
Le mal et l'enfer

"La réalité du péché, et plus particulièrement du péché des origines, ne s’éclaire qu’à la lumière de la Révélation divine. Sans la connaissance qu’elle nous donne de Dieu on ne peut clairement reconnaître le péché, et on est tenté de l’expliquer uniquement comme un défaut de croissance, comme une faiblesse psychologique, une erreur, la conséquence nécessaire d’une structure sociale inadéquate, etc. C’est seulement dans la connaissance du dessein de Dieu sur l’homme que l’on comprend que le péché est un abus de la liberté que Dieu donne aux personnes créées pour qu’elles puissent l’aimer et s’aimer mutuellement." (Catéchisme de l'Église catholique, paragraphe 387)
Suite aux nouveaux enseignements de Vatican II, certains catholiques ont adopté une conception brouillée du mal, et donc de l'enfer. À partir d'une prémisse légitime, à savoir que la théologie ne doit pas restreindre la portée de la miséricorde divine, on glisse vers une pensée quasi-universaliste selon laquelle le salut est aisément accessible à tous. On présume que la bonté divine implique un pardon inconditionnel. On peine alors à parler de l'enfer. On peine à croire que Dieu permet aux âmes de souffrir éternellement en enfer. On présume que l'enfer est vide, ou sinon qu'il est réservé à quelques monstres exceptionnels tels que Hitler et Staline.
Pourtant, les catholiques des époques passées craignaient vivement pour le salut des âmes. C'est pourquoi les missionnaires risquaient d'être torturés et assassinés afin d'annoncer les évangiles aux contrées éloignées. C'est pourquoi les fidèles étaient disposés à tous les sacrifices afin de se détourner du péché. Ce zèle n'était pas sans raison. En effet, les paroles de Jésus-Christ au sujet du salut des âmes humaines sont alarmantes: "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent." (Matthieu 7,13-14). Voilà une mise en garde troublante que les catholiques d'aujourd'hui oublient parfois.
Malgré les discours optimistes qui confortent cet oubli en invoquant les enseignements de Vatican II, il importe de rappeler que ces mêmes enseignements reprennent la mise en garde de Jésus-Christ. Immédiatement après avoir affirmé que la Providence divine ne refuse pas les secours nécessaires au salut de ceux qui ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, le pape Paul VI précise que "Bien souvent, malheureusement, les hommes, trompés par le démon, se sont égarés dans leurs raisonnements, ils ont délaissé le vrai Dieu pour des êtres de mensonge, servi la créature au lieu du Créateur ou bien, vivant et mourant sans Dieu dans ce monde, ils sont exposés aux extrémités du désespoir." (Lumen Gentium, n. 16)
Pour comprendre cette mise en garde, il faut reconnaître que le mal n'est pas réductible à la souffrance et à l'incapacité à aimer. Le mal, au sens théologique, relève d'une malice viscérale. C'est la malveillance foncière qui habite le cœur humain et qui entraîne une culpabilité absolue envers Dieu. C'est la folie qui nous dissocie de Dieu et qui nous conduit en enfer. C'est l'esclavage dont nous a libéré Jésus-Christ sur la croix.
Avant de pouvoir envisager ce mal chez qui que ce soit, il faut d’abord le discerner en soi-même. On en prend conscience en réalisant qu'on peut céder, ne serait-ce qu’un instant, à une pensée mauvaise alors même qu'on reconnaît qu'elle est mauvaise. Voilà ce qui révèle en nous une faille, un désordre, une servitude, un aveuglement, une complicité intime avec le mal, au point où nous ressentons une complaisance face à ce qui nie notre propre conscience.
Aux yeux de Dieu, nous ne sommes pas seulement des malades et des handicapés, nous sommes des criminels et des coupables. À la lumière de la justice divine, nos fautes ne sont pas catégoriquement moins graves que celles des violeurs et des tueurs. Nous sommes également coupables de désirer ce que notre conscience condamne. Si nous avions eu le même parcours de vie que les violeurs et les tueurs, nous aurions peut-être commis les mêmes crimes. Au fond de notre cœur, nous sommes peut-être aussi mauvais qu'eux.
Nous pouvons espérer le salut de toute personne comme nous y invite l'Église depuis Vatican II. Nous devons admettre que la miséricorde de Dieu n'est limitée par aucune doctrine théologique. Ainsi, nous évitons les conceptions identitaires ou pharisiennes du salut qui ont prévalu dans certains contextes passés. Mais cette invitation ne doit pas nous entraîner dans un optimisme excessif quant au salut des âmes, puisque cela ne peut que mener à une forme de nonchalance spirituelle qui n'a rien de chrétien.
