Source : PadreBlog.fr
Saint Augustin, parlant un jour de
l'Eglise à son peuple d'Hippone, résuma son histoire en trois mots
qui révèlent son génie : « Credendo fundatur, sperando
erigitur, deligendo perficitur : l'Eglise est fondée par la foi,
soutenue par l'espérance et perfectionnée par l'amour ».
N'est-ce pas là l'histoire abrégée
du peuple canadien ? Regardez-le à toutes les époques de sa vie ;
il porte sur son front le triple cachet de la foi, de l'espérance et
de l'amour. A lui aussi, la Providence a donné la foi pour appui,
l'espérance pour soutien et la charité pour mobile : il est fondé
par la foi en la Providence, soutenu par l'espérance
en la Providence, perfectionné par l'amour de la Providence.
Est-ce que ça vous arrive de
discuter avec quelqu’un d’un sujet biblique et soudainement, vous savez qu’un tel
passage est dans la Bible, mais vous avez oublié la référence exacte pour pouvoir lui montrer? Vous
chercher alors nerveusement en tournant les pages de la Bible, alors que votre
interlocuteur vous regarde avec une expression qui semble vous dire
« voyons donc si cela est dans la Bible… »
Si ça vous arrive à vous aussi, vous pourrez
désormais utiliser ce petit index doctrinal qui vous donnera probablement le
verset que vous cherchez selon le sujet que vous discutez. Pour utiliser cet
outil, veuillez cliquer sur le mot « Doctrine » dans la barre de
menu sous le logo du site. Il est présentement en construction et il sera augmenté
et amélioré dans les prochaines semaines.
Comme à l’habitude, n’hésitez pas à
me faire part de vos commentaires
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Le pape émérite Benoit XVI |
Voici
un article que mon ami Claude Gilbert a écrit il y a quelques années. Néanmoins, vous
verrez qu’il est toujours d’actualité.
Au-dessus
de l'ignorance, il y a la demi-science des choses religieuses. C'est encore une des causes de la libre pensée. Que savent-ils du catéchisme, de nos dogmes et de notre morale? Ils ont emporté à peine quelques brides du catéchisme à la première communion. Depuis cette
étude forcément sommaire, du premier âge, ils
n'ont rien lu, rien étudié. Ils parlent d'une religion qu'ils
connaissent très mal, des idées qu'ils puisent
dans le journal chaque matin. Pour eux, la foi, c'est l'abaissement ou l'abdication de la raison, sans que jamais ils se soient rendus compte
des fondements rationnels de la foi. De la religion, ils ne savent que les
objections. Michelet n'a-t-il pas affirmé que
le culte de la Ste-Vierge est sorti de l'imagination de St-Bernard?
Oubliant par la même occasion neuf siècles de
Tradition, les Pères de l'Église, les
écrits de St-Jean Damascène, les fêtes de la liturgie antérieure, les
peintures des catacombes !
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Le bon pape Jean XXIII |
Si vous êtes présentement affecté par la scrupulosité, je vous conseille de lire la deuxième catéchèse de Saint-Cyrille de Jérusalem, père et docteur de l'Église. En voici un extrait:
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Le concile Vatican II n'a pas aboli le latin |
Le bienheureux pape Jean XXIII, celui même qui a convoqué le concile Vatican II, nous a laissé pour monument à sa mémoire sa constitution apostolique Veterum Sapientia (la Sagesse des Anciens). Une « constitution apostolique » est le niveau de document le plus élevé qui puisse être émis par un pape concernant la foi, les mœurs et l'administration de l'Église. Dans ce document, le pape encourage, demande et ordonne, en des termes très percutants, non seulement que l'on préserve l'usage du latin, mais que l'on prenne des mesures pour restaurer sa place dans l'Église.
Ce n'est pas une coïncidence que Veterum Sapientia ait été émis quelques mois avant le début du concile Vatican II, puisqu'au début des années 1960, le latin était déjà en état de siège dans la société et au sein même de l'Église. On peut supposer que le pape, en écrivant ce document, avait voulu mettre la table en affirmant clairement les liens entre la langue latine et l'identité de l'Église, de sorte que le concile lui reconnaisse sa juste valeur.