
5 promesses du Nouveau Testament pour l'Église d’aujourd'hui, de demain et de toujours
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Image du livre de prières de Waldburg (1476), montrant le couronnement de la Vierge et le sacrifice de la Messe |
Cette compréhension de l'Évangile est contestée des deux côtés. D'un côté, vous avez ceux qui prétendent que l'Église a besoin d’ « être de son temps » en abandonnant ses enseignements. Il est malheureusement fréquent que les gens quittent l'Église en raison de désaccords sur des questions politiques. Ils sont devenus tellement convaincus de leurs propres opinions politiques, qu'ils traitent les vues de l'Église comme dépassées et fausses. Ceci est un rejet de la pérennité de l'Évangile.
D'un autre côté, vous avez ceux qui traitent le christianisme comme un projet « faites-le vous-même », comme si la façon de découvrir la vérité du christianisme est de prendre la Bible et de reconstituer ce que vous imaginez qu’elle signifie. Ceci est un rejet de l'Évangile comme étant une réalité historique. Ce serait un peu comme démarrer votre propre pays, en fonction de votre interprétation de la Constitution des États-Unis. Peu importe à quel point vous avez à l'esprit une interprétation authentique de la Constitution, le résultat final ne serait pas l'Amérique. La même chose est vraie dans la relation entre l’Église et l'Évangile.
Ces deux erreurs – de rejeter soit l'intemporalité ou l'historicité de l'Évangile – trouvent leur réponse dans la Bible.
Cinq promesses de l'Écriture pour l'Église post-apostolique
Plusieurs promesses sont faites pour nous assurer que les vérités de l'Évangile resteront à jamais incorruptibles, cela signifie qu’elles ne doivent pas être « mise à jour » pour être de leur temps, ou « redécouverte », comme si elles pourraient être perdues. Examinons cinq occasions spécifiques où l'Écriture pointe vers l'avenir pour nous dire de quoi aura l'air l'Église post-apostolique.
1. L'Église aura toujours la plénitude de la vérité
À la dernière Cène, Jésus promet d'envoyer l'Esprit Saint afin de guider l'Église dans la plénitude de la vérité :
Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, l'Esprit-Saint, que mon Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit (Jean 14, 25-26).
Qui plus est, Il promet que cet Esprit de Vérité, le Saint-Esprit, restera avec nous pour toujours :
Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour qu'il demeure toujours avec vous; C'est l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point: mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure au milieu de vous; et il sera en vous (Jean 14, 16-17).
Un peu plus tard, dans le même discours, Jésus rappelle ce même point:
Quand le Consolateur, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous guidera dans toute la vérité. Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir (Jean 16, 13).
C’est vraiment une double promesse: que le Saint-Esprit restera avec l'Église pour toujours et que le Saint-Esprit fera préserver l'Église dans la plénitude de la vérité.
2. Nous serons appelés à demeurer dans l'Église pour toujours
En surface, ça ne semble pas être une promesse, mais une prière. C’est également dans le discours de la Dernière Cène de l'Évangile de Jean, où Jésus prie pour nous, les chrétiens post-apostolique :
Comme vous m'avez envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés en vérité.
Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, par leur prédication, croiront en moi, pour que tous ils soient un, comme vous, mon Père, vous êtes en moi, et moi en vous, pour que, eux aussi, ils soient un en nous, afin que le monde croie que vous m'avez envoyé. Et je leur ai donné la gloire que vous m'avez donnée, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un, moi en eux, et vous en moi, afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que vous m'avez envoyé, et que vous les avez aimés comme vous m'avez aimé. (Jean 17, 18-23).
Mais si vous regardez attentivement, il y a une promesse dans cette prière: que nous serons en mesure de préserver l'unité en raison de la gloire que le Christ a donnée à l'Église. Il a consacré l'Église dans la vérité. Et c’est seulement en raison de cela que nous pouvons demeurer dans l'Église pour toujours.
En fait, si tel était le contraire, nous serions forcés de faire un « catch-22 ». Si l'Église en quelque sorte perd la plénitude de la vérité et commence à enseigner l'hérésie, nous serions alors contraints d'accepter l'hérésie ou aller dans le schisme. Mais l'Écriture condamne à la fois ces deux choses, donc nous serions damnés si nous le faisions et damnés si nous ne le faisions pas. En nous demandant de rester avec l'Église jamais, le Christ nous fait savoir que nous n’aurons jamais à faire ce choix.
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Josefa de Ayala , l'agneau sacrificiel de (1680) |
La Pâque a été établie comme une célébration perpétuelle qui durera toujours :
Le sang sera un signe en votre faveur sur les maisons où vous êtes: je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point pour vous de plaie meurtrière quand je frapperai le pays d'Égypte. Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l'honneur de Yahweh; vous le célébrerez de génération en génération comme une institution perpétuelle (Exode 12, 13-14).
