Le livre des Actes nous raconte la conversion de saint Paul dans les termes suivants:

Or, comme il était en chemin, alors qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière (venant) du ciel resplendit autour de lui. Il tomba à terre et entendit une voix qui lui disait : " Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? " Il dit : " Qui êtes-vous, Seigneur? " Et lui : " Je suis Jésus que tu persécutes. Mais lève-toi et entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. " Or les hommes qui faisaient route avec lui étaient demeurés saisis de stupeur, entendant bien la voix, mais ne voyant personne. Saul se releva de terre et, bien que ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien. En le conduisant par la main, on le fit entrer à Damas. (Actes 9, 3-8)

Il y a plusieurs choses intéressantes ici.

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Test d'endurance

Le voyage du disciple est un long exode de l'esclavage du péché et de la mort à la sainteté de la vérité de la montagne de Sion, la terre promise de la vie éternelle.

La route peut être rude. Et quand cela arrive, nous pouvons être tentés de nous plaindre, comme les Israélites de la Première Lecture de cette semaine.

Nous devons voir ces temps de difficultés comme un test de ce qui est dans nos cœurs, un appel à faire confiance à Dieu davantage et à purifier les motifs de notre foi (Deutéronome 8, 2-3).

Comme Paul nous le rappelle dans l'Épître de cette semaine, nous devons laisser derrière nous nos anciens aveuglements et nos désirs, pour vivre à la ressemblance de Dieu dans lequel nous sommes faits.


Chez les chrétiens qui nient la nécessité du baptême pour le salut (ce qui s’accompagne généralement aussi de la négation de la régénération baptismale), il n’est pas rare de voir l’exemple du bon larron être présenté comme un argument en ce sens. Si vous vous souvenez bien, Jésus lui dit en croix « Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » tout juste après que le bon larron lui ai dit : « Jésus, souvenez-vous de moi, quand vous reviendrez avec votre royauté » (voir Luc 23, 42-43). Dans cet article, je veux présenter trois scénarios possibles qui démontrent que l’épisode du bon larron n’implique pas nécessairement ce que certains chrétiens voudraient vous faire croire.


Depuis que je m’intéresse à la théologie et à l’apologétique, j’ai dû lire des dizaines de livres sur le sujet. Il y a plusieurs livres qui seraient dignes de mention, mais il y a, je crois, une classe à part de ces livres qui se démarque et qui nous fait dire « j’aurais dont dû lire ce livre plus tôt ».

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Du pain en abondance


La liturgie d'aujourd'hui regroupe plusieurs passages dévoilant les attentes de l'Ancien Testament afin de révéler Jésus comme étant le Messie, le roi promis d'Israël et le Seigneur qui vient nourrir Son peuple.

Remarquez les parallèles entre l'Évangile d'aujourd'hui et la Première Lecture. Tous deux, Élisée et Jésus sont face à une foule de gens affamés avec seulement quelques pains d' « orge ». Nous entendons des paroles semblables au sujet de la façon dont il était impossible de nourrir la foule avec si peu. Et tous deux multiplièrent miraculeusement les pains pour satisfaire leur faim, laissant même des restes.

L'histoire Élisée nous ramène à celle de Moïse, le prophète qui a nourri le peuple de Dieu dans le désert (voir Exode 16). Moïse a prophétisé que Dieu enverrait un prophète comme lui (voir Deutéronome 18, 15-19). La foule dans l'Évangile d'aujourd'hui,  témoignant de Son miracle, identifie Jésus comme étant ce prophète.

Les gens de nos jours utilisent le mot « dogme » de façon péjorative. Ce mot implique une rigidité, un refus de plier et fait de vous un « étroit d’esprit ». Dans ma propre expérience, j’ai entendu des gens utiliser ce mot en référence à l'Église catholique et à sa réticence à « être de son temps ». L’utilisation du mot dogme dans ce cas est partiellement exacte, mais c’est un peu péjoratif. Sans la définition de dogmes, comment pourrait-on transmettre une tradition de foi de façon précise (en particulier sur une période de 2000 ans)?

Un bon exemple de dogme en action est le canon de la Bible. Quels livres doivent appartenir à la Bible et comment pouvons-nous en être sûr? C’est en grande partie à cause du dogme que j’ai confiance que la Bible que je vois en face de moi contient tous les livres qu’elle devrait et pas plus, ni moins. Comme certains apologètes catholiques sont friands de le dire: « Il n'y a pas de table des matières inspirée ». Il y eut trois conciles de l'Église primitive, provenant de trois sites géographiques distincts, réunis dans un délai de 20 ans (Rome en 382, Hippone en 393, et Carthage III en 397) et pourtant, les évêques de tous les trois en sont venus à la même liste de livres que les catholiques utilisent aujourd'hui. La raison de l'établissement de ces listes était tout d'abord pour déterminer quels livres devaient être lus pendant la messe. Au moment de la Réforme protestante, de nombreuses années plus tard, la canonicité de certains livres a été remise en question. À ce stade, il est devenu nécessaire de déclarer dogmatiquement les livres appartenant à la Bible et l'Église catholique l’a fait au concile de Trente en 1546. En 1564, le pape Pie IV a formellement confirmé tous les décrets du concile, pour les fixer à jamais.

