Le protestantisme (4/4): ce que l'on peut apprendre des protestants
Nous avons vu dans le précédant article que le protestantisme comporte de sérieux problèmes qui entrent en conflit avec le christianisme orthodoxe, en particulier le culte de la Bible, qui nie l'une des réalités de l'Incarnation du Christ comme une personne humaine et non comme un livre.
Malgré les problèmes du protestantisme, nous pouvons constater que de nombreux protestants font de leur mieux pour suivre le Christ, ayant vécu ce que l'on pourrait appeler une conversion. Cela n'a rien d'étonnant, car les Saintes Écritures sont tellement profitables pour le chrétien qu'elles sont capables de l'éclairer même lorsqu'elles ne sont pas nécessairement comprises correctement. Rappelez-vous que c'est en lisant la Bible que Saint Augustin s'est converti.
Nous avons également vu dans l'article précédant que le protestantisme exerce des influences négatives sur l'Église catholique. La fausse doctrine de sola scriptura permet à des catholiques dissidents de remettre en question l'enseignement de l'Église en invoquant tel ou tel passage biblique. Les dérapages doctrinaux des protestants exercent leur influence sur les théologiens catholiques, en particulier sur les questions entourant la présence réelle dans l'Eucharistie.
Toutefois, on entend peu parler des influences positives que le protestantisme a eues sur l'Église à commencer par le concile de Trente. À cette époque, l'Église luttait avec de sérieux problèmes de corruption. La vente des indulgences, par exemple, avait été l'élément déterminant qui a déclenché la réforme protestante. Sur ce point et sur d'autres, le concile de Trente a donné raison au protestantisme.
Le concile Vatican II a continué dans cette tradition de réforme. Certains catholiques ont décrié l'influence du protestantisme au concile Vatican II, estimant à tort que toute influence du protestantisme est forcément mauvaise. Ils considèrent que toute différence entre le catholicisme et le protestantisme est une question d'orthodoxie.
Le problème avec cette approche est qu'elle repose sur une fausse prémisse, car certaines influences protestantes peuvent être positives. La vérité demeure la vérité peu importe où elle se trouve. De plus, l'Église militante n'est pas parfaite et elle peut toujours profiter de réformes. La plupart des catholiques reconnaissent l'autorité du concile Vatican II et accueillent ses réformes avec une soumission filiale. Lorsque le concile recommande une réforme de la liturgie pour donner plus de place aux langues vernaculaires, lorsqu'il encourage les fidèles à lire la Bible, lorsqu'il fait une plus grande place aux laïcs, le concile donne suite à une influence protestante positive. Avant le concile, on en était même arrivé au point où l'on décourageait les fidèles catholiques de lire les Saintes Écritures. Cette situation tragique était une réaction excessive aux dangers de sola scriptura, qui a eu pour effet de rendre la plupart des catholiques ignorants de la Bible. Heureusement la réforme conciliaire a redonné la Bible aux fidèles, car l'ignorance des Saintes Écritures est l'ignorance du Christ (Saint Jérôme).
D'autres influences positives ont été la responsabilisation de l'individu et l'importance placée sur la conscience individuelle. Évidemment ces réformes sont une arme à double tranchant, car de nombreuses personnes de mauvaise volonté ont invoqué leur conscience personnelle pour contrevenir à la loi de l'Église et pour justifier le péché. Lorsqu'on parle par exemple d'observer l'esprit de la loi plutôt que la lettre, c'est une invitation à examiner ses motivations personnelles afin d'observer la loi par amour et non par contrainte, et non une autorisation à commettre des péchés et à désobéir aux autorités légitimes.
À l'inverse, si on compare ces idées avec le catholicisme pré-conciliaire, on remarque qu'il existait un légalisme évident dans l'Église. La vie du catholique était régie par une série de lois qu'il suffisait d'observer pour aller au Paradis: garder le jeûne prescrit, faire ses Pâques, donner la dîme, faire des bonnes œuvres pour «gagner son ciel», etc. Cette vision avait besoin d'être réformée, car les bonnes œuvres ne valent rien si le cœur n'y est pas.
Le catholicisme a fait du chemin depuis l'époque où l'on se croyait chrétien pour la seule raison que l'on naissait catholique. Toutefois, malgré les progrès, il reste encore beaucoup de chemin à faire. Encore aujourd'hui, de nombreux catholiques croient qu'ils seront sauvés simplement parce qu'ils ont été baptisés et parce qu'ils pensent être de bonnes personnes en général. Cette vision est en contradiction flagrante avec l'évangile.
