Le titulus est rédigé dans les trois langues sacrées
Pourquoi dit-on que le latin est la langue de l'Église catholique? Est-ce encore vrai depuis qu'on ne célèbre plus la messe en latin? J'aimerais répondre à ces questions dans une série d'articles que je vais commencer aujourd'hui, avec la généreuse permission de Miguel qui m'a ajouté comme collaborateur.

À la base, le christianisme est une religion qui transcende les frontières et les cultures. Il n'y a pas de culture et de langue proprement chrétienne, contrairement à ce que l'on voit par exemple dans l'islam, où la langue et la culture arabe sont inextricablement liées à ce système de croyances. La religion chrétienne a toujours accepté et encouragé l'expression de l'Évangile dans toutes les langues. Toutefois, on ne peut pas faire abstraction de l'influence que certaines cultures et certains lieux ont exercé sur le développement de nos traditions, notre culte et l'expression des vérités chrétiennes.

Je suis heureux de vous annoncer qu’un nouveau collaborateur, Daniel Arseneault, se joindra à l’équipe de rédaction du blogue. Vous pourrez donc bientôt lire ses articles. Daniel est marié et père de cinq enfants. Les premiers articles de Daniel porteront sur des sujets touchant la vie en Église, un sujet qui lui est cher.
Le Christ nourrit son peuple (Luc 9, 11-17)

source: www.la-croix.com

Un séminaire sur la liberté religieuse, organisé par le Patriarcat œcuménique en collaboration avec le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe a eu lieu Istanbul, en Turquie, le 17 et 18 mai 2013. Voici comment ils ont défini la liberté religieuse dans leur communiqué final :


Voici un petit résumé de lecture du livre « Sciences : obstacles ou chemins vers Dieu? » qui, je l’espère, vous donnera envie de le lire vous aussi.

Dans les deux premiers chapitres, l’auteur nous présente le fonctionnement du discours scientifique et du discours de la foi chrétienne en consacrant un chapitre à chacun d’eux. Il définit la vérité comme étant la conformité au réel et il perçoit le discours scientifique comme un modèle du réel (dans le sens d’un « faux » qui ramène à une réalité). Je crois donc que l’on peut dire que l’auteur se place dans le courant de la philosophie réaliste comme saint Thomas d’Aquin. Il démontre aussi que les présupposés du chercheur peuvent l’influencer dans ses choix de recherches scientifiques. Comme quoi les deux domaines ne sont pas complètement étanches puisqu’elle se retrouve dans la même personne. Il donne un exemple de cela, en montrant que les découvertes de Descartes sur l’optique proviennent du fait qu’il voulait mieux comprendre la doctrine de la transsubstantiation et à ses approfondissements sur ce que c’est que « voir ». Ce qui l’a amené à découvrir la science de l’optique. L’auteur dit aussi que science et religion répondent à des questions différentes et que la science peut difficilement répondre aux questions touchant le « pourquoi » des choses, leur but et leur finalité. Les deux approches sont brillamment résumées à la toute fin du chapitre 2, que je ne peux m’empêcher de vous citer :

Je voudrais vous présenter les définitions de quelques mots qui sont utilisés par l'Église afin d'expliquer certains Mystères de Dieu. Nous sommes déjà familier avec des termes comme Trinité, mais certains mots peuvent sembler moins évident à comprendre.

Pour se rafraîchir la mémoire sur ce qu'est une substance et un accident, consultez le vocabulaire philosophique de base.


Si vous voulez faire quelques pas pour cette cause : http://www.lamarcheprintaniere.org/