Le sédévacantisme, qui vient de l’expression latine « sede vacante » (le trône de saint Pierre étant vacant), est la position selon laquelle il n’y aurait pas présentement de pape pour l’Église catholique. Bien entendu, nous traversons toujours une période de sédévacantisme entre le règne de deux papes, mais pour les sédévacantistes, ce serait depuis maintenant depuis environ 50 ans qu’il n’y aurait plus de pape pour l’Église catholique.


De quoi se mêle l’Eglise ? L’Abbé Grosjean revient sur cette question souvent entendue, lors des récents débats de société. L’Eglise ne reste pas cantonnée à ses sacristies, mais veut servir le bien commun, le bien de tout homme et de tout l’homme. Voilà pourquoi elle peut et doit prendre sa place dans le débat public. Elle le fait non comme un lobby qui défendrait ses intérêts particuliers, mais comme un service, pour éclairer les consciences et les interpeller. Cette prise de parole libre, souvent à contre-courant des modes de pensée, des sondages, ou des discours officiels, est sans doute un des plus grands services que l’Eglise puisse rendre à la société.

Source : PadreBlog.fr

Suivre Jésus sans condition sur la route de la Croix (Lc 9, 51-62)

Pour terminer cette série d'articles sur le latin dans l'Église, j'aimerais vous montrer quelques manières concrètes de mettre à profit le latin et je vous offrirai des pistes pour l'apprendre.

Saint Augustin, parlant un jour de l'Eglise à son peuple d'Hippone, résuma son histoire en trois mots qui révèlent son génie : « Credendo fundatur, sperando erigitur, deligendo perficitur : l'Eglise est fondée par la foi, soutenue par l'espérance et perfectionnée par l'amour ».

N'est-ce pas là l'histoire abrégée du peuple canadien ? Regardez-le à toutes les époques de sa vie ; il porte sur son front le triple cachet de la foi, de l'espérance et de l'amour. A lui aussi, la Providence a donné la foi pour appui, l'espérance pour soutien et la charité pour mobile : il est fondé par la foi en la Providence, soutenu par l'espérance en la Providence, perfectionné par l'amour de la Providence.

Est-ce que ça vous arrive de discuter avec quelqu’un d’un sujet biblique et soudainement, vous savez qu’un tel passage est dans la Bible, mais vous avez oublié la référence exacte pour pouvoir lui montrer? Vous chercher alors nerveusement en tournant les pages de la Bible, alors que votre interlocuteur vous regarde avec une expression qui semble vous dire « voyons donc si cela est dans la Bible… »

Si ça vous arrive à vous aussi, vous pourrez désormais utiliser ce petit index doctrinal qui vous donnera probablement le verset que vous cherchez selon le sujet que vous discutez. Pour utiliser cet outil, veuillez cliquer sur le mot « Doctrine » dans la barre de menu sous le logo du site. Il est présentement en construction et il sera augmenté et amélioré dans les prochaines semaines.


Comme à l’habitude, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires
Confession de foi de Pierre et annonce de la Passion (Lc 9, 18-24)

Le pape émérite Benoit XVI
Dans les précédents articles, nous avons vu que la langue latine est liée à l'identité de l'Église et aux traditions qui en font partie. Il serait impossible d'abolir l'usage du latin sans en même temps abolir les traditions qui font de nous des catholiques. Et pourtant, c'est ce qui s'est passé depuis la fin des années 1960. Non seulement on a abandonné le latin, mais une foule d'autres changements sont venus bouleverser la continuité qui existait depuis deux millénaires entre le temps des apôtres et notre époque moderne, unissant les chrétiens de tous les âges et de tous les lieux. Or cette continuité est l'une des caractéristiques propres au catholicisme. Dans cet article, nous verrons ce que le pape Benoît XVI a fait pour rétablir cette continuité qui avait été rompue par les influences modernistes.

Voici un article que mon ami Claude Gilbert a écrit il y a quelques années. Néanmoins, vous verrez qu’il est toujours d’actualité.

Au-dessus de l'ignorance, il y a la demi-science des choses religieuses. C'est encore une des causes de la libre pensée. Que savent-ils du catéchisme, de nos dogmes et de notre morale? Ils ont emporté à peine quelques brides du catéchisme à la première communion. Depuis cette étude forcément sommaire, du premier âge, ils n'ont rien lu, rien étudié. Ils parlent d'une reli­gion qu'ils connaissent très mal, des idées qu'ils puisent dans le journal chaque matin. Pour eux, la foi, c'est l'abaissement ou l'abdication de la raison, sans que jamais ils se soient rendus compte des fondements rationnels de la foi. De la religion, ils ne savent que les objections. Michelet n'a-t-il pas affirmé que le culte de la Ste-Vierge est sorti de l'imagination de St-Bernard? Oubliant par la même occasion neuf siècles de Tradition, les Pères de l'Église, les écrits de St-Jean Damascène, les fêtes de la liturgie antérieure, les peintures des catacombes !


Le bon pape Jean XXIII
Dans un précédant article, nous avons démontré que le concile Vatican II n'a pas aboli le latin. Au contraire, le concile l'a affirmé, en particulier dans la liturgie où il précise que les fidèles devraient pouvoir connaître l'ordinaire de la messe en latin. Le pape qui a convoqué le concile, le bienheureux Jean XXIII, est allé encore plus loin dans sa constitution apostolique Veterum Sapientia, que nous allons examiner ici. Je vous invite à lire le document vous-même, puisqu'il est court et facile à comprendre.

La pécheresse pardonnée à cause de son grand amour (Lc 7, 36-50)

C'est la question que se pose bien des gens au prise avec la scrupulosité. La scrupulosité est un problème qui affecte beaucoup de Catholique, elle se caractérise par une obsession sur ses péchés. La personne scrupuleuse est constamment en train d'analyser ses actions pour voir si elle a péché et elle a tendance à penser que Dieu ne lui pardonnera pas certaines actions. Cela pousse ces personnes à perdre foi et espoir peu à peu, transformant alors le problème en un cercle vicieux difficile à briser, et difficile à vivre.

Si vous êtes présentement affecté par la scrupulosité, je vous conseille de lire la deuxième catéchèse de Saint-Cyrille de Jérusalem, père et docteur de l'Église. En voici un extrait:

Le concile Vatican II n'a pas aboli le latin
Le bienheureux pape Jean XXIII, celui même qui a convoqué le concile Vatican II, nous a laissé pour monument à sa mémoire sa constitution apostolique Veterum Sapientia (la Sagesse des Anciens). Une « constitution apostolique » est le niveau de document le plus élevé qui puisse être émis par un pape concernant la foi, les mœurs et l'administration de l'Église. Dans ce document, le pape encourage, demande et ordonne, en des termes très percutants, non seulement que l'on préserve l'usage du latin, mais que l'on prenne des mesures pour restaurer sa place dans l'Église.

Ce n'est pas une coïncidence que Veterum Sapientia ait été émis quelques mois avant le début du concile Vatican II, puisqu'au début des années 1960, le latin était déjà en état de siège dans la société et au sein même de l'Église. On peut supposer que le pape, en écrivant ce document, avait voulu mettre la table en affirmant clairement les liens entre la langue latine et l'identité de l'Église, de sorte que le concile lui reconnaisse sa juste valeur.
Jésus rend la vie au fils de la veuve de Naïm (Lc 7, 11-17)