L'évangile est un appel à la conversion, ce moment où l'individu prend la décision de suivre le Christ. Le Christ ne demande rien de moins qu'une dévotion totale et sans réserve:
Je suis d'avis que le protestantisme a encore beaucoup à nous apprendre sur le catholicisme. Je parle surtout sur l'accent qu'il met sur la conversion personnelle. Il n'y a rien de plus catholique et rien dont l'Église a plus besoin aujourd'hui. La conversion personnelle est l'essence du christianisme.
Paradoxalement, ce sont des protestants libéraux qui, par leurs dérives doctrinales, ont rendu la conversion facultative et ont favorisé l'apostasie. Il existe en effet un clivage dans le monde protestant entre les protestants libéraux qui sont en minorité et les protestants évangéliques qui sont en majorité. D'une part, chez les évangéliques vous avez des chrétiens pieux et sincères dans leur désir de suivre le Christ, malgré leurs erreurs doctrinales. D'autre part, chez les libéraux, vous avez des incroyants qui vont jusqu'à remettre en cause l'historicité du personnage de Jésus, l'existence de l'Enfer et même l'existence de Dieu.
Nous avons le même problème dans l'Église catholique. Nous le voyons, la vraie lutte n'est plus entre catholiques et protestants, mais entre entre croyants et incroyants. La nouvelle lutte laisse en suspens les problèmes propres au protestantisme qui paraissent négligeables en comparaison avec les enjeux auxquels nous faisons face aujourd'hui. Le principal enjeu est le salut des âmes. Le libéralisme dit aux catholiques que tout le monde sera sauvé et que l'Enfer n'existe pas. Ce mensonge leur permet de croire qu'ils n'ont pas besoin de se convertir.
Pour le 21e siècle, le principal défi de l'Église sera de comprendre ce qu'est la conversion personnelle et de faire des véritables disciples. Jusqu'à présent, nos églises ont été remplies de chrétiens «nominaux», des gens qui s'appellent croyants mais dont le style de vie n'a rien de différent du monde. Ces personnes se disent «pratiquantes» parce qu'elles assistent à la messe. Le clergé les encourage dans cette voie en négligeant de leur dire qu'ils vont périr s'ils ne se convertissent pas. Les paroisses sont davantage des clubs sociaux que des sociétés de martyrs. L'évangile reçoit une interprétation gauchiste qui fait la promotion de la «justice sociale» plutôt que le salut des âmes. Ce genre de christianisme de complaisance n'a rien de chrétien et doit disparaître.
De plus, on retrouve encore des éléments du christianisme culturel de l'époque pré-conciliaire, où il suffisait d'être baptisé et d'aller à la messe pour être chrétien. Le catholicisme pré-conciliaire, en dessous de toutes les dorures et les ornements grandioses, cachait une pourriture, c'est-à-dire des cœurs inconvertis. Encore aujourd'hui, beaucoup de paroisses sont maintenues sur le respirateur artificiel par des catholiques de culture qui vont à la messe pour avoir quelque chose à faire le dimanche, mais qui n'ont pas de réelle vie intérieure. Même le clergé est composé en partie d'hommes qui n'ont jamais vécu une conversion.
L'accent qu'il faut mettre sur la conversion personnelle est non seulement ce qui sauvera l'Église du libéralisme et de l'apostasie, mais c'est aussi ce qui permettra à l'Église de triompher du protestantisme et mettra fin à la saignée de fidèles qui quittent l'Église pour se joindre aux sectes protestantes. En effet, le plus grand reproche des protestants évangéliques à l'endroit du catholicisme est le manque de sérieux des soi-disant catholiques. Ils voient bien que la plupart des catholiques ne sont pas vraiment des disciples de Jésus et ils prétendent que c'est la preuve que le catholicisme est faux.
En résumé, ce qu'il y a de bon dans le protestantisme n'est pas proprement protestant, mais surtout catholique. Si les protestants sont plus efficaces dans leur prosélytisme, nous devons nous demander pourquoi. À mon avis, nous avons besoin d'une réforme pour retrouver l'élément central du catholicisme que constitue la conversion personnelle. Se convertir, donner sa vie au Christ, devenir une créature nouvelle, vivre selon l'Esprit, voilà l'essence du christianisme et l'objet de la nouvelle évangélisation.
Pour terminer, peut-être vous demandez-vous concrètement comment on s'y prend pour se convertir. Il n'y a pas de formule magique, mais on peut prier la prière de repentance que voici:
![]() |
| Saint Augustin se convertit en lisant la Bible |