Le Christ ne supprime pas la Pâque. Il l’accomplit et Il la perfectionne. Dans Sa Passion et Sa mort, « le Christ, notre agneau pascal, a été immolé » (1 Corinthiens 5, 7). Mais ce sacrifice pascal commence à la dernière Cène, qui, pas par hasard, est un repas pascal :
Quand l'heure fut venue, il se mit à table et les apôtres avec lui; et il leur dit : " J'ai ardemment désiré manger cette pâque avec vous avant de souffrir. Car, je vous le dis, je ne la mangerai plus jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu " (Luc 22, 14-16).
La description de la Dernière Cène de Luc est remplie de sens, comme quand il dit que tout se passe « le jour des pains sans levain, où l'agneau pascal devait être sacrifié» (Luc 22, 7). Il a clairement deux agneaux à l'esprit: l'agneau de l'Ancienne Alliance, et l'Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde (Jean 1, 29).
Dans la Pâque juive, il y a deux actions distinctes, effectuées sur des jours distincts: (1) l'agneau est abattu, et (2) l'agneau est consommé. Ceux-ci correspondent au (1) Vendredi saint et à (2) la Cène et la Messe.
Le Vendredi saint, la mort de Jésus sur la Croix se produit « une fois pour toutes » (Romains 6, 10; Hébreux 7, 27). Mais la dernière Cène n’est pas conçue pour être « une fois pour toutes ». Au contraire, le Christ demande à ses apôtres « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22, 19). Le mémorial de la Pâque devient le mémorial de la Dernière Cène.
Saint Paul explique ce point de vue de la liturgie eucharistique comme étant un sacrifice en la comparant aux sacrifices juifs et païens (1 Corinthiens 10, 18): « ceux qui mangent les victimes ne participent-ils pas à l'autel » Par conséquent, le sacrifice eucharistique nous incorpore dans le Corps et le Sang du Christ :
Le calice de bénédiction, que nous bénissons, n'est-il pas une communion au sang du Christ? Et le pain, que nous rompons, n'est-il pas une communion au corps du Christ? Puisqu'il y a un seul pain, nous formons un seul corps, tout en étant plusieurs; car nous participons tous à un même pain (1 Corinthiens 10, 16-17).
En plus d’accomplir la promesse de l'Ancien Testament, que le sacrifice de la Pâque continuerait pour toutes les générations, le sacrifice eucharistique remplit également la prophétie de la Nouvelle Alliance de Malachie 1, 11:
Car, du lever du soleil à son coucher, mon nom est grand parmi les nations, et en tout lieu on offre à mon nom de l'encens et une oblation pure, car mon nom est grand parmi les nations, dit Yahweh des armées (Malachie 1, 11).
Nous entendons cela dans la Didachè, un document datant du premier siècle qui décrit la messe du dimanche:
Réunissez-vous le jour dominical du Seigneur, rompez le pain et rendez grâces, après avoir d’abord confessé vos péchés, afin que votre sacrifice soit pur. Celui qui a un différend avec son compagnon ne doit pas se joindre à vous avant de s’être réconcilié, afin de ne pas profaner votre sacrifice, car voici ce qu’a dit le Seigneur : « Qu’en tout lieu et en tout temps, on m’offre un sacrifice pur ; car je suis un grand roi, dit le Seigneur, et mon nom est admirable parmi les nations » (Didachè 14).
Donc, nous pouvons être assurés que la messe se poursuivra, jour après jour, semaine après semaine, de l'époque du Christ jusqu'à la fin des temps. Et en fait, si vous lisez Luc 22, 14-16 attentivement, vous verrez que le Christ promet que l'accomplissement ultime de la Cène se produira « dans le royaume des Cieux ». Ceci est une référence au banquet eucharistique de Jésus l'Époux avec l'Église son Épouse, dans laquelle notre union sera parfaitement consommée (Apocalypse 19, 9).
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Sandro Botticelli, la Vierge et l'Enfant avec le petit saint Jean-Baptiste (1500) |
Dans la célèbre prière du Magnificat de Marie, elle proclame (Luc 1, 46b-49)
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Marie prophétise à la fois ce qui va se passer - chaque génération de chrétiens lui rendra hommage - et nous fait savoir que ceci est ce qui doit arriver. Elle dit que cet éloge que l’on a pour elle est dû à la sainteté de Dieu. En d'autres mots, Marie nous dit que son honneur ne porte pas atteinte à la sainteté de Dieu, elle en découle.