Si on proclame la Bonne Nouvelle, c'est pour remédier à une mauvaise condition. Et si cette mauvaise condition est niée ou ignorée, il faut mettre en évidence les ténèbres qui règnent sur le monde et dans nos cœurs, comme un médecin doit expliquer à son patient qu'il est malade afin de le convaincre d'accepter sa médication. Le christianisme n'a pas traversé les cultures et imprégné les civilisations en se présentant comme la recette d'une vie heureuse. L'histoire du christianisme est l'histoire du salut qui réconcilie l'humanité avec son Créateur.
On répète que Dieu est miséricordieux, mais on oublie que Dieu est juste. On ne prend pas mieux conscience de sa miséricorde en occultant sa justice, puisque notre conscience de sa miséricorde ne peut pas être plus grande que notre conscience de sa justice. On ne peut pas reconnaître l'immensité du pardon divin si on ne reconnaît pas l'immensité de notre péché. Si on n'admet pas que nous sommes réellement mauvais, que nous méritons réellement une mort éternelle, on ne peut pas comprendre que le salut est vraiment nécessaire. On ne peut pas intérioriser en quoi la croix est vraiment salutaire.
Mériter l'enfer
"Le péché est présent dans l’histoire de l’homme : il serait vain de tenter de l’ignorer ou de donner à cette obscure réalité d’autres noms. Pour essayer de comprendre ce qu’est le péché, il faut d’abord reconnaître le lien profond de l’homme avec Dieu, car en dehors de ce rapport, le mal du péché n’est pas démasqué dans sa véritable identité de refus et d’opposition face à Dieu, tout en continuant à peser sur la vie de l’homme et sur l’histoire." (Catéchisme de l'Église catholique, paragraphe 386)
On peut méconnaître la notion de péché en la confondant avec la notion de faute. Selon cette confusion, un péché serait simplement une faute envisagée d'un point de vue théologique. Mais si c'était aussi simple, aucun péché ne pourrait mériter l'enfer puisque celui-ci est une peine infinie. En toute justice, pour qu'une faute mérite une peine infinie, il faut que sa gravité soit également infinie. Pourtant, les êtres humains sont des créatures fragiles et blessées. Ils ne peuvent pas commettre des fautes dont la gravité est infinie.
C'est mal comprendre le péché. Le péché est bel et bien une faute, mais il est une faute bien particulière. Ce n'est pas une faute qui cause une blessure à autrui, c'est une faute qui rompt notre relation avec Dieu. Utilisons l'analogie conjugale pour explorer cette distinction.
Si un époux néglige son épouse, s'il l'insulte et s'il la violente, il lui cause des blessures. S'il divorce son épouse, il ne lui cause pas une blessure : il met fin à leur union. Un divorce est normalement lié à des blessures, mais pas forcément. On peut subir des blessures sans divorcer, et on peut divorcer sans blessures. Quand on rompt un mariage valide, on commet une faute même en l'absence de blessure puisqu'on brise une relation vouée au bonheur.
La peine que mérite une telle faute relationnelle est distincte de la peine que mérite une faute qui blesse autrui. La justice rétributive ne peut pas infliger une blessure équivalente puisqu'il n'y a pas de blessure. La justice ne peut pas non plus imposer une peine dissuasive ou réformatrice, puisque ces peines visent à prévenir les blessures... et qu'il n'est pas question de blessure! Il est question de relation.
Ainsi, la peine méritée par une faute relationnelle est simplement l'absence de la personne avec laquelle on a rompu. Le malheur que l'on subit est la privation du bonheur que cette personne procure. Peu importe les motifs qui amènent un époux à divorcer de son épouse, il mérite la peine qu'est la privation du bonheur que lui procure son épouse. Cette peine n'est pas optionnelle, elle n'est pas le fruit d'une évaluation juridique, elle est nécessaire: elle est intrinsèquement liée à la faute.
Il serait absurde de prétendre que, un époux ayant divorcé de son épouse pour des motifs excusables, la justice exige qu'il puisse continuer à jouir du bonheur qu'elle lui procure. Dans ce sens, une faute relationnelle n'est jamais excusable. Si la présence d'une personne me procure du bonheur, je dois savoir que son absence me causera du malheur. Si je décide de rompre une relation avec une personne, je mérite forcément la peine de son absence.
Une faute relationnelle est d'autant plus grave que la relation qu'elle brise est importante. Plus la personne envers laquelle je commets cette faute me procure du bonheur, plus la peine que je mérite en rompant cette relation sera grande. C'est à partir de cette prémisse que la gravité du péché face à Dieu commence à se révéler.