Malgré les problèmes du protestantisme, nous pouvons constater que de nombreux protestants font de leur mieux pour suivre le Christ, ayant vécu ce que l'on pourrait appeler une conversion. Cela n'a rien d'étonnant, car les Saintes Écritures sont tellement profitables pour le chrétien qu'elles sont capables de l'éclairer même lorsqu'elles ne sont pas nécessairement comprises correctement. Rappelez-vous que c'est en lisant la Bible que Saint Augustin s'est converti.
Nous avons également vu dans l'article précédant que le protestantisme exerce des influences négatives sur l'Église catholique. La fausse doctrine de sola scriptura permet à des catholiques dissidents de remettre en question l'enseignement de l'Église en invoquant tel ou tel passage biblique. Les dérapages doctrinaux des protestants exercent leur influence sur les théologiens catholiques, en particulier sur les questions entourant la présence réelle dans l'Eucharistie.
Toutefois, on entend peu parler des influences positives que le protestantisme a eues sur l'Église à commencer par le concile de Trente. À cette époque, l'Église luttait avec de sérieux problèmes de corruption. La vente des indulgences, par exemple, avait été l'élément déterminant qui a déclenché la réforme protestante. Sur ce point et sur d'autres, le concile de Trente a donné raison au protestantisme.
Le concile Vatican II a continué dans cette tradition de réforme. Certains catholiques ont décrié l'influence du protestantisme au concile Vatican II, estimant à tort que toute influence du protestantisme est forcément mauvaise. Ils considèrent que toute différence entre le catholicisme et le protestantisme est une question d'orthodoxie.
Le problème avec cette approche est qu'elle repose sur une fausse prémisse, car certaines influences protestantes peuvent être positives. La vérité demeure la vérité peu importe où elle se trouve. De plus, l'Église militante n'est pas parfaite et elle peut toujours profiter de réformes. La plupart des catholiques reconnaissent l'autorité du concile Vatican II et accueillent ses réformes avec une soumission filiale. Lorsque le concile recommande une réforme de la liturgie pour donner plus de place aux langues vernaculaires, lorsqu'il encourage les fidèles à lire la Bible, lorsqu'il fait une plus grande place aux laïcs, le concile donne suite à une influence protestante positive. Avant le concile, on en était même arrivé au point où l'on décourageait les fidèles catholiques de lire les Saintes Écritures. Cette situation tragique était une réaction excessive aux dangers de sola scriptura, qui a eu pour effet de rendre la plupart des catholiques ignorants de la Bible. Heureusement la réforme conciliaire a redonné la Bible aux fidèles, car l'ignorance des Saintes Écritures est l'ignorance du Christ (Saint Jérôme).
D'autres influences positives ont été la responsabilisation de l'individu et l'importance placée sur la conscience individuelle. Évidemment ces réformes sont une arme à double tranchant, car de nombreuses personnes de mauvaise volonté ont invoqué leur conscience personnelle pour contrevenir à la loi de l'Église et pour justifier le péché. Lorsqu'on parle par exemple d'observer l'esprit de la loi plutôt que la lettre, c'est une invitation à examiner ses motivations personnelles afin d'observer la loi par amour et non par contrainte, et non une autorisation à commettre des péchés et à désobéir aux autorités légitimes.
À l'inverse, si on compare ces idées avec le catholicisme pré-conciliaire, on remarque qu'il existait un légalisme évident dans l'Église. La vie du catholique était régie par une série de lois qu'il suffisait d'observer pour aller au Paradis: garder le jeûne prescrit, faire ses Pâques, donner la dîme, faire des bonnes œuvres pour «gagner son ciel», etc. Cette vision avait besoin d'être réformée, car les bonnes œuvres ne valent rien si le cœur n'y est pas.
Le catholicisme a fait du chemin depuis l'époque où l'on se croyait chrétien pour la seule raison que l'on naissait catholique. Toutefois, malgré les progrès, il reste encore beaucoup de chemin à faire. Encore aujourd'hui, de nombreux catholiques croient qu'ils seront sauvés simplement parce qu'ils ont été baptisés et parce qu'ils pensent être de bonnes personnes en général. Cette vision est en contradiction flagrante avec l'évangile.
L'évangile est un appel à la conversion, ce moment où l'individu prend la décision de suivre le Christ. Le Christ ne demande rien de moins qu'une dévotion totale et sans réserve:
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. Celui qui cherche à conserver sa vie, la perdra; et celui qui perd sa vie à cause de moi, la retrouvera (Mt 10.37-39).Selon Saint Paul, on devient une «nouvelle créature» (2 Cor 5.17, Gal 6.15), ce qui explique que l'on doive perdre sa vie pour la retrouver.
