16 règles de lecture de la Bible que tout le monde devrait savoir



Règle 1 : Les auteurs humains de la Bible n’étaient pas des sténographes divins

Tout ce qui est affirmé dans l'Écriture est affirmé par l'Esprit-Saint, mais Dieu a permis aux auteurs humains des Écritures d’y incorporer leurs propres mots, leurs idées et leurs visions du monde dans les textes sacrés.

Règle 2 : Les auteurs humains de la Bible n’ont pas écrit des manuels scientifiques

L’Écriture ne revendique pas de donner une description scientifique du monde, de sorte que les détails de la Bible qui utilisent « le langage des apparences » ne sont pas erronés.

Règle 3 : La Bible contient beaucoup de genres littéraires différents

La Bible contient de nombreux genres différents, dont certains communiquent de véritables faits historiques à travers l'utilisation de la poésie ou un langage non littéral.

Règle 4 : Vérifiez la langue d'origine

Certains passages de l'Écriture sont seulement difficiles parce qu'ils ont été mal traduits. L'examen de la langue d'origine peut nous aider à mieux comprendre le sens de l'intention de l'auteur sacré.

Règle 5 : La Bible est autorisée à être le seul témoin de l'histoire

Les historiens antiques non bibliques auraient pu faire des erreurs ou ne pas parvenir à enregistrer tous les événements. Par conséquent, il n’est pas nécessaire d'exiger que tous les événements bibliques soient corroborés par des sources non bibliques.

Règle 6 : Lisez en contexte!

Parfois, certains passages bibliques sonnent mals parce qu'ils sont isolés de leur contexte d'origine. Prenez le temps d’étudier le contexte du passage et vous trouverez généralement avec lui l'explication du passage.

Règle 7 : Consultez des commentaires fiables

Les commentaires fournissent des détails ou des faits qui ne se trouvent pas dans les Écritures et qui peuvent aider à expliquer les difficultés de la Bible.

Règle 8 : Évaluer l'Écriture selon l'ensemble de la Révélation divine

Interprétez l'Écriture à la lumière de ce que Dieu a révélé dans la loi naturelle, ainsi que par son Église sous la forme de la sainte Tradition et de l'enseignement du Magistère.

Règle 9 : Description différente n’impliquent pas contradiction

Les auteurs de l'Écriture peuvent proposer des descriptions différentes des détails d'un événement, mais pas dans les vérités essentielles qu'ils affirment à propos de ces événements.

Règle 10 : Incomplet n’est pas inexact 

Le fait qu’un auteur sacré n'ait pas rapporté quelque chose qu’un autre auteur nous a rapporté ne signifie pas que son texte est dans l'erreur.

Règle 11 : Seuls les textes originaux sont inspirés et pas nécessairement leurs copies

Les erreurs qui sont survenues à travers le processus de copie ne relèvent pas de la doctrine de l'inerrance et peuvent généralement être localisées et corrigées avec facilité.

Règle 12 : Le fardeau de la preuve est sur le critique s’il prétend qu’il y a erreur

Si un critique affirme que l'Écriture est dans l'erreur, il a la charge du fardeau de la preuve pour prouver que c’est le cas. Si le croyant ne démontre ne serait-ce qu’il est possible de résoudre cette erreur, alors l'objection du critique au fait qu’il y aurait une contradiction insoluble est réfutée.

Règle 13 : Quand la Bible parle de Dieu, elle le fait d’une manière non littérale

Parce que Dieu est si différent à nous, l'Écriture doit parler de lui avec un langage anthropomorphe qui ne devrait pas être pris à la lettre.

Règle 14 : Le fait que la Bible rapporte quelque chose ne signifie pas que Dieu le recommande

La Bible n’est pas un livre d'instructions pour nous enseigner la façon dont nous devrions vivre, bien que parfois elle nous enseigne des leçons de vie à travers des histoires qui nous montrent ce qu’on ne doit pas faire.

Règle 15 : Le fait que la Bible réglemente quelque chose ne signifie pas que Dieu le recommande

Dieu s’est révélé progressivement à l'humanité au cours de plusieurs siècles. Au cours de cette progression, les auteurs de l'Écriture ont réglementé pratiques pécheresses afin d'aider le peuple de Dieu à finir par les rejeter dans l'avenir.

Règle 16 : La vie est un don de Dieu et il a pleine autorité sur elle

Dieu n’est pas moralement répréhensible s’il choisit de nous enlever la vie mortelle qu’il nous a donnée librement.

Comme notre discussion tire à sa fin, je voudrais vous laisser avec une dernière règle bonus : Donnez à la Parole de Dieu le bénéfice du doute.

Dans « Hard sayings », nous avons appris que même si nous ne pouvons pas résoudre une difficulté à l'heure actuelle, cela ne signifie pas que la Bible est dans erreur ou qu'elle est sans inspiration. Cela signifie simplement que nous ne savons pas comment résoudre la difficulté en question. Cette attitude est constatée chez plusieurs Pères de l'Église comme Justin Martyr, qui a dit aux critiques du deuxième siècle : « [Depuis] que je suis entièrement convaincu que personne dans l'Écriture n’en contredit une autre, j'admettrais plutôt que je ne comprends pas ce qui est rapporté et m’efforcerais de persuader ceux qui s’imaginent que les Écritures sont contradictoires, plutôt qu’à être de cet avis moi-même. »

Si vous avez apprécié cet article et que vous voulez apprendre à connaître l'Écriture davantage [et que vous pouvez lire l’anglais], vous pouvez vous procurer votre exemplaire de « Hard sayings : A Catholic Approach to Answering Bible Difficulties today! »


Cet article est une traduction personnelle du courriel de promotion « Sixteen Bible-Reading Rules Everyone Should Know (Plus One) » de Catholic Answers pour le livre « Hard Sayings » de Trent Horn.

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