Empêcher les jeunes de dire certains mots à connotation religieuse comme Noël dans une école primaire, voilà ce qu’est devenue notre liberté d’expression au Québec. Il faut vraiment être endormi pour ne pas voir le double standard perfide qui règne dans notre société. Voici le reportage télé qui a passé il y a quelques jours.
Pourquoi , est-ce qu'ils nous empêchent de dire le mot noËl est-ce que c'est a cause des immigrants qui ne sont pas capable de s'adapter à nos coutumes ??
RépondreEffacerBonjour Jessika,
RépondreEffacerJe crois qu’il serait trop facile de blâmer les immigrants. Je crois que la majorité d’entre eux réussissent bien à s’adapter et savent partager les richesses de leurs expériences et de leur culture. Pour un immigrant québécois, s’adapter, ce n’est pas forcément se convertir au christianisme. Tout le monde a droit de professer sa religion en privé comme en public. Cela vaut pour les chrétiens, comme les musulmans, les juifs, etc. Il y a certainement des cas d’immigrants qui ont de la difficulté avec cette liberté religieuse, mais je connais aussi des chrétiens québécois « de souche » qui ont ce même problème.
Selon moi, les plus coupables dans toute cette affaire sont ceux qui, au nom des abus de part et d’autre, font pression sur le gouvernement ou la société pour enlever aux religions le droit de s’exprimer dans l’espace public. La religion est à la fois une réalité privée et publique. Il y a des groupes qui veulent que la religion demeure seulement une affaire privée, subjective, personnelle. C’est sur ce point qu’il nous faut travailler si nous ne voulons pas perdre cette liberté, car la religion est aussi publique, objective et communautaire.
Le débat sur les accommodements raisonnables, le scandale des sapins de Noël sur les places publiques, le port du voile, le nouveau cours sur d’éthique et de culture religieuse, etc. Au Québec, l’expression publique de la religion perd rapidement du terrain au profit du relativisme et tous les croyants, peu importe leur religion, devront y voir rapidement s’ils ne veulent pas perdre cette liberté que bien des gens aimeraient enterrer.
Miguel
Pour un complément d'informations sur les excès et la poussée de l'islam en occident, suivre le lien :
RépondreEffacerhttp://www.bivouac-id.com/
Une sécularisation outrancière de la part des Etats + une islamisation rampante, la partie n'est pas simple pour les chrétiens, c'est pourquoi il faut se former, s'engager et agir avec force et conviction
"Prenez courage , j'ai vaincu le monde " a-dit Jésus
J'ai une interprétation un peu plus tordue de cette affaire. D'après-moi, les médias se concentrent sur un phénomène sans importance et marginal pour nous déconcentrer du vrai problème. Je m'explique. Ce qu'on entend dans les médias, c'est qu'il est ridicule d'interdire le mot Noël. Tout le monde est d'accord là-dessus. Quand on finira pas céder et qu'on permettra de fêter Noël partout (la fête du Père Noël - pas la fête religieuse), on pourra nous dire qu'on fait des concessions en faveur de notre héritage culturel, ce qui aidera les laïcistes à faire avaler la pilule. Quelle pilule? Celle des atteintes systématiques à notre liberté de religion. Ces atteintes ne prennent pas la forme de l'interdiction d'installer des sapins de Noël. Elles prennent la forme de l'interdiction d'avoir de vraies écoles confessionnelles, l'exclusion des hommes de foi de toute position de pouvoir, les attaques contre la famille traditionnelle, etc.
RépondreEffacerOn a déjà réussi à faire croire à la majorité des Québécois que la liberté de religion n'est pas un droit fondamental. On peut s'attendre dans l'avenir de voir les tribunaux interpréter ces droits garantis dans notre constitution et dans tous les instruments internationaux de façon restrictive et, éventuellement, de les voir disparaître. Comment en effet définir des droits "fondamentaux" immuables si on n'accepte pas la loi naturelle comme source de droit? En l'absence d'une source de droit supérieure, les déclarations des droits de l'homme auront désormais une valeur purement législative qui pourront être modifiées au gré de l'humeur de la majorité.
Vous avez raison. D’ailleurs, les petits qui ne sont pas encore sortis du ventre de leur mère sont déjà « exclus » de ces droits de l’homme parce qu’on les traite de « fœtus ». Si on ne réagit pas bientôt, lorsque l’euthanasie sera pratique acceptée, les mourants feront aussi partie des ces « exclus ».
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