
Question d’un lecteur : Si Jésus est Dieu, pourquoi ne sait-il pas quand va être la fin des temps?
Quelqu’un m’a montré deux versets dans les Évangiles et m’a
demandé : « Si Jésus est Dieu, pourquoi ne sait-il pas quand va être
la fin des temps? » J’aimerais bien que vous me donniez des réflexions des
Pères de l’Église sur ces deux versets.
Il y a justement plusieurs Pères de l’Église qui ont réfléchi sur l’affirmation que fait Jésus dans ces deux versets, en particulier autour de l’hérésie d’Arius qui ne croyait pas que le Fils (Jésus) était consubstantiel (de même nature) au Père. Voici certaines de leurs réflexions qui vous aideront surement.
St Hilaire de Potier
Ces paroles sont un triomphe pour Arius et pour Eunomius; car, disent-ils: Celui qui ignore, peut-il être l'égal de celui qui sait? Nous leur répondrons par ce peu de mots: Jésus, c'est-à-dire le Verbe de Dieu, a fait tous les temps; (car toutes choses ont été faites par lui, et rien n'a été fait sans lui (Jn 1,3). Or, le jour du jugement est contenu dans l'étendue des temps, comment donc le Fils de Dieu, qui connaît l'ensemble, peut-il en ignorer une partie? On peut encore leur dire: Qu'y a-t-il, de plus grand de connaître le père ou de connaître le jour du jugement? Or, si le Sauveur connaît ce qu'il y a de plus grand, comment peut-il ignorer ce qu'il y a de moindre? –Est-ce que Dieu le Père a refusé la connaissance de ce jour à son Fils, puisque le Fils dit expressément: «Toutes choses m'ont été données par mon Père»; car il ne lui a pas donné toutes choses, s'il lui en a refusé une seule.
St Jérôme
Nous avons donc prouvé que le Fils de l'homme connaît le jour de la fin du monde, il nous reste à expliquer pourquoi il déclare qu'il ne le sait pas. Lorsque après sa résurrection, ses Apôtres lui demandent quand viendra ce jour, il leur répond clairement (Ac 1,7): « Ce n'est pas à vous de connaître les temps et les moments que le Père a disposés dans sa puissance», preuve évidente qu'il connaît ce jour, mais qu'il n'est pas utile pour les Apôtres d'avoir cette connaissance.
St Augustin
Cette expression: «il ne sait pas», signifie donc: il ne veut pas faire savoir; c'est ainsi que l'ange dit à Abraham: «Je sais maintenant que tu crains le Seigneur (Gn 22,12), c'est-à-dire je te fais savoir; car cette épreuve lui fit connaître à lui-même ce qu'il était. (de la Trinité, 1, 12)
Il dit que le Père connaît ce jour, c'est-à-dire en même temps que le Fils le connaît dans le Père; car que peut-il y avoir dans ce jour qui n'ait été fait dans le Verbe par qui ce jour a été fait? (serm. 21 sur les par. du Seig).
Le sens véritable de ces paroles: «Le Père seul connaît ce jour», est donc celui que nous avons indiqué, c'est-à-dire qu'il fait connaître ce jour au Fils; et s'il est dit du Fils qu'il ne sait pas, c'est parce qu'il ne communique point cette connaissance aux hommes. (Livre des 83 Quest., quest. 60)
On dit spécialement que Dieu sait, quand il fait savoir; c'est en ce sens qu'il est écrit: «Le Seigneur votre Dieu vous tente, pour savoir si vous l'aimez (Dt 13,8).» Par là on n'entend pas dire que Dieu ignore, mais que la tentation est un moyen employé pour faire savoir aux hommes quels progrès ils ont faits dans l'amour du Seigneur; ce qu'ils ne savent jamais bien que par les tentations qui leur arrivent. Ce mot tente signifie donc: permet que vous soyez tentés. De même quand on dit que Dieu ignore, cela signifie ou qu'il n'approuve pas, qu'il ne reconnaît pas un acte comme conforme à ses préceptes et à ses enseignements; et c'est le sens de ces mots: «Je ne vous connais pas (Mt 25,12):» ou qu'il laisse ignorer, pour de bonnes raisons, ce qu'il est inutile de savoir. C'est pourquoi on est autorisé à interpréter ces paroles: «Le Père seul sait,» en ce sens qu'il fait (453) savoir au Fils; et ces autres: «Le Fils ne sait pas,» en ce sens qu'il laisse ignorer aux hommes, c'est-à-dire ne leur révèle point ce qu'il leur est inutile de savoir. (Augustin, 83 questions - 60. - «Mais pour ce jour et cette heure, personne ne le sait, pas même les Anges du ciel, ni le Fils de l'homme; il n'y a que le Père seul (Mt 24,36)»