Je suis d'avis que le protestantisme a encore beaucoup à nous apprendre sur le catholicisme. Je parle surtout sur l'accent qu'il met sur la conversion personnelle. Il n'y a rien de plus catholique et rien dont l'Église a plus besoin aujourd'hui. La conversion personnelle est l'essence du christianisme.
Paradoxalement, ce sont des protestants libéraux qui, par leurs dérives doctrinales, ont rendu la conversion facultative et ont favorisé l'apostasie. Il existe en effet un clivage dans le monde protestant entre les protestants libéraux qui sont en minorité et les protestants évangéliques qui sont en majorité. D'une part, chez les évangéliques vous avez des chrétiens pieux et sincères dans leur désir de suivre le Christ, malgré leurs erreurs doctrinales. D'autre part, chez les libéraux, vous avez des incroyants qui vont jusqu'à remettre en cause l'historicité du personnage de Jésus, l'existence de l'Enfer et même l'existence de Dieu.
Nous avons le même problème dans l'Église catholique. Nous le voyons, la vraie lutte n'est plus entre catholiques et protestants, mais entre entre croyants et incroyants. La nouvelle lutte laisse en suspens les problèmes propres au protestantisme qui paraissent négligeables en comparaison avec les enjeux auxquels nous faisons face aujourd'hui. Le principal enjeu est le salut des âmes. Le libéralisme dit aux catholiques que tout le monde sera sauvé et que l'Enfer n'existe pas. Ce mensonge leur permet de croire qu'ils n'ont pas besoin de se convertir.
Pour le 21e siècle, le principal défi de l'Église sera de comprendre ce qu'est la conversion personnelle et de faire des véritables disciples. Jusqu'à présent, nos églises ont été remplies de chrétiens «nominaux», des gens qui s'appellent croyants mais dont le style de vie n'a rien de différent du monde. Ces personnes se disent «pratiquantes» parce qu'elles assistent à la messe. Le clergé les encourage dans cette voie en négligeant de leur dire qu'ils vont périr s'ils ne se convertissent pas. Les paroisses sont davantage des clubs sociaux que des sociétés de martyrs. L'évangile reçoit une interprétation gauchiste qui fait la promotion de la «justice sociale» plutôt que le salut des âmes. Ce genre de christianisme de complaisance n'a rien de chrétien et doit disparaître.
De plus, on retrouve encore des éléments du christianisme culturel de l'époque pré-conciliaire, où il suffisait d'être baptisé et d'aller à la messe pour être chrétien. Le catholicisme pré-conciliaire, en dessous de toutes les dorures et les ornements grandioses, cachait une pourriture, c'est-à-dire des cœurs inconvertis. Encore aujourd'hui, beaucoup de paroisses sont maintenues sur le respirateur artificiel par des catholiques de culture qui vont à la messe pour avoir quelque chose à faire le dimanche, mais qui n'ont pas de réelle vie intérieure. Même le clergé est composé en partie d'hommes qui n'ont jamais vécu une conversion.
L'accent qu'il faut mettre sur la conversion personnelle est non seulement ce qui sauvera l'Église du libéralisme et de l'apostasie, mais c'est aussi ce qui permettra à l'Église de triompher du protestantisme et mettra fin à la saignée de fidèles qui quittent l'Église pour se joindre aux sectes protestantes. En effet, le plus grand reproche des protestants évangéliques à l'endroit du catholicisme est le manque de sérieux des soi-disant catholiques. Ils voient bien que la plupart des catholiques ne sont pas vraiment des disciples de Jésus et ils prétendent que c'est la preuve que le catholicisme est faux.
En résumé, ce qu'il y a de bon dans le protestantisme n'est pas proprement protestant, mais surtout catholique. Si les protestants sont plus efficaces dans leur prosélytisme, nous devons nous demander pourquoi. À mon avis, nous avons besoin d'une réforme pour retrouver l'élément central du catholicisme que constitue la conversion personnelle. Se convertir, donner sa vie au Christ, devenir une créature nouvelle, vivre selon l'Esprit, voilà l'essence du christianisme et l'objet de la nouvelle évangélisation.
Pour terminer, peut-être vous demandez-vous concrètement comment on s'y prend pour se convertir. Il n'y a pas de formule magique, mais on peut prier la prière de repentance que voici:
Seigneur Jésus, je me reconnais pécheur et je crois que tu es mort pour mes péchés. Je veux me donner à toi et je veux que tu viennes habiter dans mon cœur. Dès ce moment, je veux délaisser ma vie passée et m'engager à te suivre coûte que coûte. Tu es mon sauveur et mon maître, je t'aime plus que les plaisirs de cette vie, je me consacre à toi corps et âme. Amen.
catholiqueprotestantismeprotestantéglise
Articles similaires

