15 février 2015 - Sixième dimanche du temps ordinaire

Lectures de la liturgie
Purifié

Dans l'Ancien Testament, la lèpre est dépeinte comme punition pour la désobéissance aux commandements de Dieu (voir Nombres 12, 12-15; 2 Rois 5,27; 15, 5).

Considéré comme « impur » - inaptes à adorer ou à vivre avec les Israélites, les lépreux sont considérés comme des morts-nés, même des morts-vivants (voir Nombres 12, 12). En effet, les exigences imposées aux lépreux dans la Première Lecture d'aujourd'hui : vêtements déchirés, tête rasée, barbe couverte, sont des signes de mort, de pénitence et de deuil (voir Lévitique 10, 6; Ézéchiel 24, 17).

Il y a alors bien plus dans l'histoire de l'Évangile d'aujourd'hui qu’une guérison miraculeuse.


Lorsqu’Élisée, en invoquant le nom de Dieu, guérit le lépreux Naaman, il a prouvé qu'il y avait un prophète en Israël (voir 2 Rois 5, 8). La guérison d'aujourd'hui révèle Jésus comme étant bien plus qu'un grand prophète : Il est Dieu qui visite son peuple (voir Luc 7, 16).

Seul Dieu peut guérir la lèpre et purifier du péché (voir 2 Rois 5, 7); et seul Dieu a le pouvoir de faire ce qu'Il veut (voir Isaïe 55, 11;  Sagesse 12, 18).

La scène évangélique revêt une qualité presque sacramentelle.

Jésus étend Sa main - comme Dieu, par Son bras tendu, avait effectué des miracles pour sauver les Israélites (voir Exode 14, 6; Actes 4, 30). Son signe rituel est accompagné d'une parole divine (« sois purifié »). Et, comme la parole de Dieu dans la création (« Qu'il y ait »), la parole de Jésus « fait » ce qu'Il commande (voir Psaume 33, 9).

La même chose arrive quand nous nous montrons au prêtre dans le sacrement de pénitence. Sur nos genoux comme le lépreux, nous confessons nos péchés au Seigneur, comme nous le chantons dans le Psaume d'aujourd'hui. Et à travers le bras tendu et la parole divine prononcée par Son prêtre, le Seigneur enlève la culpabilité de notre péché.

Comme le lépreux, nous devrions nous réjouir dans le Seigneur et répandre la bonne nouvelle de Sa miséricorde. Nous devons témoigner de notre guérison en vivant une vie changée. Comme le dit Paul dans l'Épître d'aujourd'hui, nous devrions faire même les plus petites choses pour la gloire de Dieu afin que les autres puissent être sauvés.

Cet article est une traduction personnelle de l'infolettre "Sunday Bible Reflections" du Dr Scott Hahn. Vous pouvez consulter le texte original en anglais ici.

Commentaires

Formulaire de contact

Nom

Courriel *

Message *