En effet, nous avons été créés par Dieu et toute notre vie dépend de lui ; il est notre Père dans les cieux, il est l'époux de l'Église que nous formons (Éphésiens 5, 32). Le lien qui nous unit à lui est le plus absolu qui soit. Si nous rompons cette relation avec notre Créateur, nous commettons une faute relationnelle dont la gravité est infinie. Cette faute est le péché qui mérite une peine infinie.
Le péché qui mène à l'enfer est la rupture de la relation avec Dieu, et la peine de l'enfer est l'absence de Dieu. "La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été créé et auxquels il aspire." (Catéchisme de l'Église catholique, paragraphe 1035) Si on comprend que la peine de l'enfer n'est rien d'autre que l'effet du péché, on perçoit mieux sa justice. Pour nier la justice de l'enfer, il faut dissocier la cause de son effet. Il faut exiger la présence d'une personne dont on a choisi de se séparer.
Comme pour un enfant qui se laisse distraire par des bruits ambiants alors que son parent mourant lui confie ses dernières paroles, il nous est difficile de surmonter nos distractions afin de nous concentrer sur ce qui mérite de l'importance. C'est pourquoi il nous est contre-intuitif de reconnaître toute la gravité du péché. Comme un époux insensé qui divorce de son épouse par frivolité pour ensuite s'affliger des tourments qu'il subit à cause de son absence, nous nous aveuglons à l'importance de notre relation avec l'Éternel invisible.
Dieu est invisible mais sa majesté est reflétée par l'univers visible. Quand on lève les yeux vers le ciel et qu'on imagine la magnitude écrasante des phénomènes cosmiques, face auxquels la Terre entière est plus petite qu’un grain de sable, et qu'on se remémore notre dépendance existentielle absolue envers notre Créateur, l'esprit humain commence tout juste à goûter les miettes de la majesté de Dieu. Sa majesté est ineffable ; nos mots ne peuvent pas évoquer toute sa grandeur.
Ce Dieu, dont la majesté est ineffable et auquel nous sommes liés de façon absolue, on l'ignore et on le rejette. On vit comme s'il n'existait pas ou comme s'il n'était pas important. On tente d'inventer un sens à notre vie qui ne repose que sur notre propre volonté, on tente d'élaborer une morale qui nous est propre ; "tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras" (Genèse 2, 17). Nous sommes de minuscules animaux faibles et stupides qui tentons de nous rebeller contre notre Créateur dont la majesté est infinie.
Pourquoi sommes-nous habités par un tel désir d'être infidèle à Dieu? Quelle est cette folie par laquelle nous sommes vainement tentés de nous suffire à nous-mêmes? Pourquoi Dieu permet-il de telles défaillances dans ses créatures chéries? Nous n'avons pas d'explications suffisantes pour répondre à ces questions. Il s'agit d'un mystère terrible.
Mystère de l'iniquité
"Si Dieu le Père Tout-puissant, Créateur du monde ordonné et bon, prend soin de toutes ses créatures, pourquoi le mal existe-t-il ? A cette question aussi pressante qu’inévitable, aussi douloureuse que mystérieuse, aucune réponse rapide ne saura suffire. C’est l’ensemble de la foi chrétienne qui constitue la réponse à cette question : la bonté de la création, le drame du péché, l’amour patient de Dieu qui vient au devant de l’homme par ses alliances, par l’Incarnation rédemptrice de son Fils, par le don de l’Esprit, par le rassemblement de l’Église, par la force des sacrements, par l’appel à une vie bienheureuse à laquelle les créatures libres sont invitées d’avance à consentir, mais à laquelle elles peuvent aussi d’avance, par un mystère terrible, se dérober. Il n’y a pas un trait du message chrétien qui ne soit pour une part une réponse à la question du mal." (Catéchisme de l'Église catholique, paragraphe 309)
Lorsqu'une personne demande pourquoi Dieu permet le mal, on lui répond que Dieu nous laisse libres afin que nous puissions vraiment aimer et être aimés. Un amour sans liberté serait faux ; une personne obligée d'aimer n'aime pas vraiment. La liberté est donc nécessaire à la possibilité d'un vrai amour. Et la liberté implique la possibilité du mal. Cette explication est adéquate en réponse à un questionnement abstrait, mais elle ne l'est pas à l'égard du scandale personnel.
