Lectures de la liturgie
Vivre sur la vigne  


Dans l'Évangile d’aujourd'hui, Jésus renvoie au symbole de la vigne de l'Ancien Testament pour enseigner sur Israël, l'Église et le royaume de Dieu. 

Et le symbolisme de la première lecture et du Psaume d'aujourd'hui est facile à comprendre.


Jésus a-t-il existé?

Les discussions sur ce sujet commencent souvent en cherchant des références à Jésus dans les sources anciennes chrétiennes.

Ou alors, on cherche des références à Jésus dans les sources non chrétiennes.

Mais, il y a une autre façon de voir la question qui est souvent ignorée…

Cette image est tirée de la bande dessinée Le hasard n'écrit pas de messages, Tome 3, page 23 de la série : Les Indices pensables
Résumé : En nous libérant de la « génération spontanée » dont il a démontré l’impossibilité, Pasteur nous apprend que les vivants ne peuvent provenir que de vivants.

Lectures de la liturgie
Le chemin humble 

Faisant écho à la plainte entendue dans les lectures de la semaine dernière, la première lecture d'aujourd'hui nous présente à nouveau des protestations où on dit que Dieu n'est pas juste. Pourquoi fait-il punir de mort celui qui commence dans la vertu et qui tombe dans le péché, tout en donnant la vie au méchant qui se détourne de péché? 

Il est bien connu que l'Église considère les évêques comme les successeurs des apôtres.

Par exemple, le Concile Vatican II enseigne:
Ce saint Concile, s’engageant sur les traces du premier Concile du Vatican, enseigne et déclare avec lui que Jésus Christ, Pasteur éternel, a édifié la sainte Église en envoyant ses Apôtres, comme lui-même avait été envoyé par le Père ; il a voulu que les successeurs de ces Apôtres, c’est-à-dire les évêques, soient dans l’Église, pasteurs jusqu’à la consommation des siècles. (Lumen Gentium 18).
Est-ce à dire que les évêques sont tous vraiment des apôtres avec un nom différent? En sont-ils les successeurs dans ce sens?

Cette image est tirée de la bande dessinée Le hasard n'écrit pas de messages, Tome 3, page 25 de la série : Les Indices pensables
Résumé : « Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être connu d’une manière certaine, par la lumière naturelle de la raison humaine, à partir des êtres créés… » (Constitution dogmatique de la foi catholique, chapitre II. Vatican I, cession du 24 avril 1870.)


Lectures de la liturgie
Les premiers et les derniers

La maison d'Israël est la vigne de Dieu, qu' Il’a planté et arrosé, préparant les Israélites à porter des fruits de justice (voir Isaïe 5, 7; 27, 2-5).

Israël n'a pas réussi à donner de bons fruits et le Seigneur a permis que sa vigne, le royaume d'Israël, soit envahie par les conquérants (voir Psaume 80, 9-20). Mais Dieu a promis qu'un jour, Il allait replanter sa vigne et ses pousses s'épanouiraient jusqu’aux extrémités de la terre (voir Amos 9, 15; Osée 14, 5-10).

Au cours des dernières années, j'ai rencontré un bon nombre de chrétiens qui prétendaient être « spirituels, mais pas religieux ». En d'autres termes, ils ne s'identifient pas à une dénomination chrétienne en particulier, utilisant uniquement la Bible pour guider leur foi. C'est une idéologie qui dit que les institutions religieuses sont obsolètes et inutiles.

Des gens peuvent arriver à cette conclusion pour une multitude de raisons. Certains sont déçus par ce qu'ils perçoivent comme étant de la corruption ou de l'hypocrisie de la part des institutions religieuses. D'autres peuvent se sentir comme s’ils n’étaient pas « nourris ». D'autres encore, peuvent croire que ces intuitions enseignent quelque chose de contraire à leurs croyances en ce qui concerne les questions politiques ou sociales.

Quelle qu’en soit la raison, nous devons tendre la main à ces personnes et prendre au sérieux leurs préoccupations.

Cette image est tirée de la bande dessinée l'Univers imprévisible, page 89

Résumé : Avant les multiples tentatives de réponses religieuses et philosophiques, c’est l’intelligence humaine qui pose la question : Y a-t-il un Créateur, plusieurs, ou pas du tout ?


Lectures de la liturgie
La Terre Promise

La fête d'aujourd'hui incarne un grand mystère. Comme le peuple d'Israël dans la première lecture, nous sommes appelés à un long voyage vers la Terre Promise du ciel. Comme eux, nous pouvons perdre patience et tomber dans le péché, un péché qui peut littéralement nous tuer (Nombres 21, 4-5). Comme eux, notre seul espoir de salut est de s'accrocher à la disposition miséricordieuse de Dieu.

Cet été, j’ai eu une petite correspondance avec un lecteur de ce blogue au sujet des reliques. La conversation a été un peu modifiée pour en faire un article  :

Bonjour Miguel, je viens encore vers toi pour un éclaircissement. En effet je n'ai rien contre les reliques mais je ne comprends pas très bien leurs expositions lors de cérémonies ou dans les églises en vue de les vénérer (j'espère ne pas me tromper dans mon propos). Je n'arrive pas très bien à percevoir la pratique dans mon esprit surtout quand il s'agit de vieux "ossements"... alors là ça devient bizarre. J'espère que tu pourras vraiment m'éclairer sur le sujet. Merci bien!

Cette image est tirée de la bande dessinée Un os dans évolution, Tome 2, page 19 de la série : Les Indices pensables


Résumé :« L’Univers entier est-il le fruit d’une intention ? » Cette question, sans doute la plus ancienne et toujours actuelle que se pose l’humanité ne peut avoir que trois réponses possibles. (Si vous en voyez d’autres, merci de nous écrire.)


Voici probablement une des toutes premières prières adressées à la Vierge Marie :


Pour les reconquérir

Comme Ézéchiel est nommé gardien de la maison d'Israël dans la première lecture d'aujourd'hui, Jésus dans l'Évangile d'aujourd'hui établit Ses disciples en tant que gardien du nouvel Israël de Dieu : l'Église (voir Galates 6, 16).