Comment retourner le problème du mal en faveur de l’existence de Dieu
Les athées ont souvent tendance à utiliser le problème du mal pour réfuter l’existence de Dieu. Lorsqu’ils le font, ça ressemble généralement à ceci :
Une autre variante de l'argument a été présentée par le philosophe grec Épicure, plusieurs siècles avant l'époque du Christ:
Contre les chrétiens, cet argument est plus fort rhétoriquement que logiquement, mais contre les athées, il est ironiquement dévastateur. Permettez-moi d'expliquer ce que je veux dire par là.
I. Le problème du mal pour les chrétiens
Logiquement, cet argument méconnaît ce que signifie l'omnipotence de Dieu. L’omnipotence signifie que Dieu ne peut être plus puissant qu’Il ne l’est actuellement. Sa puissance est parfaite. Mais, dans ces limites traditionnelles, nous reconnaissons que Dieu ne peut pas faire ce qui est logiquement impossible. Il ne peut pas, par exemple, faire ce qui est contraire à Sa volonté. Pourquoi? Parce que c’est une déclaration dépourvue de sens.
Là est la réponse la plus simple au problème du mal:
Ainsi, la notion d'un Dieu omnibénévolent est compatible avec le libre arbitre et le libre arbitre est compatible avec la présence du mal. Vous pouvez être en désaccord avec cette solution – par exemple, vous pourriez ne pas voir pourquoi un monde où il y a le libre arbitre est mieux qu’un monde où Dieu nous oblige à faire le bien sur commande - mais cela démontre au moins qu'il n'y a pas de problème logique avec l'existence simultanée d'un Dieu omnipotent et omnibénévolent et du mal.
II. Le problème du mal pour les athées
Mais aujourd'hui, je voulais montrer pourquoi il s'agit d'un argument particulièrement mauvais pour l'athéisme. Le problème se trouve (dans le quatrième point de l'argument exposé ci-dessus) dans la proposition « le mal existe ». Il y a deux choses qui pourraient être impliquées en affirmant cela :
Mais voilà le problème. La morale objective, y compris le mal objectif, ne peut pas exister sans Dieu. Bien entendu, cela ne signifie pas que les athées ne peuvent pas être des personnes morales. Le catholicisme enseigne qu'une grande partie de la moralité objective est connaissable par la loi naturelle. Les athées peuvent et reconnaissent généralement implicitement la loi morale et lui obéisse. Le problème est que ce comportement semble complètement irrationnel.
Plus précisément, le problème est qu'il n'y a aucun moyen de déterminer comment le monde devrait être à partir des descriptions sur la façon dont le monde est, sans imposer un système de valeurs. Pour dire que quelque chose est objectivement mal – qui objectivement ne doit pas être – vous devez croire en des valeurs objectives qui lient tout le monde (y compris, dans le cas du problème du mal, Dieu lui-même). Cela doit être quelque chose d'infiniment plus grand que tout ce que vos valeurs personnelles pourraient être.
Ceci, comme vous pouvez le voir, est un problème sérieux pour l'athéisme, puisque le naturalisme athée nie ces lois morales universellement contraignantes (car ils nécessitent une origine divine). William Lane Craig, en argumentant contre Christopher Hitchens, a posé le problème de la façon suivante :
Hitchens a mal compris l'argument de Craig et il a pas mal bâclé sa réponse. J’ai donc cherché une autre réponse athée. Un autre athée a répondu en prétendant que les deux prémisses de Craig sont fausses:
D'autres ont utilisé cet argument, mais il est en fait mauvais. Un homme peut simultanément être attiré sexuellement à une femme non consentante et être conscient que le viol est immoral. D'un point de vue strictement biologique, pourquoi est-ce qu’un homme devrait écouter son câblage génétique quand celui-ci lui dit le viol est mauvais et non pas quand il lui donne une envie de commettre un viol? La réponse à cette question est une question morale, qui par définition, ne peut pas provenir de simples pulsions évolutives. Les pulsions sont le problème et non pas la solution.