Origène
Ou bien encore, tant que l'Église, qui est le corps de Jésus-Christ, ignore ce jour et cette heure, il est dit du Fils qu'il les ignore lui-même. Le sens propre du mot savoir est ici le sens que lui donnent ordinairement les auteurs sacrés; ainsi l'Apôtre dit que le Sauveur n'a point connu le péché, pour dire qu'il n'a point péché. (2Co 5,21) Or, le Fils de l'homme ménage la connaissance de ce jour et de cette heure aux cohéritiers de ses promesses, de manière qu'ils sachent tous, c'est-à-dire qu'ils apprennent par leur propre expérience, en ce jour et à cette heure, ce que Dieu a réservé à ceux qu'il aime.
St Jean Chrysostome
Mais pour vous prouver que ce n'est point par ignorance qu'il garde le silence sur le jour et l'heure du jugement, le Sauveur donne un autre signe avant-coureur de ce jour en disant: «Et il arrivera à l'avènement du Fils de l'homme, ce qui arriva au temps de Noé», c'est-à-dire que ce jour viendra tout d'un coup et à l'improviste, surprendre les hommes au milieu de leurs désordres. C'est cette même vérité qu'exprime saint Paul, écrivant aux Thessaloniciens: «Lorsqu'ils diront: Paix et sécurité, alors une ruine soudaine les surprendra». (1Th 5,3) C'est pour cela que le Sauveur ajoute: «Car comme durant les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient», etc. (hom. 77)
Il ajoute à dessein que les anges ne savaient rien de ce jour, afin d’ôter à ses disciples le désir d’apprendre une chose que les anges même ne savaient pas; mais en disant que le Fils même ne le savait pas, non-seulement, il leur ôte le désir de le connaître, mais la volonté même de s’en informer. Et pour confirmer ce que je dis, il ne faut que considérer ce qu’il dit à ses disciples après sa résurrection, et de quelle manière il arrête leur curiosité lorsqu’ils s’informaient trop curieusement de l’avenir. Car il prédit ici beaucoup de signes; mais il leur dit alors clairement: «Ce n’est pas à vous à savoir les temps et les «moments». (Ac 1,7). Et pour qu’ils ne regardent point ce refus comme une marque de mépris, et qu’ils ne s’imaginent pas que le Sauveur les jugeait indignes de cette connaissance, il ajoute aussitôt: «Que le Père a mis dans sa puissance ». Car il a toujours au contraire témoigné avec grand soin à ses apôtres qu’il les traitait avec honneur, et qu’il ne leur voulait rien cacher. C’est pourquoi il attribue cette connaissance au «Père », et il la fait passer dans leur esprit pour une chose trop élevée au-dessus d’eux.
Si cela n’était de la sorte, et si ce que Jésus-Christ dit eût été vrai à la lettre, que le Fils de l’homme ne connaissait pas ce jour; quand commencerait-il à le connaître? Ne sera-ce que lorsque nous le connaîtrons nous-mêmes? Qui oserait prononcer ce blasphème? Le Fils connaît le Père, il le connaît aussi clairement et aussi distinctement qu’il est lui-même connu du Père, et il pourrait ignorer ce jour? L’Esprit de Dieu peut pénétrer les plus grands secrets de Dieu, et le Fils de Dieu ne pourrait connaître le jour de ce jugement dernier? Il sait quel jugement il doit porter de tous les hommes, il peut découvrir ce qu’il y a de plus caché dans les coeurs, et il. ne saurait pas le jour auquel il les doit juger? Comment ce jour pourrait-il être inconnu à celui «par qui tout a été fait et sans qui rien n’a été fait»? Celui qui a fait les siècles n’a-t-il pas aussi créé les temps, et celui qui a créé les temps n’a-t-il pas aussi fait ce jour qui en fait une partie? Comment pourrait-il ignorer ce qu’il a fait lui-même?