Une personne qui souffre, ou qui a vu la souffrance d'autrui de près, ne peut pas comprendre pourquoi Dieu permet la souffrance alors qu'il pourrait l'empêcher. La souffrance est une réalité si horrible, si insupportable qu'aucune explication ne peut la justifier. Au contraire, quand on tente d'expliquer la souffrance par un plus grand bien, on crée l'impression que Dieu est un tortionnaire calculateur qui se fout du désespoir humain alors qu'il accomplit son plan. C'est pourquoi la liberté est une clé d'explication au scandale du mal mais elle ne constitue pas une explication suffisante.
Cela étant dit, il y a une réponse au scandale du mal : cette réponse est toute l'histoire du salut qui culmine avec Jésus-Christ sur la croix. Dieu lui-même, incarné en Jésus-Christ, a subi la souffrance et le désespoir avec nous et pour nous : "Jésus s'écria d'une voix forte: Éli, Éli, lama sabachthani? c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" (Matthieu 27, 46). Dieu ne permet pas notre souffrance en présumant que nous aurons la clairvoyance pour en discerner la justice : lui-même a partagé notre souffrance et il sait à quel point cette souffrance est d'autant plus affligeante qu'elle dépasse notre compréhension. Dieu nous assure que la souffrance est justifiée mais nous ne pouvons pas comprendre pourquoi elle est justifiée.
Un livre entier de la Bible s'adresse au scandale du mal : le livre de Job. Job est un homme saint qui subit toutes sortes de souffrances qui lui paraissent injustes, et il demande une explication pour ses souffrances. On y offre d'abord trois mauvaises explications du mal, et ensuite une meilleure. Mais le tout demeure insatisfaisant, alors Dieu lieu-même intervient avec un discours étonnant : à la fois grandiloquent, provocateur et sarcastique.
Par ce discours, Dieu n'offre aucune explication à Job, pas même un début d'indice. Il lui fait uniquement valoir en quoi l'esprit de Dieu dépasse celui de Job, et donc à quel point il est vain pour un être humain de demander à comprendre le dessein divin. Au final, l'Écriture nous enseigne qu'on peut connaître Dieu et avoir confiance en lui, car il s'est révélé à nous et il est mort pour nous, mais on ne peut pas comprendre sa volonté. On peut connaître Dieu, mais on ne peut pas le comprendre.
"L'Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit: qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence? Ceins tes reins comme un vaillant homme; je t'interrogerai, et tu m'instruiras. Où étais-tu quand je fondais la terre? Dis-le, si tu as de l'intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu? Ou qui a étendu sur elle le cordeau? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées? Ou qui en a posé la pierre angulaire, alors que les étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie? Qui a fermé la mer avec des portes, quand elle s'élança du sein maternel; quand je fis de la nuée son vêtement, et de l'obscurité ses langes; quand je lui imposai ma loi, et que je lui mis des barrières et des portes; quand je dis: tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas au delà; ici s'arrêtera l'orgueil de tes flots? Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin? As-tu montré sa place à l'aurore, pour qu'elle saisisse les extrémités de la terre, et que les méchants en soient secoués; pour que la terre se transforme comme l'argile qui reçoit une empreinte, et qu'elle soit parée comme d'un vêtement; pour que les méchants soient privés de leur lumière, et que le bras qui se lève soit brisé? As-tu pénétré jusqu'aux sources de la mer? T'es-tu promené dans les profondeurs de l'abîme? Les portes de la mort t'ont-elles été ouvertes? As-tu vu les portes de l'ombre de la mort? As-tu embrassé du regard l'étendue de la terre? Parle, si tu sais toutes ces choses.
[...]
L'Éternel, s'adressant à Job, dit: Celui qui dispute contre le Tout-Puissant est-il convaincu? Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire? Job répondit à l'Éternel et dit: Voici, je suis trop peu de chose; que te répliquerais-je? Je mets la main sur ma bouche. J'ai parlé une fois, je ne répondrai plus; deux fois, je n'ajouterai rien. L'Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit: ceins tes reins comme un vaillant homme; je t'interrogerai, et tu m'instruiras. Anéantiras-tu jusqu'à ma justice? Me condamneras-tu pour te donner droit? As-tu un bras comme celui de Dieu, une voix tonnante comme la sienne? Orne-toi de magnificence et de grandeur, revêts-toi de splendeur et de gloire! Répands les flots de ta colère, et d'un regard abaisse les hautains! D'un regard humilie les hautains, écrase sur place les méchants, cache-les tous ensemble dans la poussière, enferme leur front dans les ténèbres! Alors je rends hommage à la puissance de ta droite.
[...]
Job répondit à l'Éternel et dit: je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s'oppose à tes pensées. [...] Oui, j'ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. [...] Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon œil t'a vu. C'est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre."
(Job 38, 1-18; 40, 1-14; 42, 1-6)
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