Vous pouvez voir cela pratiquement dans tous les péchés: l'homme désire le péché, tout en sachant que c’est mal. Si le désir et l'aversion morale ne sont rien de plus que le conditionnement de l'évolution, alors pourquoi écouter le côté désagréable? Pourquoi ne pas agir simplement comme un autre membre du règne animal, un monde plein de viols, de vols et de meurtres.
Mais pour cette question, est-il moralement mauvais d'aller contre notre câblage génétique? Si le câblage n’est rien de plus que le résultat du hasard sur des millions d'années, alors ce n’est pas du tout clair pour moi pourquoi ça le serait. Votre corps peut également décider de commencer à produire des cellules cancéreuses à un rythme remarquable, mais vous ne sentez aucune allégeance morale à le laisser faire ainsi. Nous assujettissons constamment nos corps pour les rendre plus performants, plus endurant ou autre.
Et en effet, les athées vont constamment contre leur câblage génétique. Par exemple, je me risquerais de dire que la plupart des athées utilisent le contrôle des naissances et ne semblent pas trouver cela immoral, même si cela est contraire autant à notre câblage génétique qu'à nos mécanismes évolutifs de survie. Ils sont littéralement alors en train d’arrêter le travail de l'évolution: une violation plus directe de câblage évolutif est presque impensable (sauf, peut-être, le célibat).
Donc, au plus, l'évolution peut expliquer les pulsions que nous avons pour ou contre certains comportements. Certaines de ces pulsions valent que l’on y agisse, certaines ne le valent pas. Mais de savoir auxquelles obéir et lesquelles ignorer est une question morale et non pas une question biologique.
De manière significative, lorsque Hitchens a finalement compris l'argument de Craig, il a concédé la première prémisse - parce qu’elle est indéniable. Cela nous amène à la seconde prémisse, qui dit que la moralité objective existe:
Si cela est vrai, nous ne pouvons pas critiquer les nazis pour avoir tué des millions de Juifs, pas plus que nous pouvons critiquer les Yankees de battre les Tigers. Nous ne nous souciions tout simplement pas du génocide nazi, c’est que leurs pratiques culturelles étaient simplement différentes de nos valeurs américaines.
Plus directement, si la moralité objective n’existe pas, alors le problème du mal tombe en miettes. Comme je l'ai dit plus haut, si par « mal » vous ne signifiez rien de plus que ce qu’il vous arrive d'aimer ou de ne pas aimer, ce terme n'a pas de sens. Alors, quand les athées posent le problème du mal, ils ont déjà admis l'existence du mal objectif, et donc, de la moralité objective.
Donc les athées peuvent soit croire que la morale n’est rien de plus qu'un « Zeitgeist moral » qui n’a pas plus d'importance que la dernière mode, ou ils peuvent critiquer ce qui est « dans les livres de nos religions ». Mais ils ne peuvent pas faire les deux de façon cohérente.
III. Le mal objectif existe
Juste au cas où certaines personnes qui liraient ceci seraient enclines à abandonner le problème du mal en échange de ne pas avoir à admettre l'existence d’une morale universellement contraignante, permettez-moi d'être clair. Nous pouvons constater que la morale objective existe. On n’a pas à nous enseigner que de violer, torturer et tuer des gens innocents est désagréable ou que c’est à contre-culture. C’est mal. Même si nous n'avons jamais appris ces choses en grandissant, nous savons ces choses par nature.
Incroyablement, même les sociétés les plus mauvaises - même les sociétés qui ont le plus cruellement perverti la loi naturelle pour leurs propres fins - professent encore cette morale universelle. L'Allemagne nazie, par exemple, avait encore des lois contre l’assassinat, le vol et le viol. Il n'y avait pas une certaine illusion qui faisait en sorte que ces choses étaient en quelque sorte moralement bonnes: c’est une fiction de penser le contraire. Tout le monde, à l'exception peut-être des sévèrement retardés ou des malades mentaux graves, reconnaissent que ces choses sont mal, qu’elles aient été formellement enseignées de ces vérités ou non.