Marc 13, 32 : Quant à la date de ce jour, ou à l'heure,
personne ne les connaît, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, personne que le
Père.
Matthieu 24, 36 : Quant à la date de ce jour, et à
l'heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne
que le Père, seul.
Il y a justement plusieurs Pères de l’Église qui ont réfléchi sur l’affirmation que fait Jésus dans ces deux versets, en particulier autour de l’hérésie d’Arius qui ne croyait pas que le Fils (Jésus) était consubstantiel (de même nature) au Père. Voici certaines de leurs réflexions qui vous aideront surement.
St Hilaire de Potier
Ces paroles sont un triomphe pour Arius et pour Eunomius; car, disent-ils: Celui qui ignore, peut-il être l'égal de celui qui sait? Nous leur répondrons par ce peu de mots: Jésus, c'est-à-dire le Verbe de Dieu, a fait tous les temps; (car toutes choses ont été faites par lui, et rien n'a été fait sans lui (Jn 1,3). Or, le jour du jugement est contenu dans l'étendue des temps, comment donc le Fils de Dieu, qui connaît l'ensemble, peut-il en ignorer une partie? On peut encore leur dire: Qu'y a-t-il, de plus grand de connaître le père ou de connaître le jour du jugement? Or, si le Sauveur connaît ce qu'il y a de plus grand, comment peut-il ignorer ce qu'il y a de moindre? –Est-ce que Dieu le Père a refusé la connaissance de ce jour à son Fils, puisque le Fils dit expressément: «Toutes choses m'ont été données par mon Père»; car il ne lui a pas donné toutes choses, s'il lui en a refusé une seule.
St Jérôme
Nous avons donc prouvé que le Fils de l'homme connaît le jour de la fin du monde, il nous reste à expliquer pourquoi il déclare qu'il ne le sait pas. Lorsque après sa résurrection, ses Apôtres lui demandent quand viendra ce jour, il leur répond clairement (Ac 1,7): « Ce n'est pas à vous de connaître les temps et les moments que le Père a disposés dans sa puissance», preuve évidente qu'il connaît ce jour, mais qu'il n'est pas utile pour les Apôtres d'avoir cette connaissance.
St Augustin
Cette expression: «il ne sait pas», signifie donc: il ne veut pas faire savoir; c'est ainsi que l'ange dit à Abraham: «Je sais maintenant que tu crains le Seigneur (Gn 22,12), c'est-à-dire je te fais savoir; car cette épreuve lui fit connaître à lui-même ce qu'il était. (de la Trinité, 1, 12)
Il dit que le Père connaît ce jour, c'est-à-dire en même temps que le Fils le connaît dans le Père; car que peut-il y avoir dans ce jour qui n'ait été fait dans le Verbe par qui ce jour a été fait? (serm. 21 sur les par. du Seig).
Le sens véritable de ces paroles: «Le Père seul connaît ce jour», est donc celui que nous avons indiqué, c'est-à-dire qu'il fait connaître ce jour au Fils; et s'il est dit du Fils qu'il ne sait pas, c'est parce qu'il ne communique point cette connaissance aux hommes. (Livre des 83 Quest., quest. 60)
On dit spécialement que Dieu sait, quand il fait savoir; c'est en ce sens qu'il est écrit: «Le Seigneur votre Dieu vous tente, pour savoir si vous l'aimez (Dt 13,8).» Par là on n'entend pas dire que Dieu ignore, mais que la tentation est un moyen employé pour faire savoir aux hommes quels progrès ils ont faits dans l'amour du Seigneur; ce qu'ils ne savent jamais bien que par les tentations qui leur arrivent. Ce mot tente signifie donc: permet que vous soyez tentés. De même quand on dit que Dieu ignore, cela signifie ou qu'il n'approuve pas, qu'il ne reconnaît pas un acte comme conforme à ses préceptes et à ses enseignements; et c'est le sens de ces mots: «Je ne vous connais pas (Mt 25,12):» ou qu'il laisse ignorer, pour de bonnes raisons, ce qu'il est inutile de savoir. C'est pourquoi on est autorisé à interpréter ces paroles: «Le Père seul sait,» en ce sens qu'il fait (453) savoir au Fils; et ces autres: «Le Fils ne sait pas,» en ce sens qu'il laisse ignorer aux hommes, c'est-à-dire ne leur révèle point ce qu'il leur est inutile de savoir. (Augustin, 83 questions - 60. - «Mais pour ce jour et cette heure, personne ne le sait, pas même les Anges du ciel, ni le Fils de l'homme; il n'y a que le Père seul (Mt 24,36)»