Fête de Saint Blaise: 3 février
Le 3 février, l'Église catholique célèbre la mémoire de Saint Blaise, évêque de Sébaste en Arménie, martyr et patron des malades de la gorge. La vie de Saint Blaise, bien...

Fête de saint Edwige : 16 octobre
Le 16 octobre, l’Église catholique célèbre la mémoire de sainte Edwige, duchesse de Silésie et reine de Pologne, qui vécut au XIIe et XIIIe siècle. Elle est considérée comme la...

La foi et les œuvres
La révélation divine vise à obtenir le salut des âmes, il s’agit donc d’une question centrale en théologie. Le 20 octobre 2011, le pasteur baptiste Pascal Denault a publié cet...

Question d'un lecteur: Un catholique peut-il prier un saint orthodoxe?
Récemment, un lecteur m'a posé cette question : Je voudrais savoir si pour un Catholique il est possible de prier et demander l'intercession d'un saint Orthodoxes (ceux béatifiés après le schisme).Par...

Fête de Saint Jérôme Émilien et Sainte Joséphine Bakhita: 8 février
Le 8 février, l'Église catholique célèbre la mémoire de deux saints remarquables : Saint Jérôme Émilien et Sainte Joséphine Bakhita. Ces deux figures saintes, bien que séparées par l'histoire et...