Conclusion
Alors, est-ce que le problème du mal est un problème pour les chrétiens? Certainement. Il y a des réponses satisfaisantes sur le plan intellectuel, mais ce n’est pas pour rien que saint Thomas d'Aquin l’énumère comme l'un des deux arguments en faveur de l'athéisme dans sa Somme. Mais nous ne devrions pas laisser ce fait nous aveugler à cette vérité paradoxale: le problème du mal est considérablement plus grand pour les athées:
Ironie du sort, cette preuve jette les bases pour établir non seulement que Dieu existe, mais qu’Il se soucie du bien et du mal.
- Si Dieu était tout-puissant (omnipotent), il pourrait arrêter le mal.
- Si Dieu était tout-aimant (omnibénévolent), il arrêterait le mal s'il le pouvait.
- Par conséquent, si un Dieu omnipotent et omnibénévolent existait, le mal n’existerait pas.
- Le mal existe; par conséquent, un Dieu omnipotent et omnibénévolent n’existe pas.
Une autre variante de l'argument a été présentée par le philosophe grec Épicure, plusieurs siècles avant l'époque du Christ:
Contre les chrétiens, cet argument est plus fort rhétoriquement que logiquement, mais contre les athées, il est ironiquement dévastateur. Permettez-moi d'expliquer ce que je veux dire par là.I. Le problème du mal pour les chrétiens
Logiquement, cet argument méconnaît ce que signifie l'omnipotence de Dieu. L’omnipotence signifie que Dieu ne peut être plus puissant qu’Il ne l’est actuellement. Sa puissance est parfaite. Mais, dans ces limites traditionnelles, nous reconnaissons que Dieu ne peut pas faire ce qui est logiquement impossible. Il ne peut pas, par exemple, faire ce qui est contraire à Sa volonté. Pourquoi? Parce que c’est une déclaration dépourvue de sens.
Là est la réponse la plus simple au problème du mal:
- Dieu nous donne le libre arbitre, parce que le libre arbitre est intrinsèquement bon.
- Le libre arbitre implique la possibilité de faire ce qui est contraire à la volonté de Dieu (ce que nous savons être le mal).
- Ainsi, le mal existe, en raison des actions de l'homme, plutôt qu'à cause de Dieu.
Ainsi, la notion d'un Dieu omnibénévolent est compatible avec le libre arbitre et le libre arbitre est compatible avec la présence du mal. Vous pouvez être en désaccord avec cette solution – par exemple, vous pourriez ne pas voir pourquoi un monde où il y a le libre arbitre est mieux qu’un monde où Dieu nous oblige à faire le bien sur commande - mais cela démontre au moins qu'il n'y a pas de problème logique avec l'existence simultanée d'un Dieu omnipotent et omnibénévolent et du mal.
II. Le problème du mal pour les athées
Mais aujourd'hui, je voulais montrer pourquoi il s'agit d'un argument particulièrement mauvais pour l'athéisme. Le problème se trouve (dans le quatrième point de l'argument exposé ci-dessus) dans la proposition « le mal existe ». Il y a deux choses qui pourraient être impliquées en affirmant cela :
- Le mal subjectif existe: Ce qui signifie qu’il y a des choses qui existent et que je n’aime pas. Mais si tel était le cas, toute l’argumentation du problème du mal tombe en miette. De toute évidence, un Dieu omnipotent et omnibénévolent pourrait bien faire ou permettre des choses que je déteste. L'existence du brocoli et des Yankees de New York ne discrédite pas Dieu, à moins que je sois narcissique au point de penser qu'un Dieu omnibénévolent créerait l'univers qui conviendrait le mieux à mes propres caprices.
- Le mal objectif existe: Évidement, c’est cela qui est sous-entendu par le problème du mal. Qu’il y a des choses qui ne sont pas tout simplement contraires à mes goûts personnels (comme le brocoli), mais qui sont contraires à ce que toutes les personnes morales savent être bonnes (comme le génocide).
