Censure de Dieu dans une école : Un grand merci à nos ministres


La nouvelle de la censure de la chanson d’Édith Piaf a fait bien jaser aujourd’hui. Je suis bien content que les ministres de l'Éducation, Line Beauchamp, et de la Culture, Christine St-Pierre aient dénoncé cette pratique en Chambre.

Leurs arguments rejoignent un peu ceux que j’avais avancés hier dans mon commentaire. Voici les détails de leurs interventions (nouvelle de Cyberpresse) :

Mme Beauchamp, tout en déplorant le manque de jugement de l'enseignant, a rappelé que le Québec n'avait jamais eu pour objectif d'effacer son histoire religieuse, ni son identité.
«Au Québec, on n'est pas en train d'effacer le mot Dieu, le mot Jésus, ou quelque autre référence à une entité, à un Dieu auquel on croit», a-t-elle répliqué en Chambre, lorsqu'interrogée par l'opposition.


De même, un enseignant n'a pas à pervertir une œuvre faisant partie du répertoire de la chanson francophone, a-t-elle estimé.
«Une chanson, c'est une œuvre d'art, et on ne touche pas à une œuvre d'art», a renchéri Mme St-Pierre, qui n'en croyait pas ses oreilles.
«Ca n'a pas de bon sens, c'est de la censure! Voyons donc! Ca n'a pas de bon sens, point final», a ajouté la ministre, en point de presse.

De  leurs cotés, la commission scolaire et les péquistes se sont rangées du coté de la censure avec l’enseignant. Tous deux blâmant le gouvernement pour son manque de clarté au sujet des directives du gouvernement en matière de religion dans les écoles.

La phrase la plus inquiétante de cette histoire est la suivante : L'incident a fourni des munitions à l'opposition péquiste, qui se bat pour que le Québec affiche la totale laïcité de l'État et des services publics.

La totale laïcité? Cette expression me donne la chair de poule. Totale dans le sens de complètement censuré de référence religieuse ? Totale comme dans totalitaire? Totale comme dans complètement interdit? Heureusement qu’on peut voir qu’il y a encore des gens au gouvernement qui osent se tenir debout pour le respect de la liberté religieuse publique et privée. Les écoles et les autres institutions gouvernementales sont des lieux publics et ne sont pas exemptées de respecter cette liberté.

Commentaires

  1. Je dirais pas qu'ils "osent se tenir debout", ces opportunistes du gouvernement, puisqu'ils ne courent aucun risque à défendre une chanson d'Édith Piaf et qu'au contraire, la population est entièrement d'accord avec le gros bon sens. Là-dessus, les péquistes sont en plein délire.

    D'ailleurs, il s'agit pour ces gens de défendre les références culturelles et historiques à Dieu et non de défendre la liberté de religion. Je pense que le gouvernement et les Québécois en général sont pour le gros bon sens, mais ils n'ont rien à cirer de la liberté de religion depuis que leur religion est devenue la consommation et le hockey.

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