Jésus n’est pas venu sur Terre pour fonder une religion!
« Jésus n’est pas venu sur Terre pour fonder une religion! » On entend souvent cette phrase. Elle fait parti des phrases programmés dans nos têtes que tout le monde...

Le Sédévacantisme
Le sédévacantisme, qui vient de l’expression latine « sede vacante » (le trône de saint Pierre étant vacant), est la position selon laquelle il n’y aurait pas présentement de pape...

La primauté de Pierre : fondement de l'unité voulue par le Christ
Introduction : La question de la primauté au cœur de l'ecclésiologie et de l'unitéLa doctrine de la primauté de l'Évêque de Rome, en tant que successeur de l'apôtre Pierre, constitue...

12 choses à savoir et partager à propos de la Sainte Trinité
L'Église enseigne que la Sainte Trinité est le mystère central de la foi chrétienne.
Mais que savez-vous au sujet de ce mystère?
Quelle est son histoire?
Qu'est-ce qu’elle signifie?
Et comment peut-elle être prouvé?
Voici...

Chrétiens et Catholiques
Vous remarquerez que sur mon blogue, je parle de Catholique et de Chrétiens. Pour certaines personnes, la différence n'est pas évidente. Voici donc un bref aperçu des divisions (toujours malheureuse)...

Le Concile de Trente (1545-1563) : La réponse catholique à la Réforme protestante
Le Concile de Trente, tenu de 1545 à 1563, est le dix-neuvième concile œcuménique de l'Église catholique. Convoqué par le pape Paul III, ce concile est considéré comme l'un des...

Fête de l'Annonciation du Seigneur
L'Église Catholique célèbre avec dévotion l'Annonciation du Seigneur, cette fête liturgique mémorable qui commémore l'instant sacré où l'archange Gabriel annonce à la Vierge Marie qu'elle concevra le Christ par l'œuvre...

Fête de Saint Pierre Canisius: 21 décembre
La vie et la fête de Saint Pierre Canisius, célébrée le 21 décembre, offrent un exemple inspirant de dévotion et d'engagement envers la foi catholique. Né le 8 mai 1521...

Les états de la nature humaine
Suite à la publication de l’article précédent sur l’hérésie pélagienne, une lectrice m’a posé quelques questions au sujet de la nature humaine et des dons qui rendaient la nature humaine...

Les Indices pensables: 16- Une loi de la nature, trop oubliée...
Cette image est tirée
de la couverture de la bande dessinée
La lumière fatiguée, Tome 4,
de la série : Les Indices pensable
Résumé : Nous avons vu que l’hypothèse énoncée par Aristote, d’une...

Fête de saint Jean de Brébeuf, saint Isaac Jogues et leurs compagnons : 19 octobre
Le 19 octobre est une date importante dans le calendrier liturgique catholique. C’est le jour où nous célébrons la fête de Saint Jean de Brébeuf et Saint Isaac Jogues, prêtres,...

Est-ce l’Église catholique qui nous a donné la Bible? (et comment sommes-nous sauvés?)
La Bible de Gutenberg (15e siècle). Photo par Mark Pellegrini
Fréquemment, les évangéliques parlent de la nécessité de joindre une Église qui est basée sur la Bible. On propose même des...

L'univers sur le fil du rasoir : L'ajustement fin comme une signature du Créateur
Introduction : L'émerveillement de la raison face au cosmosL'astrophysicien Fred Hoyle, qui a passé une grande partie de sa carrière à défendre une vision athée de l'univers, a fini par...

« Élevée corps et âme dans la gloire du ciel » : Une étude approfondie du dogme de l'Assomption de la Vierge Marie
Le 1er novembre 1950, en l'année du grand Jubilé, le Pape Pie XII, par la constitution apostolique Munificentissimus Deus, proclamait solennellement le dogme de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie....

Fête de Saint Marc l'évangéliste: 25 avril
Saint Marc, également connu sous le nom de Jean Marc, est célébré par l'Église catholique le 25 avril. Il est surtout reconnu pour être l'auteur de l'Évangile selon Marc, l'un...