Mais voilà le problème. La morale objective, y compris le mal objectif, ne peut pas exister sans Dieu. Bien entendu, cela ne signifie pas que les athées ne peuvent pas être des personnes morales. Le catholicisme enseigne qu'une grande partie de la moralité objective est connaissable par la loi naturelle. Les athées peuvent et reconnaissent généralement implicitement la loi morale et lui obéisse. Le problème est que ce comportement semble complètement irrationnel.
Plus précisément, le problème est qu'il n'y a aucun moyen de déterminer comment le monde devrait être à partir des descriptions sur la façon dont le monde est, sans imposer un système de valeurs. Pour dire que quelque chose est objectivement mal – qui objectivement ne doit pas être – vous devez croire en des valeurs objectives qui lient tout le monde (y compris, dans le cas du problème du mal, Dieu lui-même). Cela doit être quelque chose d'infiniment plus grand que tout ce que vos valeurs personnelles pourraient être.
Ceci, comme vous pouvez le voir, est un problème sérieux pour l'athéisme, puisque le naturalisme athée nie ces lois morales universellement contraignantes (car ils nécessitent une origine divine). William Lane Craig, en argumentant contre Christopher Hitchens, a posé le problème de la façon suivante :
- Si Dieu n'existe pas, des valeurs morales objectives n'existent pas.
- Les valeurs morales objectives existent.
- Par conséquent, Dieu existe.
Hitchens a mal compris l'argument de Craig et il a pas mal bâclé sa réponse. J’ai donc cherché une autre réponse athée. Un autre athée a répondu en prétendant que les deux prémisses de Craig sont fausses:
Tout d'abord, les valeurs morales objectives pourraient bien exister sans Dieu. Elles pourraient être câblées dans nos gènes, comme mécanisme de survie évolutive. Il est donc clair que la première prémisse de Craig est incorrecte.
D'autres ont utilisé cet argument, mais il est en fait mauvais. Un homme peut simultanément être attiré sexuellement à une femme non consentante et être conscient que le viol est immoral. D'un point de vue strictement biologique, pourquoi est-ce qu’un homme devrait écouter son câblage génétique quand celui-ci lui dit le viol est mauvais et non pas quand il lui donne une envie de commettre un viol? La réponse à cette question est une question morale, qui par définition, ne peut pas provenir de simples pulsions évolutives. Les pulsions sont le problème et non pas la solution.
Vous pouvez voir cela pratiquement dans tous les péchés: l'homme désire le péché, tout en sachant que c’est mal. Si le désir et l'aversion morale ne sont rien de plus que le conditionnement de l'évolution, alors pourquoi écouter le côté désagréable? Pourquoi ne pas agir simplement comme un autre membre du règne animal, un monde plein de viols, de vols et de meurtres.
Mais pour cette question, est-il moralement mauvais d'aller contre notre câblage génétique? Si le câblage n’est rien de plus que le résultat du hasard sur des millions d'années, alors ce n’est pas du tout clair pour moi pourquoi ça le serait. Votre corps peut également décider de commencer à produire des cellules cancéreuses à un rythme remarquable, mais vous ne sentez aucune allégeance morale à le laisser faire ainsi. Nous assujettissons constamment nos corps pour les rendre plus performants, plus endurant ou autre.
Et en effet, les athées vont constamment contre leur câblage génétique. Par exemple, je me risquerais de dire que la plupart des athées utilisent le contrôle des naissances et ne semblent pas trouver cela immoral, même si cela est contraire autant à notre câblage génétique qu'à nos mécanismes évolutifs de survie. Ils sont littéralement alors en train d’arrêter le travail de l'évolution: une violation plus directe de câblage évolutif est presque impensable (sauf, peut-être, le célibat).
Donc, au plus, l'évolution peut expliquer les pulsions que nous avons pour ou contre certains comportements. Certaines de ces pulsions valent que l’on y agisse, certaines ne le valent pas. Mais de savoir auxquelles obéir et lesquelles ignorer est une question morale et non pas une question biologique.
