15 mars 2015 - Quatrième dimanche du Carême

Lectures de la liturgie
Vivre dans la lumière

Les lectures des dimanches de Carême nous ont montré les points forts de l'histoire du salut : l'alliance de Dieu avec la création au temps de Noé; Ses promesses à Abraham; La loi qu’Il a donnée à Israël au Sinaï.

Dans la Première Lecture d'aujourd'hui, nous entendons parler de la destruction du royaume établi par Dieu dans Son alliance finale dans l’Ancien Testament : l'alliance avec David (voir 2 Samuel 7; Psaume 89, 3).

Son peuple élu a abandonné la loi qu’Il leur avait donnée. À cause de leurs péchés, le temple a été détruit et ils furent exilés à Babylone. Nous entendons leur douleur et leur repentir dans la complainte de l'exil que nous chantons le Psaume d'aujourd'hui.

Mais nous entendons aussi comment Dieu, dans sa miséricorde, les a rassemblés, en oignant même un roi païen pour les guider et pour reconstruire le temple (voir Isaïe 44, 28; 45, 1.4).


Dieu est riche en miséricorde, comme l’Épître d'aujourd'hui nous l’enseigne. Il a promis que le royaume de David durerait pour toujours, que le fils de David serait Son fils et qu’il régnerait sur toutes les nations (voir 2 Samuel 7, 14-15; Psaume 2, 7-9). En Jésus, Dieu tient cette promesse (voir Apocalypse 22, 16).

Moïse éleva le serpent comme un signe de salut (voir Sagesse 16, 6-7; Nombres 21, 9). Or, Jésus s’est élevé sur la croix, pour attirer tous les hommes à lui (voir Jean 12, 32).

Ceux qui refusent de croire à ce signe de l'amour du Père se condamnent eux-mêmes, comme les Israélites dans leur infidélité ont amené le jugement sur eux-mêmes.

Mais Dieu n'a pas laissé Israël en exil et Il ne veut pas nous laisser mourir dans nos transgressions. Nous sommes l'œuvre de Dieu, sauvé pour vivre comme Son peuple, à la lumière de Sa vérité.

Au milieu de cette saison de repentance, voyons à nouveau le Transpercé (voir Jean 19, 37) et renouvelons notre engagement à vivre les « œuvres bonnes » que Dieu nous a préparées.

Isaac lié, Jésus crucifié

Dans les deuxièmes et quatrièmes dimanches de Carême (Cycle B), nous voyons une ancienne lecture symbolique de l'Ancien Testament : Abraham « liant » d'Isaac comme un symbole de l'amour de Dieu pour le monde en nous donnant son fils unique.

Dans Genèse 22, Abraham apporte son premier-né, son fils unique, celui qu'il aime, pour l’offrir en sacrifice. Le troisième jour (voir Genèse 22, 4), un ange lui redonne son fils, non pas mort comme prévu, mais vivant. Et cette offrande sacrificielle amène Dieu à promettre de bénir toutes les nations de la terre.

Les auteurs du Nouveau Testament ont lu cette histoire comme symbolisant le sacrifice de Jésus sur la croix.

En fait, la louange de Dieu pour Abraham qui ne lui a pas refusé son Fils unique est reprise par Paul (voir Romains 8, 32) et Jean (voir Jean 3, 16). L’Épître aux Hébreux dit qu’Abraham crut en la résurrection et que la libération d’Isaac était un « symbole » de la résurrection du Christ (voir Hébreux 11, 17-19).

Jésus est le véritable héritier promis à Abraham (voir Matthieu 1, 1; Galates 3,16). Abraham se réjouit de la naissance d'Isaac parce qu'il ne pouvait prévoir le jour où le Christ serait né (voir Jean 8, 56). Comme Isaac, le Christ a porté le bois de son sacrifice (voir Genèse 22, 6; Jean 19, 6).

Et par Sa mort sacrificielle et Sa résurrection, la bénédiction d'Abraham a été étendue aux nations (voir Galates 3, 14; Genèse 22, 16-18).

Cet article est une traduction personnelle de l'infolettre "Sunday Bible Reflections" du Dr Scott Hahn. Vous pouvez consulter le texte original en anglais ici.

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