Arrêtez-vous et pensez à ce que cela signifie. Marie ne parle pas seulement de la louange peu enthousiaste et tiède de chrétiens modernes qui ont peur que de louer Marie rendra en quelque sorte son Fils jaloux. Marie parle aussi de l'ensemble de ces générations qui la vénérait sans réserve.
Par exemple, la louange offerte par l'Église du troisième siècle inclut la prière de saint Grégoire le Thaumaturge :
Maintenant, il est approprié et convenable pour moi de demander à la manière de la Sainte Vierge, que celle qui semblait sage entre tous l'ange a salué ainsi: « Sois heureuse et réjouis-toi »; car avec elle sont vivifiés et vivants, tous les trésors de la grâce. Parmi toutes les nations, elle seule était à la fois vierge et mère sans avoir connu d'homme, sainte de corps et d'âme. Parmi toutes les nations, elle seule a été faite digne d'enfanter Dieu; elle seule portait dans son sein Celui qui emporte tout par sa parole.
Il serait facile de dépeindre des textes comme ceux-ci comme étant issus de la dévotion excessive d'un ou deux individus et comme non représentatifs de leur génération. Cependant, cela ne fonctionne pas lorsqu'ils traitent de dévotion populaire ou de liturgie.
La liturgie occidentale et (surtout) orientale loue la Vierge Marie avec des termes forts. Par exemple, dans la Divine Liturgie de Saint Jean Chrysostome, la liturgie eucharistique la plus courante pour les orthodoxes et les catholiques byzantins, les gens prient:
Il est vraiment bon de vous bénir, Theotokos [Mère de Dieu; littéralement Porteuse de Dieu], à jamais béni, la plus pure et mère de notre Dieu. Plus honorable que les chérubins et au-delà comparable plus glorieuse que les Séraphins, sans corruption vous avez donné naissance au Verbe de Dieu. Nous vous magnifions, véritable Mère de Dieu.
Voilà ce que signifie quand Marie dit que toutes les générations la diront bienheureuse. Et elle dit cela comme si cela est une bonne chose.
5. L'Église ne sera jamais abandonnée ou vaincue
Il y a une dernière promesse dans le récit de la Dernière Cène de Jean. En Jean 14, 18, Jésus promet: «Je ne vous laisserai point orphelins; je viendrai à vous ». Une des façons dont Il remplit cette promesse est d'envoyer l'Esprit Saint. Mais Il promet également de rester avec nous, comme à la dernière ligne de l'Évangile de Matthieu: « Je suis avec vous toujours jusqu'à la fin du monde (Matthieu 28, 20) ». Et dans sa célèbre promesse à l'Église, Jésus dit à Pierre :
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. (Matt. 16, 18-19).
Donc, nous pouvons toujours quitter l'Église (bien que le Christ prie pour que nous ne le fassions pas: voir promesse #2), mais l'Église elle-même va durer éternellement. Et pas seulement durer éternellement, mais elle va aussi rester dans la plénitude de la vérité (voir promesse #1).
Protestantisme, laïcité et les promesses de Dieu
Comparez ce que le Christ et Marie promettent dans l'Écriture avec ce que les réformateurs et les laïques modernes vous offrent. De manière générale, les réformateurs protestants nient chacune de ces promesses, en affirmant que:
- L'Église n’a plus la plénitude de la vérité
- Il était moralement juste (même nécessaire) de rompre avec l’Église
- La messe n’est pas un sacrifice réel et devrait être éliminée
- Le genre de dévotions à Marie qu’ont pratiqué les générations antérieures était offensantes pour la gloire de Dieu et doivent être abrogées
- L'Église tout entière est tombée dans l'apostasie à un certain moment dans le passé
Les laïques modernes nient également chacune de ces cinq promesses, mais pour des raisons différentes. Les réformateurs se sont intéressés à laisser de côté les enseignements présents pour essayer de récupérer ceux du passé, dans la conviction que la vraie foi avait été perdue. Les laïcs veulent abandonner les enseignements présents pour les enseignements de l'avenir, dans la conviction que la société et le christianisme se dirigent vers un système moral nouveau et meilleur.
Les deux parties ont tort. Le Dieu vivant nous a promis une Église, sanctifiée dans la vérité, dans laquelle nous pouvons demeurer au passé, au présent et au futur. L'Église, son orthodoxie, sa vénération mariale et son Saint Sacrifice de la Messe ne vont pas disparaître, ni non plus notre besoin s’appartenir à cette grande Église. La Croix est stable tandis que le monde change.
Cet article est une traduction personnelle de l’article «5 New Testament Promises for the Church Today, Tomorrow, and Forever» de Joe Heschmeyer. Vous pouvez consulter l’article original en anglais ici.
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