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Un seul troupeau


Comme les Douze reviennent de leur premier voyage missionnaire dans l'Évangile d'aujourd'hui, nos lectures continuent de réfléchir sur l'autorité et sur la mission de l'Église.


Jérémie dit dans la Première Lecture que les dirigeants d'Israël, par leur impiété et leurs enseignements fantaisistes, avaient induit en erreur et dispersés le peuple de Dieu. Il promet que Dieu enverra un berger, un roi et un fils de David, pour rassembler les brebis perdues et nommer pour eux de nouveaux bergers (voir Ézéchiel 34, 23).

La foule rassemblée sur l'herbe verte (voir Marc 6, 39) dans l'Évangile d'aujourd'hui est le début du petit reste dont Jérémie a promis qu’il serait ramené à la prairie d'Israël. Les gens semblent sentir que Jésus est le Seigneur, le bon berger (voir Jean 10, 11), le roi qu’ils ont attendu (voir Osée 3, 1-5).

Voici une fiche conçu pour apprendre les 10 commandements aux enfants.
10 commandements


Vous pouvez redistribuer / copier / modifier ce document à volonté 
Traduit de l’anglais « Learning to read the Bible the way Jesus did »
par Philipp Jenkins, distingué professeur d’histoire à Baylor Université et auteur du livre « The Great and Holy War: How World War 1 Became a Religious Crusade ».



Il y a plusieurs années, j’ai reçu une révélation étonnante concernant la lecture de la Bible. Aucune lumière éclatante ni de visites angéliques n’étaient impliquées. Je ne fus plus en mesure, toutefois, de regarder le texte biblique de la même manière.

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La mission de l'Église


Dans l’envoi en mission des apôtres dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus leur donne, et à nous aussi, un aperçu de la mission de son Église après la résurrection.



Ses instructions aux Douze font écho à celles de Dieu pour les douze tribus d'Israël à la veille de leur sortie d'Égypte. Les Israélites ont été également envoyés sans pain, avec un seul vêtement, une seule paire de sandales et portant un bâton (voir Exode 12, 11; Deutéronome 8, 2-4). Comme les Israélites, les apôtres devront compter uniquement sur la providence et la grâce de Dieu.

Peut-être que Marc veut aussi nous faire voir la mission des apôtres, la mission de l'Église, comme un nouvel exode, pour délivrer les peuples de leur exil de Dieu et pour les amener à la terre promise, le royaume des cieux.


Bonjour à tous,

À la demande de Miguel, c'est avec grande joie que j'ai accepté de contribuer à ce blogue que je connais depuis quelques années et qui m'a été plus d'une fois une belle source de références et de réflexions.

J'ai 25 ans et j'habite en périphérie de la ville de Québec depuis toujours - maintenant à Neuville depuis huit ans. Après avoir apostasié officiellement à l'aube de mes 18 ans, j'ai réintégré l'Église dans la foulée d'une quête de la vérité qui m'habitait depuis le début de mon adolescence et qui s'est soldée par une conversion intellectuelle à la foi catholique en 2011. Qui plus est, cette conversion intellectuelle a précédé une véritable rencontre avec le Christ de laquelle a jaillit des désirs profonds de me donner entièrement à l'évangélisation et à la prière par le sacerdoce et la vie consacrée. Après un cheminement de deux ans chez les Dominicains, une année de travail en pastorale paroissiale et d'enseignement religieux au secondaire, une autre année donnée pour la mission auprès de la paroisse Saint-Thomas d'Aquin et de la Communauté de l'Emmanuel à Québec, je suis au seuil d'une nouvelle étape de vie qui me mènera vers la poursuite de mes études en philosophie et en théologie et vers un lieu qui permettra d'engendrer concrètement mes deux vocations.

Pour ma première contribution à ce blogue, je souhaite vous partager ce texte de Trent Horn (Catholic Answers) intitulé « Same-Sex marriage: our agreements solve our disagreement » qui m'a semblé être très convaincant, très bien construit sur le plan logique et très à-propos avec les récentes décisions de nos voisins du sud concernant le mariage homosexuel.