12 avril 2015 - Dimanche de la Miséricorde divine


Lecture de la liturgie
Le Jour que le Seigneur a fait

Trois fois dans Psaume d'aujourd'hui, nous pleurons un cri de victoire: « Sa miséricorde est éternelle ».

En vérité, nous avons connu l'amour éternel de Dieu, qui est venu à nous comme notre Sauveur. Par le sang et l'eau qui coulait du côté transpercé de Jésus (voir Jean 19, 34), nous avons été fait les enfants de Dieu, comme le dit l’Épître d'aujourd'hui.

Pourtant, nous n’avons jamais rencontré Jésus, nous ne l'avons jamais entendu enseigner et nous ne l’avons jamais vu ressusciter des morts. Sa Parole de salut nous est venue par l'Église - par le ministère des apôtres, qui, dans l'Évangile d'aujourd'hui, sont envoyés comme il a été envoyé.

Il est devenu un esprit vivifiant (voir 1 Corinthiens 15, 45) et Il a rempli Ses apôtres avec cet Esprit. Comme nous l'entendons dans la Première Lecture d'aujourd'hui, ils témoignent de sa résurrection avec une grande puissance. Et par leur témoignage, transmis par l'Église à travers les siècles, leur enseignement et leurs traditions nous sont parvenus (voir Actes 2, 42).

Nous l’avons rencontré comme les Apôtres - dans la fraction du pain au jour du Seigneur (voir Actes 20, 7; 1 Corinthiens 16, 2; Apocalypse 1, 10).

Il y a quelque chose de liturgique sur la façon dont les scènes évangéliques d'aujourd'hui se déroulent. C’est comme si Jean essayait de nous montrer comment le Seigneur ressuscité vient à nous dans la liturgie et dans les sacrements.

Dans les deux scènes, on est le dimanche soir. Les portes sont boulonnées serrées, pourtant Jésus vient mystérieusement. Il les accueille avec une expression, « La paix soit avec vous », utilisée ailleurs par des messagers divins (voir Daniel 10, 19; Juges 6, 23). Il leur montre des signes de la présence réelle de Son corps. Et pendant les deux nuits, les disciples répondent avec joie en recevant Jésus comme leur « Seigneur ».

N’est-ce pas ce qui se passe à la Messe - où notre Seigneur nous parle dans Sa Parole et se donne à nous dans le sacrement de Son corps et de Son sang?

Approchons l'autel avec joie, sachant que chaque Eucharistie est le jour où le Seigneur a fait - lorsque la victoire de Pâques est de nouveau faite merveilleuse à nos yeux.

Cet article est une traduction personnelle de l'infolettre "Sunday Bible Reflections" du Dr Scott Hahn. Vous pouvez consulter le texte original en anglais ici.

Commentaires

Formulaire de contact

Nom

Courriel *

Message *