Nativité du Seigneur (veille)

Luc  2, 1-14


En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre - Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. - Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. 

On peut faire un beau parallèle du nom de Bethléem, qui signifie « la maison du pain », avec le discours du pain de vie de Jean chapitre 6. Jésus vient donc au monde dans la ville du pain, déposé dans une mangeoire (où l’on place la nourriture) et nous fait ce beau discours sur le pain de vie. Comment peut-on donc ne pas y voir une grande fresque du mystère eucharistique ? Saint Grégoire le grand avait déjà fait un commentaire semblable dans une homélie :
Bethléem signifie « la maison du pain. » C'est lui qui a dit : « Je suis le pain vivant descendu du ciel. » A l’avance, le lieu où le Sauveur devait naître s'appelait « la maison du pain », parce que c'était là que devait apparaître dans la chair celui qui venait nourrir les âmes de ses élus (saint Grégoire le grand : homélie VIII sur les péricopes évangéliques)

Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

Concernant la polémique qui entoure à l’occasion l’expression « premier-né » de ce verset, voici un commentaire intéressant de saint Jérôme :
Helvidius s'efforce de prouver par ce passage qu'on ne peut donner le nom de premier né qu'à celui qui a des frères; de même qu'on appelle fils unique celui qui est le seul enfant de ses parents. Pour nous, voici notre explication: Tout fils unique est premier né, mais tout premier né n'est pas fils unique. Nous appelons premier né, non pas celui après lequel naissent d'autres enfants, mais celui qui est né le premier de tous (cf. Nb 18, 15). En effet, si on n'est le premier né qu'autant qu'on aura des frères après soi, les prêtres n'auront aucun droit sur les premiers nés, avant la naissance d'autres enfants; car alors au défaut de ces autres enfants, il y aurait un fils unique, il n'y aurait point de premier né. (Saint Jérôme : contre Helvidius).

Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'Ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »  Et soudain il y eut avec l'ange  une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. »

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