Origène
Ou bien encore, tant que l'Église, qui est le corps de Jésus-Christ, ignore ce jour et cette heure, il est dit du Fils qu'il les ignore lui-même. Le sens propre du mot savoir est ici le sens que lui donnent ordinairement les auteurs sacrés; ainsi l'Apôtre dit que le Sauveur n'a point connu le péché, pour dire qu'il n'a point péché. (2Co 5,21) Or, le Fils de l'homme ménage la connaissance de ce jour et de cette heure aux cohéritiers de ses promesses, de manière qu'ils sachent tous, c'est-à-dire qu'ils apprennent par leur propre expérience, en ce jour et à cette heure, ce que Dieu a réservé à ceux qu'il aime.
St Jean Chrysostome
Mais pour vous prouver que ce n'est point par ignorance qu'il garde le silence sur le jour et l'heure du jugement, le Sauveur donne un autre signe avant-coureur de ce jour en disant: «Et il arrivera à l'avènement du Fils de l'homme, ce qui arriva au temps de Noé», c'est-à-dire que ce jour viendra tout d'un coup et à l'improviste, surprendre les hommes au milieu de leurs désordres. C'est cette même vérité qu'exprime saint Paul, écrivant aux Thessaloniciens: «Lorsqu'ils diront: Paix et sécurité, alors une ruine soudaine les surprendra». (1Th 5,3) C'est pour cela que le Sauveur ajoute: «Car comme durant les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient», etc. (hom. 77)
Il ajoute à dessein que les anges ne savaient rien de ce jour, afin d’ôter à ses disciples le désir d’apprendre une chose que les anges même ne savaient pas; mais en disant que le Fils même ne le savait pas, non-seulement, il leur ôte le désir de le connaître, mais la volonté même de s’en informer. Et pour confirmer ce que je dis, il ne faut que considérer ce qu’il dit à ses disciples après sa résurrection, et de quelle manière il arrête leur curiosité lorsqu’ils s’informaient trop curieusement de l’avenir. Car il prédit ici beaucoup de signes; mais il leur dit alors clairement: «Ce n’est pas à vous à savoir les temps et les «moments». (Ac 1,7). Et pour qu’ils ne regardent point ce refus comme une marque de mépris, et qu’ils ne s’imaginent pas que le Sauveur les jugeait indignes de cette connaissance, il ajoute aussitôt: «Que le Père a mis dans sa puissance ». Car il a toujours au contraire témoigné avec grand soin à ses apôtres qu’il les traitait avec honneur, et qu’il ne leur voulait rien cacher. C’est pourquoi il attribue cette connaissance au «Père », et il la fait passer dans leur esprit pour une chose trop élevée au-dessus d’eux.
Si cela n’était de la sorte, et si ce que Jésus-Christ dit eût été vrai à la lettre, que le Fils de l’homme ne connaissait pas ce jour; quand commencerait-il à le connaître? Ne sera-ce que lorsque nous le connaîtrons nous-mêmes? Qui oserait prononcer ce blasphème? Le Fils connaît le Père, il le connaît aussi clairement et aussi distinctement qu’il est lui-même connu du Père, et il pourrait ignorer ce jour? L’Esprit de Dieu peut pénétrer les plus grands secrets de Dieu, et le Fils de Dieu ne pourrait connaître le jour de ce jugement dernier? Il sait quel jugement il doit porter de tous les hommes, il peut découvrir ce qu’il y a de plus caché dans les coeurs, et il. ne saurait pas le jour auquel il les doit juger? Comment ce jour pourrait-il être inconnu à celui «par qui tout a été fait et sans qui rien n’a été fait»? Celui qui a fait les siècles n’a-t-il pas aussi créé les temps, et celui qui a créé les temps n’a-t-il pas aussi fait ce jour qui en fait une partie? Comment pourrait-il ignorer ce qu’il a fait lui-même?
dieuJésusangejugement
Articles similaires