De manière significative, lorsque Hitchens a finalement compris l'argument de Craig, il a concédé la première prémisse - parce qu’elle est indéniable. Cela nous amène à la seconde prémisse, qui dit que la moralité objective existe:
Cependant, les valeurs morales objectives n'existent pas de facto. Ce n’est pas tout le monde qui a les mêmes normes morales. Notre perception de ce qui est bien ou mal a changé au fil des siècles, ce que Richard Dawkins a appelé le décalage du « Zeitgeist moral ». En effet, les pratiques dans d'autres parties du monde qui sont considérées comme étant la fine pointe de la piété semblent aujourd'hui barbares aux Occidentaux. Il suffit de regarder à l'intérieur des livres de nos religions et de voir ce que leurs déclarations nous imposent pour voir que tel est le cas.
Si cela est vrai, nous ne pouvons pas critiquer les nazis pour avoir tué des millions de Juifs, pas plus que nous pouvons critiquer les Yankees de battre les Tigers. Nous ne nous souciions tout simplement pas du génocide nazi, c’est que leurs pratiques culturelles étaient simplement différentes de nos valeurs américaines.
Plus directement, si la moralité objective n’existe pas, alors le problème du mal tombe en miettes. Comme je l'ai dit plus haut, si par « mal » vous ne signifiez rien de plus que ce qu’il vous arrive d'aimer ou de ne pas aimer, ce terme n'a pas de sens. Alors, quand les athées posent le problème du mal, ils ont déjà admis l'existence du mal objectif, et donc, de la moralité objective.
Donc les athées peuvent soit croire que la morale n’est rien de plus qu'un « Zeitgeist moral » qui n’a pas plus d'importance que la dernière mode, ou ils peuvent critiquer ce qui est « dans les livres de nos religions ». Mais ils ne peuvent pas faire les deux de façon cohérente.
III. Le mal objectif existe
Juste au cas où certaines personnes qui liraient ceci seraient enclines à abandonner le problème du mal en échange de ne pas avoir à admettre l'existence d’une morale universellement contraignante, permettez-moi d'être clair. Nous pouvons constater que la morale objective existe. On n’a pas à nous enseigner que de violer, torturer et tuer des gens innocents est désagréable ou que c’est à contre-culture. C’est mal. Même si nous n'avons jamais appris ces choses en grandissant, nous savons ces choses par nature.
Incroyablement, même les sociétés les plus mauvaises - même les sociétés qui ont le plus cruellement perverti la loi naturelle pour leurs propres fins - professent encore cette morale universelle. L'Allemagne nazie, par exemple, avait encore des lois contre l’assassinat, le vol et le viol. Il n'y avait pas une certaine illusion qui faisait en sorte que ces choses étaient en quelque sorte moralement bonnes: c’est une fiction de penser le contraire. Tout le monde, à l'exception peut-être des sévèrement retardés ou des malades mentaux graves, reconnaissent que ces choses sont mal, qu’elles aient été formellement enseignées de ces vérités ou non.
Conclusion
Alors, est-ce que le problème du mal est un problème pour les chrétiens? Certainement. Il y a des réponses satisfaisantes sur le plan intellectuel, mais ce n’est pas pour rien que saint Thomas d'Aquin l’énumère comme l'un des deux arguments en faveur de l'athéisme dans sa Somme. Mais nous ne devrions pas laisser ce fait nous aveugler à cette vérité paradoxale: le problème du mal est considérablement plus grand pour les athées:
- Pour se plaindre du problème du mal, il faut reconnaître le mal.
- Pour reconnaître le mal, vous devez reconnaître un système objectif de lois morales.
- Les lois morales universelles objectives nécessitent un Législateur capable de dicter le comportement à tout le monde.
- Ce Législateur est celui que nous appelons Dieu.
Ironie du sort, cette preuve jette les bases pour établir non seulement que Dieu existe, mais qu’Il se soucie du bien et du mal.
Cet article est une traduction personnelle de l’article « Turning the Problem of Evil On Its Head » de Joe Heschmeyer.
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