et de tous les temps*… Il ne doit pas y avoir beaucoup d’idées qui font une telle unanimité, ça vaut donc la peine de la connaître, et puis, on ne sait jamais, ça pourrait tomber pour le Bac philo (!)

Pour ceux qui habitent dans la région de la Beauce (Québec, Canada), nous vous invitons à venir participer aux activités animées par les équipes NET. Voici l’horaire des activités prochaines pour le mois de février : 


Dimanche 15 février(19h): MESSE JEUNESSE - église de St-Georges (ouest)

Lectures de la liturgie
Élevé pour servir



Dans la Première Lecture d'aujourd'hui, Job décrit la futilité de la vie avant le Christ.

Sa complainte nous rappelle la malédiction de labeur et de mort placé sur Adam après son péché originel (voir Genèse 3, 17-19). Hommes et  femmes sont alors comme des esclaves qui cherchent l'ombre, incapables de trouver le repos. Leurs vies sont comme le vent qui va et qui vient.

Mais, comme nous le chantons dans le Psaume d'aujourd'hui, Lui qui a créé les étoiles a promis de guérir les cœurs brisés et de rassembler ceux qui sont en exil et l’ont perdu (voir Isaïe 11, 12; 61, 1). Nous voyons cette promesse accomplie dans l'Évangile d'aujourd'hui.