Fête de Saint Étienne: 26 décembre
La vie et la fête de Saint Étienne, célébrée le 26 décembre, offrent une puissante réflexion sur le thème du martyre et du service dans la foi chrétienne. Étienne est...

Réflexions bibliques du dimanche 9 février 2014 : Ta lumière poindra comme l’aurore
Lectures de la liturgie
Ta lumière poindra comme l’aurore
Jésus est venu parmi nous comme une lumière afin de dissiper les ténèbres d'un monde déchu.
Comme ses disciples, nous aussi, nous sommes appelés...

Le mystère du mal : Pourquoi un Dieu bon permet-il la souffrance?
Introduction : Le cri de l'humanité face à la souffranceLa question du mal est sans doute la plus poignante et la plus universelle qui soit. Devant la maladie d'un enfant,...

Pour la défense du baptême des enfants
Les baptistes et divers autres groupes évangéliques croient que de baptiser les enfants est contraire à la Bible. Les catholiques, en revanche, voient cela non seulement comme étant biblique, mais...

Les états de la nature humaine
Suite à la publication de l’article précédent sur l’hérésie pélagienne, une lectrice m’a posé quelques questions au sujet de la nature humaine et des dons qui rendaient la nature humaine...

Les 8 attributs de Dieu
Représentation de Dieu le Père offrant le trône de la main droite au Christ, Pieter de Grebber 1654.
Dans la première partie de sa Somme théologique, après avoir énuméré cinq preuves...

Existence de Dieu : Les preuves erronées de la connaissance directe (2/7)
Tout d’abord, il faut spécifier que Dieu est un être spirituel et non pas un être matériel. Il y a une conséquence importante qui découle de ce fait. Comme il...
Est-ce que les catholiques re-sacrifient le Christ à l’Eucharistie?
L’Église catholique enseigne que l’Eucharistie est à la fois une action de grâce et de louange au Père, un mémorial sacrificiel du Christ et de son Corps, ainsi qu’une présence...

Jésus est Dieu : Nul n'est bon que Dieu seul
« Pourquoi m'appelles-tu bon ? Nul n'est bon que Dieu seul. » Cette question est posée par Jésus dans l’Évangile de Matthieu, Marc et Luc. Elle est souvent citée par...

Est-ce que la prière aux saints est visée par l’interdiction d’interroger les morts de Deutéronome 18 ?
Récemment, un lecteur m’a posé cette question sur cet article au sujet des prières adressées aux saints :
Prier les saints n'est-il pas en contradiction avec ce verset ?
Qu'on ne trouve...

La croix et le purgatoire
Piero di Cosimo, Crucifixion du Christ (1510)
Au début de Marc 9, Jésus dit à ses Disciples: « Je vous le dis, en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici présents...

Les types de Révélation
Pour bien comprendre la révélation divine, il faut premièrement identifier les différents types de Révélation et bien comprendre les relations qu’ils ont entre eux. Ces types de Révélation réfèrent tous...

6 raisons bibliques de prier les anges
Dieu le Père et les Anges (chapelle Sixtine , Pietro Perugino , 16e siècle)
Devriez-vous prier les anges? La Bible a-t-elle quelque chose à dire sur cette pratique? Si oui, est-ce...

Fête de Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël, Archanges, le 29 septembre
La fête des archanges Michel, Gabriel et Raphaël, célébrée le 29 septembre, est une occasion pour les croyants et les chercheurs de vérité de se plonger dans les mystères de...

L'argument moral : comment le bien nous mène à Dieu
Introduction : L'écho de la loi morale dans le cœur humainAu cœur de l'expérience humaine se trouve un phénomène aussi universel qu'énigmatique : le jugement moral. Nous ne nous contentons...

Fête de Sainte Marguerite D'Écosse: 16 novembre
Chaque année, le 16 novembre, l'Église catholique commémore la vie et l'œuvre de Sainte Marguerite d'Écosse, une figure de piété, de charité et de réforme. Son histoire n'est pas seulement...

Comment aller au Ciel
Un lecteur de ce blog nous demande :
Si tous les honnêtes gens vont au Ciel, à quoi sert le baptême ? Chacun ne sera-t-il pas jugé sur le capital que...

Les 3 niveaux de révérence
Dans la théologie chrétienne et plus spécialement la théologie catholique, on distingue 3 niveaux de révérence. Cette différentiation est primordial pour bien comprendre la révérence avec laquelle nous adorons Dieu...

Dieu envoie-t-il des gens en Enfer?
Cet article est une traduction française personnelle de l’article « Would God send someone to Hell?», tiré du blogue de Matt Fradd.
J'ai récemment écrit deux articles: « Est-ce que toutes les religions...

Dieu : Nature et perfections
Le terme Dieu est utilisé par différents groupes religieux pour signifier des réalités bien différentes. Avec la monté de l'ignorance (indifférence) religieuse et du syncrétisme religieux, une personne non instruite...